ces tourments que sont ma tête qui pense

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Le titre est extrait de PVP de Therapie TAXI. Ce texte est inspiré de cette chanson.

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-literharry

TW : alcool — sexe — solitude

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Alors que l'alcool coule à flot, je rêve de tes lèvres sur les miennes. La musique est beaucoup trop forte. Le rythme est beaucoup trop rapide. J'ai la tête qui tourne. Du rose. Du rouge. Du bleu. Du vert. Du noir. Partout.

Alors que l'alcool coule à flot, je rêve de tes mains dans la chute de mes reins. Je te connais, elles ne resteraient pas en place. Elles remonteraient vers ma nuque avant de longer d'un frôlement de doigt ma colonne vertébrale. Elles continueraient leur découverte jusqu'au bas de mon dos, jusqu'au bas de ma robe, jusqu'à se glisser sous le tissus, jusqu'à les sentir caresser ce tatouage qui entoure ma cuisse et que tu aimes tant. J'ai la tête qui tourne rien qu'à imaginer ton contact sur ma peau. Dans le noir, tu découvriras mon corps.

Alors que l'alcool coule à flot, je rêve d'une danse avec toi. Je veux que nos corps suivent le même rythme l'un près de l'autre. Je veux que tu guides mes pas. Un pas après l'autre. Ta jambe se glisse entre les miennes. Un pas après l'autre. Mes yeux qui se perdent dans les tiens. Tu me fais tourner. Un pas après l'autre. Une danse sensuelle. Sous le rose. Sous le rouge. Sous le bleu. Sous le vert. Dans le noir.

Alors que l'alcool coule à flot, je rêve que nous parlions ensemble. La musique est beaucoup trop forte. Je t'entends à peine. Tu te colles plus près de moi, ta cannette à la main. Tu te penches vers mon oreille. Ton souffle dans le creux de mon oreille. Des frissons qui parcourent ma peau. Tes lèvres qui frôlent par moment ma peau. Les effluves de l'alcool dans ta voix. Tu me raconteras tes rêves, tes souvenirs, tes espoirs. Tu me raconteras ta vie. Je rirai parfois. Tu me regarderas en souriant. J'ai la tête qui tourne tant je t'imagine près de moi. Tant j'imagine ton sourire éclatant de blancheur, le seul visible alors que ton visage est dans le noir.

Alors que l'alcool coule à flot, je rêve de tes yeux qui ne regardent que moi. La musique est beaucoup trop forte. On l'entend même dehors. Tu ne quitteras pas du regard chacun de mes gestes devenus mécaniques qui portent à mes lèvres ma cigarette. Tes yeux s'attarderont sur mes lèvres. Sur mes doigts. Sur ma nuque. Sur mon épaule. Sur mon bras. Sur mon coude. Sur mon poignet. Sur mes doigts. Sur mes lèvres. Sur mes lèvres. Sur mes lèvres. Tu t'avanceras. Sur mes lèvres. Tu les fixeras. Sur mes lèvres. Tu te pencheras. Sur mes lèvres. Un regard vers mes yeux. Rompt la distance. Sur mes lèvres. J'ai la tête qui tourne. Le rose de tes lèvres. Le rouge des trombinoscopes dans la maison. Le bleu de tes yeux. Le vert de ta boisson. Le noir de la nuit. Partout.

Alors que l'alcool coule à flot, je ris seule. Un verre rempli d'un liquide douteux dans une main, une cigarette bien entamée dans l'autre. Je ris fort. La musique est beaucoup trop forte. Mon rire est brisé. Le rythme est beaucoup trop rapide. L'alcool dans mon corps fait battre mon corps trop fort. Ou alors ce sont mes rêves qui ont cet effet-là. Mes joues sont rougies à cause de lui. Ou alors ce sont mes rêves qui ont cet effet-ci. J'ai la tête qui tourne. Mon rire résonne. La musique hurle. Le sol tremble. Il se dérobe sous mes pieds. Il se fend sous mon poids. Un verre qui éclate sur le sol. Le rose du liquide. Le rouge de mes joues. Le bleu de ma robe. Le vert de mes escarpins. Le noir de mon cœur.

