15.

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London.

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Ces mots quittent ma bouche mais bizarrement restent encrés dans ma putain de tête, et j'ai envie de l'étrangler pour ce qu'il est en train de produire en moi. Pourquoi est-ce que le simple fait de lui assurer que ce qui m'attire chez lui ne se limite qu'à sa génétique m'est si difficile à croire ? Évidemment que j'ai constamment envie de lui mais... et si—

Le bruit de la sonnerie vient interrompre ces sombres et dangereuses pensées et je me détache des bras de Roméo, quittant par la même occasion cette atmosphère, quelque peu... sexuelle.

A l'instant où nos corps ne font à nouveau plus que deux, je l'entend grogner de mécontentement mais c'est déjà trop tard, j'ai quitté la pièce.

– On s'en branle, putain... il souffle, reviens...
– Archi pas, imagine qu'il y ait... le feu ? je dis sans conviction aucune

Le seul feu qu'il y ait ici ne se trouve certainement pas dehors mais bel et bien au niveau de ma culotte. Mais ça, il n'a pas besoin de le savoir.

« Il le sait déjà, chérie. » me susurre la voix intérieure, et je tente de la chasser en ouvrant la porte le plus rapidement possible.

Contre toute attente, un grand brun aux cheveux bouclés se tient devant moi, un air surpris floqué sur le visage. J'attend de lui qu'il dise quelque chose mais ce blanc semble avoir perdu l'usage de sa langue.

– Oui, c'est pourquoi ? je demande après des secondes qui m'ont parue des heures
Vous... êtes la femme de ménage ? il demande intrigué

Dois-je rire ? Dois-je pleurer ?

– Tu vois une renoie au ski tu commences à parler mandarin ? je demande les sourcils froncés et le brun esquisse un sourire, apparement amusé.
– Ok, excuse-moi, ma belle. Je voulais pas te vexer, c'est juste que... cet appart' appartient à mon pote. En sonnant j'm'attendais à peut être le voir mais quand t'as ouvert la porte, j'étais pas... il rit, prêt. Et puis, t'as même pas la dégaine d'une femme de ménage en plus, t'aurais été blanche ça aurait été la même chose, il finit, putain ça caille ici !

Bien que ce type ait fait preuve d'une certaine maladresse, sa franchise me déplaît pas.

– je ris, Ouais, le chauffage fonctionne pas... enfin bref, c'est cool, t'es excusé. Je le rassure. Et pour ce qui est de ton pote, je me suis encore occupée de rien en ce qui concerne la location de cet appart'. Mais si tu veux que je demande à la personne avec qui j'suis..? On doit bien avoir les avoir, ses coordonnées. On te balance des infos, c'est tranquille.
Nah, te casses pas la tête. S'il m'a pas prévenu qu'il monterait plus pendant la saison, et qu'il... il fait une grimace, ferai carrément louer son appart', c'est qu'il veut pas que j'sache pourquoi.

Crie mon nomOù les histoires vivent. Découvrez maintenant