Alex.

6 - Que faire ?

La voiture s'arrêta, j'ouvris alors les yeux. Nous étions devant un hôtel assez miteux, du moins de l'extérieur.

Et malheureusement pas que de l'extérieur. L'hôtelier nous donna une chambre au premier étage, avec un lit double. C'était bien ma veine. En plus je commençais à avoir froid et faim. Nous sommes donc montés dans la chambre. Elle était minuscule et sale, avec une minuscule salle de bain, en gros ça ressemblait à une armoire dans lequel on avait placé un robinet que ce soit pour la douche comme pour le minuscule lavabo. Par contre il y faisait très chaud. A oui, sans oublier la télé au mur.

— Je vais faire un tour et te ramène quelque chose à manger, tu veux quoi ? me demanda Alex fixant l'extérieur.

— Je ne sais pas trop, mais où sommes-nous ? Pourquoi on s'est arrêté ici ?

— Dis-toi simplement que tu vas faire un long voyage. Pour le moment nous n'avons roulé qu'à peine sept cents kilomètres, et qu'il faut faire la même chose cinq fois de suite.

— QUOI ? Tu rigoles ? Mais pourquoi faire ? demandais-je étonné.

— Pour l'instant pas de question, OK. Je te laisse tranquille, fais-en autant!me dit-il. Bon alors tu veux quoi à manger ?

— Je ne sais pas trop. Des gâteaux, sandwich poulet et un jus de fruit. Voilà. Oh et attend , lui Dis-je... quand je sortis mon portefeuille. On fait 50/50, OK.

— Tu es bête ! Bon, tu fermes bien derrière moi, et tu ne fais aucune bêtise en mon absence.

— Oui papa, lui répondis-je.

Il sortit de la chambre et je fermais la porte comme il me l'avait demandé. Je ne me sentais pas du tout à l'aise dans cet endroit. À chaque bruit j'avais peur. Je mis la télé, qui n'avait que pour seul programme le sport, une chaîne enfant et une chaîne X. Merveilleux quand on se retrouve coincer avec un pseudo meurtrier fou.

Je finis sur la chaîne enfant, en espérant qu'Alex ne m'ait pas abandonné dans cet endroit. Quand je me dis alors que cela pouvait être totalement possible. Après tout, qu'est-ce qui me prouver que ce qu'il était en train de faire était vrai? Cela se trouve, l'hôtelier était son complice. Il avait peut-être tout manigancé. Qu'est-ce que je devais faire ? Rester ici réellement à l'attendre, mais à l'attendre pourquoi ? J'allais peut-être être sa prochaine victime. En fais, il est parti peut-être pour allez chercher d'autres hommes? Rien que dis penser, je commencer à avoir froid malgré la chaleur. Je finis par me lever du lit, où je m'étais allongée, puis finis par ouvrir la porte. J'allumai alors le couloir de l'étage, puis ensuite l'escalier. Je commençais à descendre le plus discrètement possible en écoutant attentivement les lieux. J'étais enfin arrivée devant la porte d'entrée quand j'entendis un bruit de voiture.

— Et merde ! Euh... non, attend, me dis je.

C'était peut-être une opportunité. Sans aucune hésitation, je sortis malgré le froid glacial extérieur, vers mon pseudo sauveur, mais je descendis vite de mon nuage. Je vis alors Alex devant moi avec des sacs à la main.

— Dit, heureusement que je t'ai demandé de ne pas ouvrir! me dit-il, me donnant un sac.

— Désolée, mais... j'avais faim! Lui dis je.

Je dus remonter dans cette maudite chambre, bien sûr avec lui. Une fois à l'intérieur, il posa les sacs qu'il tenait, ainsi que le mien sur le lit.

— Vas-y, fait toi plaisir, me dit-il.

— Et toi tu ne manges pas ? Je sais que tu dois avoir un régime particulier, mais quelques fois, faire des exceptions ce n'est pas mauvais.

Il ne répondit pas, il s'assit juste au bout du lit par terre, à contempler par la seule grande fenêtre, l'extérieur.