Tu m'appartiens!

Chap:10

Les roses scintillaient, elles se reconnaissaient entre elles. Hermione se demanda pourquoi ce phénomène ne s'était pas produit avant ?

Sans qu'ils s'en rendent compte ils s'étaient rapprochés, la chaleur du corps de Drago se communiquait au sien. Elle soupira de bien être, une agréable torpeur s'empara d'elle. Leurs corps étaient scellés l'un à l'autre. Leurs chaleurs se répercutaient entre leurs deux corps.

Plus ils passaient de temps ensemble et plus leurs sens s'éveillaient comme s'ils étaient en couple et qu'ils apprenaient à se découvrir. Hermione rougit en voyant le regard de braise que lui adressait Drago. Le désir qu'il avait d'elle faisait luire son regard, et elle aurait pu parier que son regard avait exactement la même intensité.

Il la serra contre lui et elle enfuit son nez dans son cou, humant son odeur. Le bien-être qui s'emparait d'elle était réconfortant, et elle avait envie que ça continue.

Mais elle réussit à retrouver ses esprits et elle s'en alla en courant. Le parc défilait sous ses yeux sans qu'elle ait conscience que des larmes coulaient sur ses joues, que le froid de l'hiver la faisait frissonner. Elle finit par s'arrêter contre un arbre, le souffle court et les membres tremblants.

Si jamais elle ne trouvait pas de solution à ce problème, ils resteraient liés pour le reste de leur vie ? Le retour jusqu'au château se fit sur un rythme plus calme, calme qui lui permit de réfléchir tranquillement. La nuit était déjà noire quand elle arriva, elle partit dîner dans la grande salle.

Elle avalait son repas sans grande conviction, il lui fallait retourner à la bibliothèque, il fallait qu'elle trouve le sort en question puis le moyen de le briser. Tout sort à forcément un contre sort. Quand Harry, Ginny et Ron partirent se coucher, elle se dirigea vers la bibliothèque. Elle chercha des livres de sorts mais n'en trouva aucun qui avait pour effet de vous lier à votre pire ennemi, et de vous faire ressentir du désir pour lui. Non elle trouva des filtres d'amour, d'attirance, de séduction, de désir, de soumission, d'appartenance mais rien qui ne faisait mention d'une rose.

Finalement, dépitée, elle retourna dans sa chambre, toutes ses camarades de classe dormaient. Epuisée, elle enleva son uniforme et se glissa entre les draps seulement vêtus de ses sous-vêtements, elle eut à peine le temps de poser sa baguette sur la table de nuit qu'elle glissait dans un sommeil profond.

***

Elle avait chaud, trop chaud. Et puis elle se sentait lourde, comme si elle avait trop mangé la veille et qu'elle n'arrivait pas à digérer. En ouvrant les yeux, elle découvrit que l'aube se levait à peine, il lui restait au moins une heure et demie avant qu'elle ne soit dans l'obligation de se lever.

Elle s'étira et se retourna vers le centre de son lit. Elle étouffa le cri d'effroi et de surprise qui montée à sa gorge. Prenant sa baguette, elle ferma les rideaux et lança un sort d'insonorisation. Une fois ceci fait, elle se plaça à califourchon sur l'homme qui s'était introduit durant la nuit dans son lit.

-Debout Malefoy !

Sa baguette sous la gorge, elle le regarda se réveiller. Il ne cria pas mais saisit ses bras pour la renverser. Visiblement il n'aimait pas la soumission.

-Qu'est-ce que tu fous dans mon lit Granger ?

Elle soupira et se serait taper la tête contre sa main si celle-ci n'était pas retenue contre le matelas. Bien évidemment il n'avait pas assez de présence d'esprit pour se rendre compte que les rideaux étaient rouges plutôt que verts.

-Non c'est toi qui est dans mon lit, donc c'est à toi de me donner des explications.

Il la lâcha enfin et s'assit à côté d'elle, il ne savait même pas ce qu'il venait faire ici. Pourtant il était bien dans le lit d'Hermione mais il n'avait aucune façon de savoir comment il s'y était pris pour y rentrer. Surtout qu'il savait parfaitement que le dortoir des filles était inaccessible aux garçons, donc il avait contourné l'interdiction.