scène 4

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Koïven ; Lyane ; Vale

Koïven ; Lyane ; Vale

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(Koïven entre dans la chambre de sa mère où sa sœur se trouve déjà. Elle marque un temps d'arrêt en voyant cela, mais vient tout de même s'agenouiller au chevet de Vale)

VALE
Oh, ma chérie... Si tu savais comme ta présence m'avait manqué durant toutes ces années... Je suis contente que tu sois enfin rentrée à la maison. Comment vas-tu ?

KOÏVEN
C'est plutôt à moi de vous poser cette question, mère. J'ai appris votre maladie en arrivant !

LYANE
Mais tu n'es pas venue la voir pour autant.

KOÏVEN
J'avais des choses à régler en premier lieu. Je suis venue dès que possible.

LYANE
Des choses plus importantes que la santé de notre mère ? Que sa mort prochaine ?

KOÏVEN
Je n'ai jamais dit cela. De plus, je ne t'ai jamais demandé de comprendre. Tu ne le pourrais pas, toi qui attend simplement que l'on te remette ce qui t'es « dû », alors que tu ne fais jamais rien pour cela. Etre occupée est quelque chose qui me semble réservé, malheureusement.

VALE
Assez ! Je ne veux pas vous entendre vous battre. Si c'est pour cela que vous êtes là, je vous demanderais à toutes les deux de sortir. Vous n'êtes plus des enf... (tousse)

KOÏVEN
Oh, mère, je ne veux pas... Non, non, je vous en prie, pardonnez-moi, je ne veux pas vous causer de soucis...

VALE
Et par pitié, tutoie-moi ! Je suis ta mère, non pas une inconnue ! Je sais que cela fait longtemps que tu ne m'as pas vu, mais cela n'est pas une raison.

KOÏVEN
Je sais que... Oui, oui, vous... tu as raison. Je ne devrais pas. Excuse-moi, mère.

VALE
Cesse donc de t'excuser et de m'appeler mère ! Par Effivia, je ne te reconnais plus ! Prends donc exemple sur ta sœur. Ou ton frère si cela te plait mieux. Nous devrions être une famille soudée. Mais au lieu de cela, vous vous entredéchirez pour ce satané trône. Vous êtes puériles. Si seulement Djew avait été une fille....

LYANE
Tu es fatiguée, maman. Tu ne penses pas ce que tu dis. Tu sais bien à quel point nous t'aimons... Nous ne voulons pas te voir morte. Aucun de nous n'est digne de prendre ta suite. Tu dois rester avec nous.

VALE
J'aimerais bien. Mais cela fait trop longtemps que je suis malade, il ne reste aucun espoir. Mais vous prendrez soin les uns des autres, je le sais bien. Je peux vous faire confiance, le royaume sera en sécurité entre vos mains. Vous n'avez aucune mauvaise intention. Vous voulez la même chose, tout simplement. Mais ce n'est pas possible. Sortez maintenant, je ne supporterais pas de vous entendre vous chamailler dans mes oreilles plus longtemps. Je dois me reposer.

(les deux filles sortent sans un mot de plus)

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Nés des flammes [théâtre]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant