L'inconnu D'une Vie

Chapitre 23

CLAIRE

— Comment ça tu connaissais Marc ?! Mais tu te moques de moi là ?! Je m'exclame alors que je me lève immédiatement du lit pour récupérer quelque chose à enfiler.

J'arrive pas à croire qu'il le connaissait, j'aurais peut être dû m'en douter... Ils ont forcément dû travailler ensemble.

— Bébé calme toi ! Je vais tout t'expliquer.

— Mais comment tu veux que je me calme alors que tu m'annonces ça ?!

— Tu vas réveiller Lili, arrête.

Je me tourne en croisant les bras, mécontente parce que je sais qu'il a raison.

Pourquoi il est parfait déjà ?!

— J'arrive pas à y croire, je souffle.

— Ça y est t'es calmée ? Je peux t'expliquer ?

— Mais enfin ! Arrête de me demander de me calmer parce que ça a l'effet totalement inverse !

— Bordel ! Je veux t'expliquer alors tu poses ton cul sur ce putain de lit et tu ouvres grand tes oreilles et tu me laisses parler.

Choquée qu'il me parle comme ça, je m'exécute malgré tout, en râlant comme une gamine de quinze ans.

Je l'aime autant qu'il me saoul.

— Je t'écoute, et autant être claire tout de suite, si ce que tu me dis ne me plait pas, je veux pas que tu dormes avec moi cette nuit, c'est bien compris ?

— Oui chef !

Il est vraiment sérieux ou quoi ?

Je peux même pas être énervée deux minutes contre lui qu'il arrive à me soutirer un sourire.

Je glisse mon regard sur son torse dénudé et me reprends aussitôt. Sérieux, rien que son torse est un appel au sex !

— Je, en fait je sais pas par où commencer...

— Par le début ça peut être pas mal, je rétorque froidement.

— Putain mais arrête ! Je t'ai rien fait.

— Tu m'as rien fait ?! Tu te fous de moi là ? Tu me mens depuis le début ! Je suis sûre que tu savais qui j'étais avant même qu'on ne se rencontre ! Je m'exclame alors que je ponctué mes mots en pointant son torse de mon doigt.

Édouard ferme les yeux et je le vois mettre son poing serré entre ses dents en soufflant bruyamment.

Il est énervé ?! Ça tombe bien, parce que moi aussi !

— Qu'est ce que tu vas croire là ?! Que j'ai fait le bon samaritain parce qu'il m'avait demandé de m'occuper de toi si un jour il partait ?!

— Arrête de te foutre de ma gueule putain ! Vous vous connaissiez et tu m'as rien dit !

— Tu sais quoi ? En fait je pensais que tu étais prête à entendre la vérité mais apparemment je me suis trompé. Je vais dormir dans la chambre d'amis.