Dead by daylight-One Shot

Jake Park One Shot spécial

Les gémissements de douleur n'avaient toujours pas cessés et pourtant l'esprit de Jake semblait les avoir oubliés, à la place il entendait une légère berceuse. Une berceuse faible difficile à entendre normalement mais elle résonnait dans la tête du garçon se répétant lentement à un rythme toujours identiques... Les yeux du garçon se fermèrent sous le doux et amer son de cette berceuse engourdissant son corps sans défense.

Jake avait les yeux fermés lorsqu'il sentit un souffle rauque dans son dos et la berceuse sembla plus proche, plus forte. Le brun ne savait pas quoi faire car ces yeux étaient clos et que son envie de s'enfuir semblait effritée avant de se répandre dans l'air ambiant, disparaissant complément de sa tête à présent lourde et douloureuse. Il sentit le même frisson dans son échine que plus tôt sur le tronc d'arbre et il se se remémora les événements récents.

L'ombre le poursuivant n'était qu'une bribe d'obscurité, la noirceur de la forêt était plus effroyable et pourtant Jake la regardait en face sans ciller. Les serpents venimeux dans les bois ne faisait pas peur au garçon non plus alors pourquoi courir en voyant cette ombre ? Jake rouvrit les yeux se rendant compte qu'il n'avait pas besoin de craindre l'inconnu.

Le brun s'élança brusquement dans la chambre et claqua la porte derrière lui. Ayant déjà visité la pièce il se souvint de ce dont il avait besoin et aussi tôt et il poussa un meuble contre la porte pour la bloquer. Si la bête était aussi violente que l'imaginait Jake elle pourrait exploser la porte mais en attendant cela lui laisser quelques minutes. Jake s'agenouille brusquement faisant craquer ses genoux et il palpa rapidement le parquet jusqu'à remarquer un léger trou dans le sol. Il se précipita vers la table de nuit et fouilla rapidement les tiroirs pour trouver une petite clé, minuscule dans sa grande main d'homme robuste.

Jake avait une mission et il était déterminé. Il rentra calmement la clé dans le trou du sol qui devait être une serrure et un léger cliquetis se fit entendre avant qu'une trappe s'ouvre dans le parquet. Il descendit les escaliers de bois en vitesse pour se retrouver dans une pièce non-éclairée. Heureusement pour lui Jake avait une lampe torche donc après avoir silencieusement refermer la trappe il alluma sa lampe.

Il ne s'attendait pas à voir ça.

Une petite fille aux courts cheveux bruns était solidement accrochée aux murs avec des cordes. Elle lui jeta un regard suppliant mais Jake baissa les yeux pour voir le sol. Sur le sol reposaient des dizaines de masques d'animaux tous différents ainsi que des poupées et des livres de conte. Après son analyse le garçon s'élança vers la fillette qui avait une visage déchiré par la douleur marqué de cicatrices sanguinolentes. Grâce au couteau qu'il gardait sur lui Jake pût couper les cordes et libérer la petite fille. Celle-ci se réfugia rapidement dans ses bras et Jake comprit par la suite pourquoi.

Dans la pénombre de la pièce étaient allongés sur le sol trois cadavres de petites filles en pleine putréfaction. Jake plaqua sa main sur sa bouche et réfléchit. Il n'était pas spécialement choqué par cette scène puisqu'il avait l'habitude de voir des cadavres d'animaux abandonnés dans les sentier de la forêt.

Il s'étonnait, comme bien souvent en pareil cas, que la scène eût l'ait à ce point irréelle, si particulière et ridiculement il ne pût s'empêcher de rire nerveusement face à la situation propice. La chair pourrie, les vêtements souillés et en haillons c'était la scène macabre qu'était obligé de voir le garçon et pourtant il n'en eût pas la nausée. Jake ne trouvait pas cette scène extraordinaire après tout, la mort avait prit ces fillettes c'étaient le fin mot de l'histoire mais un corps si jeune ne devrait pas finir ainsi, personne ne méritait ça et rien n'aurait pût justifier cela aux yeux de Jake. Ce n'était pas juste un tas feuilles mortes en décomposition, non, c'était bel et bien des cadavres rongés par les rats et les vers. Dans une comédie la réaction de ce garçon serait dites de burlesque mais dans la réalité c'était tout sauf ça, tout était absurde. Il sentit le corps chaud de la seule vie allumée à part la sienne et il dût réfréner l'envie de vérifier si c'était bien des cadavres, cela en était sans doute.

Jake baissa les yeux et caressa doucement les cheveux de la petite fille dans ses bras avec un air compatissant. Il inspecta le visage de la brunette est y vît une blancheur inouïe, un teint livide inhumain, elle n'a plus cette peau rosâtre qu'on les fillette puisqu'elles ont été cirées et effacés par la mort impitoyable. Elle est si jeune. Cette réalité revient toujours à l'esprit du garçon. Si pure, si innocente mais traumatisée et sûrement condamnée à une vie d'errance. Ainsi est la triste réalité et un moment Jake se demanda s'il n'aurait pas dût partir sans la sauver car après tout sa vie serait peut-être même plus douloureuse que la mort qui l'attendait. Elle ne fera que retourner en poussière comme tout les autres et Jake regrette maintenant car il ne pourra rien faire pour elle à présent.

La bête, l'ombre ou quel nom absurde a-t-elle, la créature hurlait de colère et explosa la trappe comme l'avait attendu Jake. Une hache fût lancer au sol et le garçon la regarda avec une telle neutralité qu'elle en devenait effrayante. Le garçon vit la lueur du soleil venant de la sortie reflétait sur la trappe lui rappelant sa paisible vie sous les arbres et le ciel ensoleillé,l'apaisant par conséquent. Il se tourna, dos à la hache sur le sol et serra contre lui l'enfant en espérant être téléporté loin de là.

Encore une fois la berceuse retentit et il comprit qu'elle serait liée à sa vie pour toujours quoi qu'il fasse. La douleur le frappa d'abord au crâne avant de se répandre dans tout son corps passant dans chaque membre à la manière d'un courant électrique. Mais sa douleur ne dura guère et, bientôt évanouis il tomba sur le sol couvert de sang avec la petite fille dans ses bras, la berceuse continuant de résonner dans la pièce faisant écho entre les quatre murs.

Lorsque Jake se réveilla dans un endroit inconnu sans aucun souvenir des récents événements. Il était au sol sur de l'herbe fraîche près d'une machine à la forme singulière. Un générateur. Et dans ses oreilles bourdonnantes ses battements de cœur s'excitaient. Peu importait le danger, où ce qui le chassait, il devait gardé une longueur d'avance. Lutter, se fondre et s'adapter. Il s'approcha accroupie du crochet à viande à sa gauche et se mit instinctivement à le saboter avec son air calme habituel.