Alex.

4 - une étrange Colocation

Puis je regardais alors le sac des médicaments, il y en avait pour au moins un mois. Je regardais alors mon argent, rien n'avait bougé.

— Il ne les a quand même pas payés ?

La nuit tomba rapidement, ainsi que les ambulances passaient très souvent. Je n'aimais pas trop cette période, car d'un côté mes migraines étaient affreuses et de l'autre, le bruit incessant des sirènes amplifier ce mal-être. Mais bon, vu le loyer je ne devais pas me plaindre. Juste prendre une dose plus grande de médicament.

Et puis un soir, très tard , alors que j'étais en train de regarder un film, je me mis à entendre des bruits étranges dans la nuit, puis des cris. Je finis par couper le son pour comprendre d'où cela venait. En fais, cela provenait de la forêt. Cela me terrifia,surtout qu'il n'y avait pas eu beaucoup de circulation ce soir-là.Et à la fin de mon film, je fus surprise par les bruits dehors. Je me levais pour allez voir à la fenêtre ce qui se passer. C'est alors que je vis le clochard se battre avec un autre homme. Je n'avais jamais vu un tel combat, du moins aussi féroce. Leurs sangs giclés de partout, et leurs vitesses de combat étaient impressionnants. L'homme qui se battait contre le clochard avait une très belle allure. Il était habillé dans une sorte de combinaison noire brodée de fil rouge et or. Mais vu qu'il commençait à neiger, je ne voyais pas clairement comment il était. Par contre j'arrivais à entendre un peu ce qu'il se disait.

— Tu dois te rappeler! dit l'homme

— Je ne peux pas ! Je ne sais pas...c'est fini.

— Tu fais partie des nôtres. Tu ne peux pas rester ici indéfiniment !

— Alors c'est NON!

— Tu dois te reprendre. Tu peux le faire!

— Ne me faites pas rire ! De toue manière, je suis MORT ! »

Le combat se termina, quand l'homme fit une entaille profonde avec son poignard sur le clochard. Celui-ci s'effondra.

— Nous n'en avons pas fini, mais je te laisse ici pour le moment. Réfléchi bien ! fit l'homme en combinaison.

Puis il partit dans la nuit et dans le brouillard.

C'était totalement irréel. Je n'en revenais pas de ce qui venait de se passer. Je finis par descendre et allais le voir. Il avait l'air vraiment mal en point.

— Allez debout, s'il vous plaît ! Aidez-moi un peu, lui fis-je en passant mon bras sous le sien. Il finit par se relever, un peu .

— Qu'est-ce que vous faites là ? Laissez-moi...me dit-il. Mais pour une fois,il n'eut pas le temps de finir sa phrase que je commençais à mon tour à le guider jusqu'au studio.

Arriver avec beaucoup de mal chez moi, il se vautra sur le clic-clac.

— Doucement,vous allez finir par le casser ! plaisantais-je.

L'entaille,qu'il avait cette fois-ci, était plus impressionnante que le coup de couteau de la dernière fois.

— Suis désolée, mais je vais devoir vous retirez votre sweat, rougissais-je. Il avait toujours les yeux fermés.

Je commençai donc par lui enlever le sweat, en le tirant par le haut.Son odeur était indescriptible. Elle était tellement forte que je le mis immédiatement dans un sac à linge sale. Puis, je vis les différentes traces de sang sur le tee-shirt blanc manche courte. Je vis alors des tatouages un peu celtiques. Mais surtout, je fus frappé par sa musculature. Il était vraiment un sportif. Voire même un sportif de haut niveau. Je commençais à remonter son tee-shirt,quand il me prit ma main.