J'ai été au téléphone avec ma mère toute la matinée, même si je n'étais pas autorisé à parler à quiconque à l'extérieur de la maison. Harry n'était pas à la maison, comme d'habitude, donc c'était le meilleur moment pour faire un appel. Mme Briffen m'a dit qu'elle allait me couvrir si quelque chose arriverait, donc elle était mon assurance, j'ai pris le risque.
J'ai seulement réalisé la nuit dernière que j'étais encore insensible à tout ce qui m'était arrivé. Mon esprit était toujours en train de traiter la chaîne des évènements qui m'ont conduit à tout ça. Plus je mis attardait et plus je me torturais.
Ça fait mal.
Ça fait mal de savoir que mon avenir devient sombre et particulièrement douloureux quand je réalise finalement que je se suis une sorte de... prostituée.
Je craignais que ma mère ait honte de moi un jour. Peut-être que c'était la raison pour laquelle j'ai hésité avant de composer son numéro ce matin.
Mais notre conversation était justement ce dont j'avais besoin. Sa voix me calma. Elle a pleuré et s'est excusé. Elle a promis qu'elle trouverait un moyen de me sortir de tout cela. Elle m'a dit de m'accrocher encore un peu, mais sa promesse ne me faisait pas grand effet, car je savais qu'il n'y avait absolument rien qu'elle pourrait faire pour me sortir de ce pétrin. Néanmoins, lui parler me calmait.
Elle a également ajouté qu'ils avaient reçu de l'argent, mais qu'ils n'allaient pas dépenser un seul cent. J'ai protesté contre elle et j'ai exprimé que je pourrais obtenir un sentiment de paix s'ils font autrement. Les toux rauques qui sont intervenus presque à chaque phrase qu'elle disait, m'inquiétait. Elles sonnaient durs et seulement savoir qu'elle ne va pas bien est devenu la seule chose qui occupait mon esprit. «Je souhaite vraiment que tu viennes avait moi, Thalia.» Mme Briffen dit.
«Moi aussi.» Je soupira, appuyé contre le chambranle. «Je ne sais pas comment ce week-end va se passer.» Dis-je. «Cher, s'il te plaît prend soin de toi.»
«Je le ferai. Ayez un bon voyage, Mme Briffen.» Je lui ai faite une étreinte rapide avant qu'elle ne monte dans le taxi, le manteau lourd pesant apparemment sur son bras. Je fermai la porte et je réalisai que j'étais toute seule dans la maison maintenant. Je pouvais m'échapper facilement si je le voulais, mais les choses que Richard pourrait faire à ma famille m'ont gardé pétrifiée. Je fis mon chemin vers la cuisine, en décidant que j'allais grignoter quelque chose, car mon ventre n'arrêtait pas de grogner. Mme Briffen avait laissé la soupe sur le feu, alors je tournai le bouton pour la réchauffer un peu. Je pris une cuillère pour y goûter, mais j'ai fini par brûler ma langue. Je laissai tomber la cuillère et la soupe se renversa sur ma robe vintage.
Je me plaignais, mon irritation grandissante. Je détestais comment de mauvaises choses m'arrivait, peu importe comment elles sont, petites ou grandes. Je fermis le poêle, consciente que la soupe était évidemment assez chaude. L'odeur de celle-ci me fait penser à l'époque où ma mère cuisinait une soupe pour Jakey et moi, je ne me suis pas rendu compte à quel point c'était loin tout ça. Je me suis retrouvée à chantonner. Je commença à chanter une berceuse que mes parents utilisaient pour me consoler quand j'avais dix ans. Je ris quand je me suis souvenu comment Darren se moquait de moi quand il a découvert mon secret embarrassant.
«Anges observant, jailli autour de toi,
toute la nuit
T'entourant pour que tu trouves le sommeil
toute la nuit»
Ma voix bruissait quand les souvenirs de mon père inondaient mon esprit. Ma vision devenait floue, car je sentis les larmes s'accumuler. Je n'aimais pas la façon dont je devenais très émotive. Je ne voulais pas être faible.
Je continuai à fredonner avec un ton tremblant quand je versai la soupe dans un bol. «Tout au long de... la nuit-» Je fus interrompu par la porte de la cuisine coulissante.
«Co-Comment as-tu connu cette chanson?» Mon cœur battait quand la profonde voix emplit la pièce. Je me sentais tellement gêné. «M-Mes parents. Ils avaient l'habitude de chanter ça pour moi.» Répondis-je. «Oh.» J'ai été surprise de remarqué que ses yeux étaient un peu luisants, comme s'il avait du liquide à l'intérieur. Il a rapidement subtilisé ses yeux, en assurant qu'il n'avait rien montré. Il me tourna le dos et se dirigea vers le comptoir de la cuisine en déboutonnant sa veste.
«Thalia» appela Harry. «Oui?»
«Je vais faire un party. Mes amis vont venir bientôt.»
«Oh.»
«Je veux que tu te changes pour porter quelque chose d'autre.»
«Pourquoi?»
«Ta robe est bizarre. Nous ne sommes pas au 18e siècle.»
«Je vais rester dans ma chambre alors.»
«Je ne m'inquiète pas de où es-ce que tu vas passer la soirée. Je veux que tu modifie ta robe hideuse.»
Je réduis mes sourcils et regardait ailleurs, remuant ma soupe. «Oh, tu es en colère contre moi?» Il s'interrogea en se levant du tabouret. Il se dirigea vers moi et tira sur la bande élastique qui retenait ma queue de cheval.
«Arrête!» Je me tournais vers lui. Il était seulement à quelques centimètres de moi.
«Et n'attache pas tes cheveux.» Il ajouta.
«Pourquoi?» Demandai-je, furieuse. «Parce que je te le dit. Tu vis dans ma maison. Tu suis mes règles.» Il affirma. Je vivais dans sa maison parce que je suis obligé. Je ne pouvais pas imaginer qu'il y a des personnes qui voudraient vivre ici avec Harry. Il me regarda et il fit pression sur moi pour que je dépose mon regard vers le sol. C'était un tel tyran.- - -
Saluuut! Je vous en ai posté 2 à la suite car ils sont vraiment très court, et que je ne pourrai pas en remettre avant vendredi soir ou samedi. Bisou, et n'oubliez pas de voter ;)
VOUS LISEZ
Baby Doll (version française)
FanfictionDans une communauté corrompue, les jeunes filles sont vendues à des hommes comme de simples objets de plaisir et sont conservés aussi longtemps que les hommes le désirent. Mais les choses changent lorsque le fils gâté d'un riche homme d'affaire croi...