Carnage

Chapitre 49

PDV OLIVIA

Je me réveillai à cause de Roxanne qui bougeait près de moi. Elle faisait vraiment tout pour me réveiller. Je me levai doucement pour ne pas, moi, la brusquer pour rien. Je ne savais pas quelle heure il était, mais je devais me préparer pour le foutu mariage.

Je grimpai dans la douche. La suite était calme, il n’y avait pas de bruits. Je ne savais même pas si Warren ou Adrien étaient revenus la veille. Je ne voulais pas vraiment le savoir, après tout qu’est-ce que je dirais à Warren?

Il n’y avait plus d’eau chaude dans la douche, m’indiquant que peut-être l’un des gars était rentré. Même si je ne voulais pas vraiment que ça arrive, ça faisait longtemps que j’avais parlé à Adrien. Il était mystérieux et discret ces jours-ci.

Je sortis de la douche et enfilai un soutien-gorge et des sous-vêtements. Je séchai mes cheveux et sortis de la salle de bain. J’étais assez nue mais je ne m’en souciais pas tellement, puisque tout le monde dormait.

Alors que j’ouvrais la porte de ma chambre, une main froide se posa sur mon épaule. Je me retournai en sursautant. Pour une fois ce n’était pas Warren qui me surprenait encore. C’était pire, disons-le.

Adrien : Hey.

Je couvris mon corps de mes mains et levai les yeux au ciel. Je n’étais pas gênée, mais honteuse. Je ne voulais pas qu’il profite de la situation.

Moi : Ne te gênes pas surtout.

Je grognai et il me regarda encore de la même expression, toujours aussi calme et neutre. Je soupirai bruyamment et il se gratta nerveusement la tête.

Adrien : Je voulais te parler.

Il s’arrêta, et un silence s’installa. C’est quoi son problème?

Moi : Alors parles.

Adrien : C’est au sujet du mariage.

Quoi? Il est au courant lui aussi?

Moi : C’est Jonas qui te l’a dit?

Adrien : Tu connais Jonas?

Ça devenait vraiment trop compliqué.

Moi : Ouais. Je l’ai rencontré pour la première fois à la… fête foraine.

Je repensai aux évènements de cette nuit-là et j’eus soudainement mal au cœur.

Adrien : Ah, c’est pour ça que tu étais au courant pour le mariage…

Moi : Eh bien, j’y vais.

Il fronça les sourcils.