Jessica Duval est l'une de ses filles que l'on envie, que l'on jalouse. C'est notre Princesse de conte de fées du 21ème siècle.
Elle dirige un magasine, vient d'une bonne famille, est d'une beauté sans pareil. Pour en rajouter sur l'échelle de la r...
Je pousse un long râle, plongeant la tête dans mon coussin.
- Jess, glousse Elisabeth, ne fais pas l'enfant et lève-toi !
Je laisse finalement retomber le coussin, me relevant sur les coudes pour retrouver ma meilleure amie, tout sourire et attifée de son maillot de bain et d'un paréo. Je fronce les sourcils, mon regard pivotant sur le paysage partiellement plongé dans l'obscurité.
- Mais il est qu'elle heure ?
Je baille et je vois bien que la jeune fille lutte pour ne pas m'imiter.
- Tôt.
Je roule des yeux, je n'aime pas le mystère.
- C'est bon, elle est prête ?
Mes deux autres amies débarquent dans la pièce et je comprend, à moitié réveillée, qu'une surprise m'attend.
- Prend un maillot et on embarque.
Finalement, je me décide à me lever tout en essayant de rester positive. J'ai à peine le temps de me laver la figure et les dents que l'on me presse pour partir. Je saute dans mon maillot de bain avant de prendre le peu de temps que j'ai pour me regarder dans le miroir.
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Ce maillot une pièce est magnifique, dommage qu'à quelques jours de mon mariage et tous le stress qui va avec j'ai perdu du poids. J'ai l'impression d'être une ado.
Après mettre encore faite réprimandée, nous quittons enfin la villa. En mangeant les gâteaux secs qu'elles m'ont laissé emporter, je ne sais de leur poser des questions qui restent toutes sans réponse.
- Jessica, tu fermes les yeux, on va te les bander.
Contre ces trois-là, je n'ai pas mon mot à dire. Alors, je m'exécute, me prenant même au jeu et imaginant des centaines de scénarios quant à la surprise. Le chemin n'est plus très long, et malgré l'heure matinale et la saison, il fait plutôt bon.
Je sors de la voiture, toujours aidée de mes demoiselles d'honneurs. Je sens rapidement le vent frais dans mes cheveux et j'en frissonne. Nous marchons pendant un petit moment et je dois vous avouer que c'est assez compliqué quand on ne voit rien.
- Parfait.. ne bouge plus.. c'est bon, tu peux ouvrir les yeux.
Doucement et excitée comme une enfant de cinq ans, je m'exécute, papillonnant des cils.
- C'est ici que les français viennent, commence Jade, c'est hyper tendance comme endroit et pourtant il n'y a pas grande monde...
J'arrête de l'écouter, me concentrant sur la vue.
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