Chapitre 92 : Un bon jour pour mourir -1-

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-Je ne pensais pas que tu viendrais, Drago.

La voix de Carl Greengrass lui parut insupportable. Il était l'un des seuls totalement démasqué. On l'avait conduit magiquement jusqu'au haut de la tour. Il faisait sombre mais il réussit tout de même à dénombrer les Mangemorts. Ils étaient 10.

-Tu aimes donc tant Lucius ? Pour vouloir le sauver ainsi ? Tu es navrant. Ne t'a-t-il pas appris que l'Amour était une faiblesse ?

-Je trouve que vous parler beaucoup pour un pseudo-Mangemort. Où est votre chef ? Enfin, votre véritable chef. Pas la semi-molle que j'ai en face de moi.

Carl Greengrass commençait à s'agacer de cette intervention de Drago et c'était tant mieux pour lui. Une des silhouette posa sa main sur lui comme pour le calmer. Parfait. Drago avait raison. L'homme à sa gauche était plus haut gradé que lui. Greengrass était juste une grande gueule. Il n'avait même pas réussi à se hisser dans les plus hautes sphères de l'organisation.

-Où est Potter ? fit l'homme d'une vois désincarnée.

Cette dernière lui disait quelque chose mais il n'arrivait pas à la remettre.

-Il est ici. Juste derrière moi.

Drago le lança fortement sur le sol et il sut que le choc venait de le réveiller. Il avait tout entendu. Il fit néanmoins semblant d'être dans le coma. C'était plus prudent.

-Comment l'avez-vous eu ?

-Avec du talent. Vous en doutiez, peut-être. Sur ce, maintenant que je vous ai livré l'autre imbécile, je compte sur le fait que vous respectiez votre promesse. Même si l'on sait que Greengrass et la loyauté ne sont pas bonnes amies.

-Répète un peu ça ?

-La loyauté envers les Sang véritablement purs, précisa le garçon. 

Greengrass claqua des doigts et un miroir gigantesque fut apporté par des sous-fifres. Il jeta un sort de localisation et Drago vit ses parents avec Ernest Macmillian, aux abords de la propriété. Le sorcier soutenait Narcissa qui avait l'air très mal en point.

-Vous allez me le payer.

-Oh vraiment, ironisa Carl Greengrass.

-Oui. Mais pas vous, non. Vos enfants. Enfin, je veux dire, Daphné, vu qu'il est avéré qu'Astoria n'est pas votre famille.

-Ça suffit !

Il vit une silhouette s'avancer vers lui et le gifler de toutes ses forces. Il aurait reconnu l'empreinte de cette main. Astoria. Elle arracha son masque et il se retrouva face à sa femme ayant l'apparence d'une rage folle.

-Astoria ?

-Tu te prends pour qui au juste à menacer ma famille, tu ne crois pas que tu l'as suffisamment détruite ? Tu menaces ma sœur ?

Elle le poussa violemment. Il n'y avait personne derrière lui et elle prononça un nom de famille. Rowle. Il y avait des Aurors infiltrés dans la pièce. Parfait.

-Ben voyons, les Greengrass, pourris jusqu'à la moelle, les Malefoy n'auraient jamais dû s'abaisser à votre niveau. Que ne ferait-on pas pour se payer une pseudo respectabilité ? Toutes mes félicitations Carl, toutes les branches de votre famille sont pourries jusqu'à la moelle.

Elle lui jeta un sort qui le propulsa près de la sortie, mais il eut la présence d'esprit de ne pas se redresser immédiatement, comme si un simple sort pouvait le faire s'évanouir.

-Non Astoria, ne le tue pas tout de suite.

-Je ne vois pas pourquoi père. Il a insulté notre nom et toute notre famille. Il mérite de mourir. Et vous m'aviez promis sa tête, ne l'oubliez pas.

La vie secrète de Drago MalefoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant