Texte 92

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Texte 92: 

Elle peut pas nous laisser seul ici, sa serait trop dur. Toute ma vie j’imaginais avoir une mère à mes cotés, qui s’occuperait de ses petits enfants, qui serait toujours présente parmi nous quoi. Mais voila qu’une lettre viens détruire tout ce que j’imaginais, rien qu’avec deux-trois lignes expliquant une certaine maladie. Ma mère allait mourir, peut être même avant d’avoir vu mon bébé et surtout avant d’avoir pu accoucher, j’aurais jamais connu mon demi-frère ou ma demi sœur. Alors je remet la lettre la ou elle était et je vais vers ma chambre, j’avais du mal à marcher, chaque pas que je faisait j’avais l’impression que j’allais m’écroulé sur le sol. Mais finalement je suis arrivée à ma chambre et je me suis allongée sur le lit, je pleurais toujours. D’ailleurs j’ai pleuré toute la journée, je ne pouvais pas m’arrêter c’était une sensation bien plus forte que moi, c’est comme si on m’arrachais le cœur et qu’on l’écraser la comme sa juste devant mes yeux, c’était vraiment horrible à supporter. Quelques heures plus tars Didier rentre à la maison avec Noah, qui lui dès qu’il entre à l’habitude de venir directement dans ma chambre et comme il sait pas ouvrir les portes encore normalement je lui laisse ouverte. Mais la je mettait enfermer dans ma chambre oui même à clé, je ne voulais voir personne, enfaite j’étais égoïste je me renfermer sur moi et empêcher Noah d’être heureux et de rester avec moi. Pourtant c’est pas sa faute, pourquoi le punir lui ? J’en sais rien, c’est surement pas voulu mais c’est comme sa. Puis en voyant qu’il ne pouvait pas entrer il a du aller voir son père, qui est venu à ma porte et a toquer.

Didier: Marie t’es la ?

Moi: (…) 

Didier: Marie répond moi stp je c’est que t’es la, sinon ta porte serait ouverte !

Moi: J’ai pas envie de parler va t’en stp !

Didier: Ok je comprends mais sache que tu peux me parler si ta envie !

Moi: (…)

Didier: Bon je m’en vais, je suis dans le salon si tu veut me parler.

Il appliqua sa phrase et s’en va donc dans le salon. Me laissant la dans ma chambre, toute seul entrain de pleurer et de m’apitoyer sur mon sort. Fin j’ai des raisons pour le faire mais tout de même faut continuer à avancer dans la vie non ? On ne vous l’a jamais dit que quand un proche meurs il faut être fort et continuer de l’avant ? Mais à quoi bon continuer quand vraiment tout s’écroule, ma mère s’est tout pour moi-même pas je peux imaginer qu’elle va mourir dans moins d’un mois, c’est tout simplement hors de question, ou alors je pars avec elle. Oui voila c’est peut être sa la solution, partir avec elle, quitter ce monde qui finalement n’est pas grand-chose quand on prend le temps d’y réfléchir. Mais sa voudrais dire de devoir laisser Louis, ma sœur, mon père, Morgane, Matéo, les jumeaux, Noah fin tous le monde quoi, c’est être lâche dans une situation qu’on ne peut pas gérer non ? Suis-je une lâche de vouloir partir avec ma mère ? Puis je fait une énorme valise de toute mes affaires et une autres de toutes les affaires du bébé qu’il aura besoin à la naissance. Je vais à l’arrêt de bus pour aller me réfugier quelques part. Et quand je suis dans le bus j’envoie un message à Louis « Mon cœur je sais ce qu’il y a écrit dans cette foutue lettre, t’avais raison, ma mère aussi je tiendrais pas c’est trop dur. Comment supporter une telle chose ? Savoir à l’avance quand sa mère va mourir, c’est affreux. Mais bon je vais pas continuer à m’apitoyer c’était juste pour te dire que je suis partis de chez moi, dans un endroit ou il prendrons soin de moi et du bébé ne t’inquiètes pas. Parce que je ne pourrais pas continuer à vivre dans cet endroit avec a mère qui me dira bonjour, au revoir comme si de rien était, je ne pourrais pas le supporter c’est bien au delà de mes forces, je suis désolé mon cœur. Bisous je t’aime. » Oui je vais aller dans un centre fait pour les ados enceintes, ils nous hébergent pour la grossesse et après jusqu’à qu’on soit majeur c’est super bien, puis comme sa, sa me permettra de rencontrer des jeunes de mon âge dans la même situation qui ne critiquerons pas au moins. Même pas quelques secondes après le message je reçois un appel, je regarde c’était Louis alors je décroche pas et j’éteint mon portable. Après quelques minutes de bus j’arrive à l’endroit ou se trouve le centre, je ne connaissais pas très bien le coin alors je demande à une femme qui avait l’air d’être sympa et de connaitre les lieux.

Moi: Bonjour, es que vous savez ou est le centre ******, svp ?

La dame: Oui jeune fille, c’est au bout de la rue la bas à droite puis vous marchez un peu et c’est l’immeuble qui a à gauche.

Moi: Merci

Donc je me met en route, je suis le chemin qu’elle ma dit et j’arrive enfin à destination, j’étais devant le centre j’hésitait à entrer ou pas. Tout à coup j’avais peur, mais bon je me dit que c’était la seul chose à faire. Alors je pris mon courage à deux mains et j’entre dans le centre. Je me dirige vers l’accueil et une femme très sympa s’y trouvait. Elle fit le tour de son comptoir me prenant par le bras et me posa pleins de questions auxquels je répondit puis elle m’emmena dans ce qu’elle appeler ma chambre. Pour moi ce n’était pas ma chambre, juste une pièce qui allait garder une pauvre fille enceinte qui allait pas bien jusqu’à qu’elle retrouve un peu d’espoir. Oui parce que je me sentait comme sa, une fille sans espoir, ma mère allait mourir et mon âme et mes envies avec. Bref, j’installais toutes mes affaires et je me m’assois sur le lit, je regardais le plafond quand je me suis mise à pleurer. C’était une douleur affreuse, rien de pire que de perdre sa mère, c’est à ce moment la que je venait de réaliser que j’avais vraiment tout perdu, enfin que j’allais presque tout perdre.

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Désolé de ne pas avoir posté hier! J'étais beaucoup occupé et donc, je posterai deux fois aujourd'hui! Aussi, il ne reste que quelques chapitres et c'est la fin... 

Chronique d'une ado ordinaire enceinte à 15ansOù les histoires vivent. Découvrez maintenant