Chapitre 20

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Aujourd'hui, cela fait une semaine que j'ai découvert que mon ex a racheté la maison d'édition où je travaille. Depuis, même si je lui ai dis que je n'étais plus célibataire, il n'arrête pas d'essayer de me draguer. J'en ai parlé à M.Dimane, il m'a assuré que même s'il est l'actionnaire majoritaire de la boîte, il ne prendrait pas le risque de me perdre car si je dois partir, tout le monde me suivra. Ça m'a fait extrêmement plaisir d'entendre ça.

Tous les soirs, je parlais à Karim. Je lui racontais ce que Rémi faisait. J'essayais tant bien que mal de le rassurer. Mais je sens bien qu'il risque de s'en prendre à lui. Et ça je ne le souhaite pas même si je déteste Rémi.

Avec Mélanie le weekend dernier, nous avons fait du shopping. On pourrait même dire que nous avons dévalisé les magasins. En même temps, nous avons tellement envie de faire plaisir à nos hommes. Lorsque nous étions dans le magasin de lingerie, chaque ensemble que je voyais, j'imaginais la réaction de Karim. A chaque fois, ça finissait mal pour les sous-vêtements. Car oui, Karim a beau être un sultan, c'est aussi un homme qui peu se montre très brut avec ce qui fait obstacle à son bonheur, à savoir moi.

Aujourd'hui, j'ai décidé de quitter plus tôt le travail pour pouvoir faire mes valises. Alors que je me dirige vers les ascenseurs, je sens quelqu'un dans mon dos et surtout je reconnais le parfum de cette personne. C'est Rémi. Aussi ai-je décidé de ne pas me retourner. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent, je m'y engouffre tout comme Rémi. C'est pas vrai, il ne peut vraiment pas me lâcher ce con. Alors que nous descendons, il me plaque brusquement contre les parois et bloque l'ascenseur. Il me sert la gorge, du coup je ne peux pas crier.

- Ecoute mo bien ma poupée. C'est MOI l'homme de ta vie. Alors tu vas immédiatement plaquer l'abruti avec qui tu sors ou sinon ce con aura à faire à moi. Ça doit être un petit minable non. Tu as voulu faire ça pour me faire payer. C'est bon j'ai compris. J'ai commis des erreurs mais je t'aime et j'ai besoin de toi. Alors maintenant, je vais te laisser me répondre.

- Tu n'es qu'un abruti. Tu penses que mon nouveau compagnon est un pauvre abruti et que tu peux le nuire. Et bien laisse moi te dire que tu te goures complètement. Mon nouveau compagnon n'est autre que le sultan de Chayvania. Alors, c'est plutôt toi qui devrais le craindre. Et une dernière chose, je me touche plus jamais autrement je porterai plainte.

- Ton mec peut bien être sultan, je trouverai quand même un moyen de t'avoir. Tu peux me faire confiance pour ça.

Il remit en marche l'ascenseur. Une fois arrivée en bas, je me précipite vers la sortie. Je sens le regard de Rémi posé sur moi. Je me dépêche d'arriver à la station de métro pour être le plus loin possible de ce fou.

*****

Lorsque je suis arrivée à la maison, je me suis mise à pleurer toutes les larmes de mon corps. Dix minutes plus tard, Mélanie est arrivée et m'a trouvé en pleure sur le canapé. Elle s'est précipitée vers moi.

- Mon dieu, qu'est-ce qu'il se passe Anna...

Elle n'a pas fini sa phrase car elle remarque les marques sur mon cou. Je crois qu'elle a compris ce qu'il m'est arrivée. Elle se précipite sur son téléphone. Au bout de quelques minutes, elle me le tend. Je ne comprends pas pourquoi.

- Allô.

- Mon dieu ma chérie. Qu'est-ce qui t'es arrivée ? Dis-moi ce que ce connard t'as fait ?

- Il ... il m'a un peu ... étranglé et ... il m'a menacé alors que nous étions dans l'ascenseur.

- Putain, l'enculer. Je vais le tuer.

- Non, je t'en pris. Si tu m'aimes et si tu tiens à moi, ne vas pas le trouver. Je t'en prie.

- Mon amour, je ne peux pas supporter qu'on te fasse du mal. mais, si tu ne veux pas que je lui refasse le portrait, va porter plainte contre lui. Et comme vous étiez dans l'ascenseur, la police pourra visionner les vidéos de surveillance.

- D'accord, je crois que Mélanie est en train de téléphoner à la police.

- Alors c'est parfait. Oh mon amour, comme j'aimerais être auprès de toi.

- Moi aussi.

- On se voit demain ma chérie. Repose-toi. Je t'aime.

- Moi aussi je t'aime. A demain.

Lorsque j'ai raccroché, Mélanie en fit autant. Elle m'annonça que la police allait arriver. Et effectivement, quelques minutes plus tard, elle arriva. Elle prit ma déposition. Elle m'a même annoncé que je n'étais pas la première à porter plainte contre lui. Mais qu'à cause du manque de preuves, les plaintes n'ont pas abouti. Mais pour moi, grâce aux marques sur mon cou et surtout grâce aux vidéos des caméras de surveillance, ils allaient pouvoir le coincé. J'en fus soulagé. Je leur demandais si je pouvais quand même quitter le pays pour deux semaines. Ils me répondent que oui mais à condition que je sois joignable.

Après le départ de la police, Mélanie me prend dans ses bras pour me consoler. Au bout de quelques minutes, après avoir repris un peu de poil de la bête, je décide qu'il est temps de faire nos valises. Une fois nos valises prêtes, elle décide de m'inviter à dîner pour me changer les idées.

Ce fut extrêmement efficace. On aurait bien aimé aller en boîte après mais on sait dit que vu qu'on doit prendre l'avion assez tôt, il valait mieux rentrer. On a décidé de dormir dans le même lit cette nuit. Et pour titiller un peu nos hommes, on leur envoie une photo de nous en tenue de nuit, serrées dans les bras l'une de l'autre. Les garçons répondent très rapidement à nos SMS.

De Medhi : Bébé tu es trop SEXYYYYY !!!!!!!!! J'adore, vivement demain. <3

De Karim : Mon amour, tu es SUBLIME. Hâte à demain. Je t'aime.

Sur ces mots doux nous nous sommes endormies en rêvant de nos hommes.

Annabelle et le SultanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant