Effectivement, la semaine a passé vite. Au dernier cour de la journée, qui est malheureusement un cour de maths (je hais cette matière), je n'écoutais pas beaucoup. C'est là que la prof, l'horrible Mme Ann, décide d'interrompre son interminable monologue pour flanquer son proéminent postérieur en face de moi.
-Amélia, pouvez-vous me répéter ce que je viens de dire?
-Heu...qu'est-ce que vous avez dit au juste?
La prof frappe sa règle jaune (et longue) sur mon bureau en secouant la tête d'un air mécontent. Tout en étant synchronisée.
-Tss tss tss... vous confirmez mes doutes, jeune fille. Sortez.
Un long silence s'ensuit, pendant lequel Priscilla Devigne (appelée aussi Cruella) se met à ricaner. Je la fusille du regard avant de retourner mon intention vers Mme Ann.
-Quoi ? je lâche au bout d'un moment.
-Vous m'avez comprise: sortez.
-Mais je n'ai rien fait!
-Justement.
- Mais vous ne pouvez pas la punir parce qu'elle n'a rien fait! intervient Austin, un ami.
Je lui envoie un coup d'œil reconnaissant. Mais notre professeur ne le prend pas de la même manière que moi et se retourne très vite pour un tel poid et un tel âge. Deux secondes. C'est ses articulations que je viens d'entendre craquer? Beurk.
-Austin! beugle-t-elle. Il ne me semble pas vous avoir donné mon avis! Quand à Amélia, vous sortez. MAINTENANT.
Je range mes affaires rageusement et sors de la salle de classe en hurlant "C'EST PAS JUUUUSTE-EUH!!!!!!". Mais au moment d'atterrir dans le couloir, un mal de tête horrible me fais courber en deux. J'entends certains élèves retenir leur souffle pendant que mon cerveau me fait quelque chose d'étrange: les visages de cinq filles défilent à toute vitesse devant mes yeux, si bien que je n'ai même pas le temps de les voir.
Sur le coup, j'arrête d'avancer, choquée. Ce qui n'échappe pas à la monstrueuse Mme Ann, qui en profite pour hurler de nouveau.
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L'Île des rêves: Amélia
Fantasy"Raconte moi. Je veux tout savoir. -OK. Je suis orpheline. Aussi loin que remonte mes souvenirs, j'ai toujours vécu sur cette île. L'Île des Yoshis. Une mère Yoshi m'a pris sous son aile, et m'a nourri comme si j'étais sa propre fille. Bien entendu...
