Amour fatal

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Je me réveille, collée à Jacob. Je ne me gêne pas et le réveil.

Moi: Hého la belle au bois dormant, réveil toi.

Il se réveille en sursaut, ce qui me fait assez rire.

Jacob: Toi viens là!

Il me tire vers lui, j'atterris sur Jacob. Il pivote et commence à me chatouiller. J'en meurs presque, je n'ai plus de souffle. Il se défait de moi. Après plusieurs inspiration, je retrouve le calme.

Jacob: Tu as bien dormi.

Moi: C'est la meilleure nuit de sommeil que j'ai eu depuis un moment...

Jacob: Je sais ce qu'il se passe.

Moi: Comment as-tu?

Jacob: Je te connais trop bien, tout les petits indices que j'ai remarquer m'ont permis de faire une hypothèse de béton.

Moi: Et je peux l'entendre?

Jacob: D'après la manière retissante et sec, que tu agis avec, tu ne l'aimes pas. Et, ton manque de sourire prouve qu'il ne te rends pas heureuse. Tu portes souvent des chandails à manches longues même si on crève de chaud. Je vous vois souvent vous chamailler, lorsqu'il s'énerve un peu trop, tu arrêtes tout de suite, de peur qu'il te fasse du mal. Voici donc mon hypothèse: Tu lui donnes une bonne images de lui même en étant en couple avec lui. Et pourtant, ça ne clique pas entre vous. Donc il te force à être avec lui sinon il te frappe.

Moi: Bien trouvé...

Je baisse les yeux et éclate en sanglots dans ses bras. Il me flatte les cheveux tranquillement tout en me berçant.

Jacob: Tout va bientôt s'arrêter, ne t'inquiète pas.

Moi: Tu en es sûr?

Jacob: Certain.

Je lève la tête. Je remarque son petit sourire se diriger vers moi. Nos lèvres s'effleurent, je penche la tête et rougis.

Moi: Tu crois que j'ai le droit?

Jacob: On s'en fout!

Il prend mon visage et le rapproche du sien. Nos lèvres fusionnent assez brutalement. Ce baiser se transforme en une séance d'embrassage assez mouvementée. Lorsque l'on se défait l'un de l'autre, nous décidons de descendre à la cuisine. Toute la famille y est.

Mon père: Bon matin princesse.

Il lève les yeux de son journal. Souris légèrement.

Mon père: Bon matin Jacob.

Jacob: Bon matin monsieur Dallas.

Ma mère nous sert des gaufres à l'érable dès que nous assoyons à la table.

Mon père: Avez-vous besoin que je vous reconduis à l'école?

Jacob: Non monsieur. En fait, aujourd'hui il n'y a pas d'école car c'est la préparation du bal.

Ma mère: Je suis passé chez le couturier hier, chercher ta robe.

Moi: Merci maman.

Je mange mes gaufres doucement, dans un bonheur extrême.

Mon père: Alors avec ce Dylan?

J'avale un morceau de mon plat de travers et m'étouffe un moment. Jacob répond à ma place tout en me donnant un verre d'eau.

Jacob: Ça se finit bientôt monsieur. Ils ne cliquent pas ensemble.

Je m'étouffe une deuxième fois. "Ça se finit bientôt"!? A-t-il un plan derrière la tête?

Prise avec Jacob SartoriusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant