La société

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Cette nuit j'ai dormie sur un matela.
Ca fais 1 mois que j'ai pas dormi sur un matela.  
Comment vous dire à quel point je me suis reposer .
Mes muscles était décontracter.  En me réveillant je n'avait ni mal au dos ni à la nuque . J'avais l'impression d'être au paradis bordel.

Le patron avait mis les meubles de son 'sahb' dans mon appart moulin.  Ouais je l'appelle comme ça parceque tout le monde a un double des clefs , entre et sort quand ils veulent.

J'ai essayer les vêtements qui était dans le sac et il me vont tous plus ou moins.

Bilel a était acheter du shampoing,  des serviettes et de la nourriture comme du lait , des céréales,  des pâtes,  du riz et même du ketchup.

Du ketchup vous vous rendez compte.  Moi qui dormais sous un pont il y a encore 4 jours , je commence à vraiment sortir de la merde et peu être qu'un jour Insh'Allah je pourrais vivre une vie normal.

Bref . En tout cas ce soir , faudra que j'assure.  Le moindre faut pas peu coûter ma vie .

A vrai dire , ça ne me fais pas peur . Je reste dans l'optique que je pourrais rejoindre mon frère.

En parlant de mon frère, il faut que j'y aille. Je lui est fait une promesse.

Je met mes chaussures,  ajuste ma chevelure puis je sort .

Je marche en direction du métro . La civilisation, ça fais longtemps que je l'avais pas vu . J'ai étais trop longtemps enfermer dans ma jungle . 

Je vois ces femmes , habiller court et maquiller pour aller au travail.  Cette voilé qui ce fais dévisager par cette vielle dame . Cette fille de 15 ans maquiller comme une orange. Cette homme noir qui est vêtu d'un simple survêtement avec son regard qui fait froid dans le dos . Le petit qui tiens la main de sa maman, l'adolescent qui ce prend pour un homme à bousculé tout le monde, l'homme d'affaires qui ne fais que regarder sa montre .

Sacré monde dans lequel on vie . Peu importe qui nous sommes , ont ce fais dévisagé. 

La voilé dévisage la fille facile qui elle dévisage la fille pudique, qui elle dévisage l'homme d'affaires qui lui devisage l'homme noir qui lui devisage la femme habillé court qui elle devisage la vielle dame qui elle devisage la femme voilé.

C'est un cercle vicieux.  Un putain d'cercle vicieux remplie de vicieux. Sacrée monde.  Sacrée société . Monde de merde.

Je croise mon reflet dans la vitre du métro. Mes cheveux ne sont plus gras . Mais malgré ça , j'ai toujours cette tête de morte vivante . Je ne fais plus clocharde . Je fais seulement dépressive maintenant .

-Bonne nouvelle-

Dit la voix du métro.  C'est mon arrêt.  Les gens s'écarte tousse sur mon passage pour me laisser passer . Comme si j'étais Moise et eux , un bout de la mer rouge .

Je pose mon pied en dehors du métro puis je me dirige la tête pleine de pensées vers le cimetière.

Sa tombe . Je la vois .

La plaque en bois s'abîme de plus en plus .

Moi : T'inquiète pas mon frère.  Ont commence à sortir de la merde . W'Allah que je te ferais une belle pierre tombale.  Je te le jure .

Puis je me suis assise à coter du t'as de terre , j'ai recroqueviller mes jambes et mes yeux ce sont mis à gonflé . Il ne faut pas que je pleure .

Moi : Putain Muhammed tu me manque tu sais.

Puis la , je me retenais pour ne pas pleuré.

-BOUM !

Boum? Je me suis lever en sursaut ! Bordel ! Je regarde partout autour de moi ! Je suis persuadé que ce bruit provenait de la tombe !

Mais n'importe quoi Sana.

Oui t'as sens doute raison , j'hallucine. 

Non , c'est ta conscience qui essaye de te faire revenir à la raison .

T'es qui toi ? Bordel sa y'est je suis perdu .

Moi : A bientôt mon frère. 

Puis je pris mes jambes à mon cou en m'en allant.

Sana : Petite dealeuse du tieksحيث تعيش القصص. اكتشف الآن