Chapitre 5

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Après avoir trouvé ce qu'il me fallait, et fermé la porte du hall des toilettes (qui, comme par hasard ne ferme pas à clef), j'enlève mon haut ainsi que mon bas, et je vois les dégâts dans le miroir: mes cheveux attachés en chignon sont entièrement recouvert de rouge, ma peau également, puisque c'est passé en travers des vêtements. Même mes sous-vêtements sont tâchés de rouge! C'était un nouvel ensemble, et beige en plus! Avec l'aide d'un gant toilette nouvellement trouvé, et d'un gel douche à la vanille (mon préféré, je me lave toujours avec celui là!), je frotte énergiquement mon corps, rince, puis frotte encore. Après quelques minutes, j'ai le visage et le corps tous propres, mais mes sous-vêtements sont toujours tachés. Tant pis, je dois les laisser je n'ai pas le choix. J'essaie tant bien que mal de retirer les élastiques retenant mon chignon bien serré, mais j'ai peur de me mettre de la peinture plein la nuque et les bras. Arrgt mince! J'aurais du commencer par ça! Je n'ai pas bien réfléchi, pour ce coup.

_Bon alors tu..
Je lâche un cri de surprise et cache directement mon corps à moitié nu en me retournant. La honte!

_Cullen! Tu ne pouvais pas prévenir! Sors!
_Je ne pouvais pas savoir que tu serais ... comme.. comme ça! C'est ta faute Walker!

Cependant il ne bouge pas. Que fait-il?! Je tourne la tête, et le vois me reluquer.

_Non mais je t'en pris! Matte moi! Pervers! Criai-je, énervée.
_Benh excuse moi mais wow.. j'aurais jamais cru que tu cachais ce genre de corps..

Je ne sais même pas quoi répondre. Je sens que j'ai mortellement rougis. Si je pouvais creuser un trou et m'y enterrer, je l'aurais fait.

Point de vue de Tyler:

Wow. Je n'en crois pas mes yeux. La petite sainte cache un corps de mannequin! Elle a un de ces fessier! Seigneur! J'aurais du y déposer les yeux avant, je l'aurais remarqué plus tôt! Et j'ai eu le temps de voir le devant quelques secondes et, bon sang! J'ai chaud. Non, n'importe quoi. Je dois me reprendre, c'est mon ennemie. En plus elle n'à même pas répondu, ce que je peux comprendre. Qu'est-ce qu'il m'a pris de dire ça?!

Le silence est gênant. Je ne sais pas comment me sortir de cette situation embarrassante, et cherche donc n'importe quoi à dire...Sans même pouvoir empêcher mes lèvres de prononcer ces mots, je lui demande:

_Heum, tu.. tu as besoin d'aide pour tes cheveux? Ils ont l'air longs...

Non mais c'est quoi encore ça? Pourquoi je lâche ce genre de trucs inutiles et niais?! Et je ne veux pas l'aider! N'importe quoi! Jamais de la vie!
Elle se retourne un peu, ses joues rouges pivoines, et hoche la tête. Elle semble tout de même méfiante.

_Je.. je n'arrive pas à retirer les élastiques, me dit-elle timidement.
_Attends, je crois savoir quoi faire!

Je pars chercher une paire de ciseaux en rayon, très nerveux. Je n'arrive pas à croire que ce soit déjà la deuxième fois que je l'aide. Je dois réellement arrêter ça! Je trouve des grands ciseaux de cuisine, ça devrait faire l'affaire. Je reviens donc, et voit qu'elle est toujours dos à moi. Il semblerait qu'elle ait oublié de nettoyer certaines parties de son dos, ou qu'elle n'a sans doute pas réussi à les atteindre, puisqu'il lui reste du rouge. Je m'approche donc, le cœur battant un peu trop vite, et commence à lui couper les élastiques tout en tenant ses cheveux pour ne pas qu'ils tombent et salissent  d'avantage son dos.

_Voila, approche toi plus du lavabo, et abaisse la tête. Elle me regarde étonnée. Quoi? J'ai l'habitude, j'ai déjà dû laver les cheveux de ma petite sœur plusieurs fois de cette façon. Je vois qu'elle paraît encore plus surprise. Elle avait peur des douches! Je me justifie. Elle paraît convaincue et abaisse la tête.

J'ouvre le robinet et commence à rincer ses cheveux.

_Pourquoi avait-elle peur des douches? demande t-elle, la voix un eu étouffé par le bruit de l'eau.

_On n'a jamais vraiment su. Je crois que c'est dû à cette fois où, nous l'avions laissé deux jours chez ma grand-mère. On avait pas le choix, nous allions en Weekend en Espagne, et elle était bien trop petite, elle avait genre...huit mois. Bref, et ma grand-mère n'avait pas de baignoire, seulement une douche. Elle a donc du laver ma sœur de cette façon, bien qu'elle ait fait très attention, ça a du la traumatiser, de voir cet énorme jais d'eau lui atterrir dessus.... Je pense que c'est resté, même si elle ne s'en souvient pas, le traumatisme est encore là. Bon, maintenant elle en a moins peur, mais il faut encore que ma mère soit derrière la porte au cas ou, ris-je, légèrement amusé.

Walker rit également, d'un petit rire cristallin.

Ses cheveux étant désormais bien mouillés, je verse un peu du shampoing qu'elle avait pris plus tôt, dans sa chevelure, avant de masser et frotter sans oublier aucune partie. C'est absolument gênant...laver les cheveux de celle que je déteste le plus sur terre...

Ça a prit une quinzaine de  minutes mais ses cheveux sont enfin propres. J'ai remarqué qu'ils sont incroyablement doux, même mouillés. Nous n'avons plus lâché un seul mot, il faut dire que l'on est pas habitués à faire ce genre de choses. Je ne sais même pas pourquoi j'ai fais ça, et je n'en reviens toujours pas.
Elle s'essuie les cheveux, et je crois qu'elle a oublié comment elle était "habillée"... parce qu'elle ne se cache pas, et s'essuie énergiquement le crâne. Elle a de beaux seins, et dire que je les pensais tous petits. Elle a même de légers abdos visibles, ainsi que des fines cuisses bien galbées. Ferait-elle du sport? Si elle n'était pas le rat de Walker je lui aurait sauté dessus! Je me rends soudain compte qu'elle ne bouge plus, et me fixe, le visage rouge de gêne:

_Ow heu! T'as fini! Super! Dis-je, tel un parfait idiot. J'ai honte et je vois qu'elle aussi. Elle commence à enfiler une blouse, j'en profite donc pour retirer mes vêtements. ça va faire un bien fou de se débarrasser de cette fichue peinture!

_Mon dieu mais Cullen! Attends que je sois partie! Cri t-elle en posant sa main contre ses yeux.
_Quoi? T'as jamais vu un aussi beau garçon en caleçon?
_Pauvre con.

Elle sort, et son odeur de vanille me vient au nez. J'avais déjà senti qu'elle sentait la vanille, et j'ai toujours aimé son odeur, mais je ne l'avouerais jamais. C'est juste que j'aime la vanille! Pas SON odeur. Juste la vanille.
Je me lave à mon tour, en vitesse, et enfile une blouse aussi.

Dans les étoiles   [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant