16 - part.2

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[ pardon pour ce qui va suivre ]

À ce moment précis, tout se confondait.

Il n'y avait plus de Chaehyun, plus de Minji, plus de boulot, plus de vie de famille parfaite, plus de responsabilité, plus de componction, plus de regret, plus de devoirs, plus de Yoongi, plus de Jimin.

J'étais projeté loin, très loin de tout ce que j'avais connu jusqu'à présent. L'environnement au milieu duquel j'avais finalement sombré était agréable, familier puisqu'il portait son odeur, mais très instable.
Au centre de quatre murs : un matelas. Au centre de ce matelas, deux corps l'un sur l'autre, a moitié dénudé à moitié vêtu, mais cependant en dessous d'une couette ivoire matelassée qui leur tenaient chaud. Une seule lampe éclairait la scène. Je voyais dès lors la moitié de son visage marqué. Ses yeux étaient devenu tout petit. Je n'avais pas été aussi proche physiquement et psychiquement de lui qu'aujourd'hui. Il m'encerclait de ses bras, je le surplombais, laisser mes jambes encercler le reste de son corps. En même temps qu'il quémandait le retrait de mes vêtements, j'arrachai les siens en le faisant basculer sur le côté. Il n'y avait plus d'ordre, tout n'avait jamais été aussi brouillon que maintenant.
Aussi intense.
Je le voyais dans ses pupilles qui ne cessaient de frétiller des que je frôlai la surface de sa peau. En quelques secondes, l'impression de flotter avec seulement lui envahit mes pensées. Je sentis que pour lui, c'était exactement pareil.
Il y avait cette connexion si parfaite et forte.
On en cherchait les baisers de l'autre.

J'étais facilement tombé à genoux sur lui tout à l'heure, des qu'il m'avait incité à regarder ce qui lui servait de lit au milieu de son studio. J'avais pu laisser échapper mon esprit pour que mes instincts prennent le dessus. Il n'y avait pas de vrai dominant dans la situation, pas de vrai meneur. On se contentait de s'enlacer en se promettant de rester pour l'autre, celui qui trônera les dernières rêveries de l'un jusqu'à la fin.
Il ne l'avait pas explicitement dit et moi non plus d'ailleurs ; mais j'avais juré l'entendre m'appeler de crainte que je ne le laisse tomber.

Il se méfiait tant que ça de moi ? Apres tout si je n'avais pas confiance en moi et mes idées, c'était légitime pour lui de douter de ma franchise.
J'étais en quelque sorte entrain de me racheter au près de lui, sans avoir une vrai raison de la faire.
Mais cela ne me dérangeais pas pour autant. Je devais l'admettre, j'aimais les situations foireuses et aussi foireuses qu'elles pouvaient l'être, mieux je pouvais m'y sentir.
Je ne pourrai pas détenir le moment parfait, où tout s'est mélangé, provoquant chez lui comme chez moi, le désir d'aller encore plus loin que l'on avait pu aller. Ses ongles arriveraient à tailler ma chaire intimement. il la séparait en deux sans le vouloir, sans le savoir mais pourtant, les lignes de brûlures dans mon dos dessinaient une nouvelle bestialité : l'animal à deux têtes.
La frictions de son corps au mien, la chaleur qui se cognait à une autre et en quelques secondes, la satisfaction. Depuis si longtemps je n'avais pas de nouveau ressentit autant de pression accumulé à un seul et unique endroit. Si je devais le comparer, même notre première retrouvaille n'avait pas été aussi intense, aussi bonne, aussi exaltante.

Le sexe, comparé à cet acte, n'était rien.
Nous avons réussit à créer quelque chose de mieux.

Son souffle s'échouer contre mon torse : a demi accoudé au dessus de lui, une main étendu contre le mur pour m'élever encore plus sur son torse. Son regard se perdait dans l'action, il fixait avec acharnement ce que je lui faisais ressentir, agrippant mes flans pour me faire aller plus vite. Son souffle se changea en cris lâché par à-coup , se métamorphosant par la suite en hurlement subite et grave en même temps qu'il écrasait sa tete vers l'arrière.
Il souriait de manière satisfaire, m'obligeant à accélérer pendant qu'exténué au dessus de lui, j'emmenai mes lèvres aux siennes. Les mouvements s'enchaînaient les uns après les autres, cela pouvait bien faire cinq minutes comme trente que j'étais entrain de m'épuiser à satisfaire ses mots.

ᴋɪɴᴋ ᴍᴇ ᴅᴇᴜx, ygjmOù les histoires vivent. Découvrez maintenant