Alors que l'alcool coule à flot, je pleure. La musique est beaucoup trop forte. La chaleur de mes bras autour de mes genoux me rappellent comme je suis seule. Seules mes mains touchent ma peau. Les couples sur la piste de danse me rappellent comme je suis seule. Leurs pas qui s'enchaînent sur la piste de danse me rendent malade. Ma propre voix dans ma tête fait redoubler mes larmes. Ce n'est pas la tienne qui chuchote dans mon oreille, seulement moi qui essaie de me rassurer. Tu ne me regardes pas, jamais. Je suis la seule de nous qui regarde l'autre. Je bois tes geste. Je me nourris de tes paroles, de tes souffles. Je ne peux détacher mes yeux de toi. J'ai mal. Si mal. Mon cerveau s'invente des illusions. Il s'invente des sourires et des murmures. J'ai la tête qui tourne. J'ai la tête qui souffre. Ta peau si pâle dans le noir.

Alors que l'alcool coule à flot, je rêve de tes lèvres sur les miennes. Pourtant, ce ne sont pas les miennes que tu embrasses. Ce sont les siennes. Alors que l'alcool coule à flot, je rêve de tes mains dans la chute de mes reins. Je te connais, elles ne resteraient pas en place. Elles remonteraient vers ma nuque avant de longer d'un frôlement de doigt ma colonne vertébrale. Elles continueraient leur découverte jusqu'au bas de mon dos, jusqu'au bas de ma robe, jusqu'à se glisser sous le tissus, jusqu'à les sentir caresser ce tatouage qui entoure ma cuisse et que tu aimes tant. Pourtant, ce ne sont pas sous ma robe que tu glisses tes doigts. Tu glisses tes doigts sous sa chemise, caressant son torse musclé. Tu découvres toutes les parcelles de sa peau dans le noir. Alors que l'alcool coule à flot, je rêve d'une danse avec toi. Pourtant, ce ne sont pas nos pas qui suivent le même rythme, mais tes pas qui suivent son rythme. Alors que l'alcool coule à flot, je rêve que nous parlions ensemble. Ton souffle dans le creux de mon oreille. Des frissons qui parcourent ma peau. Tes lèvres qui frôlent par moment ma peau. Les effluves de l'alcool dans ta voix. Ce n'est pas ta peau qui frôle la mienne, ni ton souffle contre mon oreille. Non, c'est à lui que tu fais tout cela. Alors que l'alcool coule à flot, je rêve de tes yeux qui ne regardent que moi. Pourtant ce n'est pas moi que tu regardes. C'est lui. J'ai la tête qui tourne. Tu m'as dit que tu aimais les garçons et que ce n'est pas possible pour nous deux. J'avais la tête qui tournait. J'ai la tête qui tourne. Tu as raison après tout, il est beau. Du rose sur sa chemise. Du rouge vous éclaire. Du bleu dans tes yeux. Du vert dans les siens. Du noir dans mon cœur. J'ai mal au cœur. Ça me fait du bien d'avoir mal. J'ai la tête qui tourne. J'ai le cœur qui tourne. Qui s'échoue sur la piste de danse. Tes pieds le piétinent. Tu me souilles sans le savoir. Tu me brises sans le voir. C'est involontaire je le sais. Juste une danse avec toi. Juste un frôlement de toi. J'ai la tête qui tourne. Beaucoup trop. Un éclat de verre. Un éclat de douleur. Un éclat d'amour. Le rose de l'amour. Le rouge dans mes yeux, le rouge sur mes lèvres. Le bleu de tes yeux, le bleu de ma robe. Le vert de ta boisson. Le noir. Partout.

Alors que l'alcool coule à flot, je rêve de tes lèvres sur les miennes. La musique est beaucoup trop forte. Le rythme est beaucoup trop rapide. J'ai la tête qui tourne. Du rose. Du rouge. Du bleu. Du vert. Du noir. Partout.

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