La mienne n'était qu'à quelques mètres; très grande et haute de plafond, dans un décor quelque peu froid. Pas chauffée. La salle de bain était cependant raffinée. Alex entra à son tour.
— Bien plus féminine. Est-elle à ton goût ?
— Cela ira pour quelques jours.
Il me regarda stupéfait. Croyait-il vraiment que j'allais rester là toute ma vie ? Oh que non ! Mais il fallait d'abord que je récupère mes papiers.
— Et toi, que vas-tu faire ?
— Découvrir ce qu'il s'est vraiment passé. En attendant, fais très attention à toi. Et si tu as le moindre problème, tu me préviens !
Je lui souris, alors qu'il sortit de la chambre. Et me voilà seule dans une grande chambre dans un lieu que je ne connais pas. Que devais-je faire ? Autour de moi, le lit, quelques commodes, deux bibliothèques remplies, de livres qui ne sont pas dans ma langue. ET moi, toujours dans cette robe.
Je n'allais quand même pas dormir ainsi ? Je fis déjà une bonne toilette, ce qui me fit beaucoup de bien, mais voilà, je fis face à cet immense lit, l'ouvrant, entrant dedans en sous-vêtement. Le lit était glacé. J'ai bien cru attraper un rhume rien qu'à y rester.
Au lendemain matin, on ouvrit ces immenses et lourds rideaux sombres, donnant sur une forêt très sombre elle aussi. La lumière avait du mal à passer. On me salua vite fait, déposant sur une petite table des collations, et voilà comment commença ce petit déjeuner. Je pris donc une tasse de café, ma foi, fort bon et chaud, puis alla vite fait m'habiller de la robe de la veille. Je sortis ensuite de la chambre, allant me rendre à celle d'Alex.
Quand je tombais dans le couloir en y allant sur quelques femmes sublimes allant se rendre, elles aussi, apparemment dans la suite d'Alex.
« Elles ne manquent pas d'air, me dis-je » tandis que j'allais fermer la porte de ma chambre.
— C'est mon cadeau, fit une voix venant sur ma droite.
Une femme vêtue d'une robe gothique s'approcha de moi. À mon approche, elle ouvrit un éventail, qui cacha sa bouche.
— Cléoeudre, c'est bien cela.
J'affirmais, restant sur la défensive.
— Nous ne nous connaissons pas vraiment. Je suis la Marquise Éléonore des Tors.
Là, un frisson de terreur me prit. La fameuse Éléonore se présentait à moi.
— Comment avez-vous trouvé votre chambre ? Nous l'avons... arrangé selon ses désirs.
— Ses désirs ?
Elle s'approcha encore plus de moi, se penchant à mon oreille : « Aleksander Vladistas DRAGOY, fils du Centaure. »
Mon cœur s'accéléra. Je restais figer par la peur face à la porte de ma chambre. Comme si ce nom était le diable en personne.
— Vous venez de comprendre, n'est-ce pas ? Vous et lui, c'est impossible. Une fois qu'il aura retrouvé tous ces moyens, vous serez...
Je relevais la tête, la fixant. Son regard était d'un noir obscur. Je fis un pas en arrière. J'étais bloquée par la porte. Elle me fit un sourire sadique, et me dit-elle en disparaissant : « Inutile .»
J'entrais dans la chambre, paniquer. Essayant même de reprendre ma respiration.
Où étais-je tombée ? Qui était-elle, tout comme lui ? Qui était-il réellement ? Là, juste un mot résonna en moi : Vampire.
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Alex.
FantasyUne jeune femme , malade, va aider et faire la connaissance d'un sans domicile. Suite à cela, elle n'imaginait pas un seul instant tout ce qui allait se produire.
