Hetalia - Arrêtez !

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Résumé :Pour la deuxième fois il fait noir. Pour la deuxième fois elle voit cet homme. Pour la deuxième fois elle va lui parler. Pour la deuxième fois Yougoslavie se retrouve au porte de la mort. Pourtant c'est la première fois qu'elle a aussi mal, la première fois qu'elle se sent aussi déchirée.

Je vous en supplie, arrêtez !

_

Il fait noir.

Noir.

Et il fait froid aussi.

Froid.

C'est par ses deux mots que se définissait cet endroit.

Noir. Froid.

Cet endroit elle le connait. Cet endroit elle l'a déjà vu. Ici sont les portes de la mort.

Obscurité. Givre.

Pour la deuxième fois elle y fait face mais pourtant c'est la première fois qu'elle se sent aussi déchirée. Aussi meurtrie de l'intérieur.

Noir. Froid.

Elle s'approche des portes. Peut-être que si elle meurt, tous sera fini.

Obscurité. Givre.

Mais les battants restent obstinément clos. Ils refusent. Ils refusent de la laisser mourir. Elle refuse. Elle refuse de la laisser partir.

Noir. Noir. Froid. Froid.

Elle se laisse glisser contre la porte et elle pleure. Elle tremble. Elle a froid. Elle a mal. D'un mal qui la ronge et la déchire sans qu'elle ne puisse rien y faire.

Douleur. Douleur ! DOULEUR !

« Arrêtez. »

Obscurité. Obscurité.

« Arrêtez. »

Givre. Givre.

« Arrêtez ! »

Douleur. Douleur.

« Je vous en supplie ! Arrêtez ! »

NOIR ! FROID ! DOULEUR !

.

.

.

Chaleur. Douceur. Réconfort.

« Je ne pensais pas te revoir. »

Chaleur.

« Moi j'étais sûre de revenir ici. »

Douceur.

« Tu as mal ? »

Réconfort.

Un sanglot. « Oui. Très. »

Soutient.

Quelqu'un a ses côtés. « Je sais. Moi aussi j'avais très mal. »

Silence. Silence. Silence.

Pleurs.

« Je veux qu'ils arrêtent. Je veux qu'ils me laissent partir. »

« Ils ne le feront pas. »

« Je sais mais je le veux. Je veux qu'ils arrêtent. »

« Ils ne s'arrêteront pas. »

« Mais il faut qu'ils s'arrêtent. »

« Non. Il faut qu'ils continuent. »

« Ils font tous détruire. »

« Mais c'est nécessaire. »

« Ils font se détruire. »

« Mais ensuite ils se reconstruiront. »

Regret. Regret. Regret.

« J'aurais dû l'empêcher. »

« Tu n'aurais pas pu. »

« J'aurais dû essayer. »

« Cela n'aurais servi à rien. »

« Je ne veux pas qu'ils se battent. »

« Mais ils doivent se battre. »

Pleurs. Douleur. Tremblement.

« Et ils n'arrêteront pas de se battre tant qu'ils n'auront pas fini. Quand tous sera détruit, quand il ne restera rien. Alors ils reconstruiront tous. Peut-être pas en mieux. Peut-être pas en plus beau. Mais ils reconstruiront quelque chose de nouveau. Et leur fondation ce sera toi. Ce sera toi et ta souffrance. Toi et leur souffrance. Et ce sera une fondation puissante qui restera longtemps, jusqu'à ce qu'on la détruise elle aussi. Car notre monde évolue ainsi. En détruisant et en reconstruisant sur les ruines.

Ils n'arrêteront pas de se battre tant qu'ils n'auront pas tous donné. Pas tant qu'ils n'auront plus rien à regretter. Les regrets qui viendront après seront faux. Car après quand tous sera fait il n'y aura plus rien à regretter. Quand tous ne sera que gravats il n'y aura plus rien à regretter. Alors tous sera fini. Alors tu partiras. Alors tu nous rejoindras.

Seulement quand tous sera fini. Seulement quand tous sera détruit. Seulement quand il n'y aura plus rien à regretter. »

Noir.

Froid.

Obscurité.

Givre.

Douleur.

Pleurs.

Regret.

Noir. Froid. Obscurité. Givre. Douleur. Pleurs. Regret.

Mort.

___

Petit OS pas très joyeux sur la mort de Yougoslavie de son point de vue. Si je dit dans le texte que c'est la deuxième fois qu'elle est face aux portes de la mort c'est parce que le Yougoslavie avait déjà était dissoute une fois avant d'être reformé.

Juste que pensez-vous du petit résumé que je met avant le texte ? Ca vous va ou vous voulez que j'arrête ?

Recueil de tous et n'importe quoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant