79. Le charmant couple

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POV Pierre

- Promettez nous de revenir, demanda ma femme blottie dans mes bras.

- On reviendra, j'en suis sûr ! Nous assura le jeune homme qui nous faisait face tout souriant alors que sa petite amie, elle semblait plus triste de partir.

- Oui, promis. J'ai tellement adoré votre compagnie et celle des lieux que je pourrais ne plus avoir envie de partir, ajouta Opaline en serrant les mains de Maria.

- Envoyez-nous un message sur le portable de Georgia ou sinon appelez nous quand vous serez arrivés, demandais je.

- Oui, on vous appellera plutôt, dit Justin.

- Oh ! Pierre, j'allais oublier le panier ! Où est-ce que j'ai bien  pu  y le mettre. Quelle gourde, je fais déclara ma femme qui se précipitait déjà dans la cuisine emportant Opaline avec elle.

Je prenais bien soin de regarder que peu de personne nous entoure avant de poser ma main sur l'épaule de Justin.

- S'il te plait, n'oublie surtout pas de nous contacter sinon Maria ne va pas arrêter de se faire un sang d'encre.

- On oubliera pas.

- Tu as intérêt mon petit, je lui rendait son sourire, tiens, lui dis je en tendant un petit bout de papier, c'est notre adresse envoyez nous des cartes postales, ça ne risque rien et vous pourrez faire partis de mon livre de collection.

- Je le ferais promis.

- Bon... Sinon vous savez où nous trouver.

- Merci Pierre, pour tout. Prenez soin de vous.

On se dit brièvement une accolade qui faisait chaud au coeur alors que les filles revenaient avec le panier garni de boîtes et bocaux des produits de nos régions avec sans oublier une bouteille de notre cave.

- Ça doit être à nous de dire cela plutôt, répliquais je.

Les aurevoir furent rapides et sans larme car la promesse de se revoir et de garder contact était là.

On observa la voiture partir le long de notre allée, les mains saluant une dernière fois les deux jeunes gens qui klaxonnerent deux fois pour à leur tour nous saluer. On ne voyait plus que le bout de la plaque quand on reprit tous ensemble nos places à table pour finir l'après-midi.

Il était tard et Maria ne dormait toujours pas attendant avec une patience qui commençait à s'effriter à chaques secondes l'appel de Justin et Opaline, comme une mère l'aurait fait en attendant le retour de ses enfants depuis trop longtemps.
Quant à moi, je ne doutais pas qu'il soit encore sur la route puisqu'au final, ils étaient partis assez tard. Je lisais sur le canapé, Maria comme pour s'occuper l'esprit avait repris le tricot alors qu'elle n'aimait pas vraiment ça. La maison paraissait bien vide maintenant que nous étions de nouveau tous les deux.

- Pierre imagine, qu'il leur soit arrivé quelque chose.

- Mon amour arrête de te tracasser pour tout ceci, ils appelleront mais pas maintenant, je regardais ma montre pour faire un rapide calcul, je dirais qu'il leur reste une demie heure peut être moins. Ne te t'inquiète pas pour eux, ils sont plus forts que tu ne le penses, plus malins.

- Oui, certainement. Malins, ça s'est sûr sinon comment ils ont fait pour venir jusqu'à nous sans se faire attraper.

Je rigolais avec elle, délaissant mon bouquin pour la regarder avec son sourire attendrissant posé sur les lèvres.

- De vrais caméléons, rigolais je.

- Les pauvres petits faire ce qu'ils font pour ne pas être retrouvé. Je serais exténuée à leur place !

- C'est eux qui ont choisis de vivre comme ca, dis toi que au moins ils sont ensemble.

- Ce qui me rassure.

La conversation s'estompa, pour laisser place au silence que l'on aurait voulu brisé par un coup de téléphone. Nous attendions tranquillement, reprenant nos occupations.

- Si nous n'avons pas de nouvelles, on fait quoi ?

- Rho, Maria ! On attend, râlais je.

Un léger silence avant que ma femme ne revienne à la charge, trop inquiète.

- Si nous n'avons toujours pas de nouvelles avant demain midi, j'appelle la police.

- Non, tu feras rien, ils sont recherchés et ne veulent pas être trouver. D'ailleurs, on ne devrait rien savoir de tout ça, si nous n'avions pas vu les informations nous n'aurions jamais su, pour tout le monde, ils doivent rester le charmant couple en voyage. On ne dira rien. Si tu appelles qui que ce soit tu vas leur amener que des ennuis.

Elle me regardait muette, elle savait très bien javais raison.

- Qu'est ce qui a pris au petit de fuir et à elle de le suivre, hein ?

- Eux deux seulement le savent ! Ils se sont trouvés au moins.

- Leurs parents doivent être mort de peur !

- Sûrement, mais on ne dit rien de tout ceci à quiconque.

- Je suis contente qu'ils ne soient pas tombés pour l'instant sur des personnes malintentionnés.

Oui, moi aussi. Ils ne nous connaissaient pas, pourtant ils nous ont fait assez confiance pour oser venir jusqu'ici. Heureusement, ils ont été assez malins pour ne pas nous dévoiler tout leur histoire et c'est certainement ça qui me faisait dire que leur histoire allait continuer encore longtemps. Même si quand j'y pense maintenant, ça me paraît dingue. Quelle aventure !

- Qu'est ce que tu aurais aimé ca, hein, Pierre ? Nous deux contre le reste du monde.

- Tu me connais trop.

Puis comme pour calmer l'anxiété de Maria, le téléphone sonna.

EN QUÊTE (fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant