Le journal: La transformation

172 21 1
                                    

Non, la transformation vampirique ne consistait pas à me réveiller avec une peau pâle et mon vampire créateur devant moi, me souriant. Tout le long de ma transformation, je gardais les yeux grands ouverts. Dès que Damien eu réellement décidé de mon sort, il m'amena chez lui, une maison à quelques pas de notre emplacement. Il me jeta sur le plancher, me cassant le cou au passage. C'était une horreur d'entendre le "crac" et de ne rien pouvoir faire. Il dit: "La seule chose qui te garde en vie en ce moment, c'est le poison que je t'ai injecté en te mordant. Il te gardera en vie de trois à six heures au maximum. Pour que tu reste en vie beaucoup, beaucoup plus longtemps, il faudra que je te morde une seconde fois, mais dans le cou cette fois. ".

Mon cou, qu'il venait de briser, reçut alors la même morçure profonde et poignante qu'il m'avait administré à l'épaule. Mon hurlement lui fit lever les yeux au ciel.

Il m'avait déjà retirer tout mon sang et, là, il en voulait plus? Mes veines n'en pouvaient plus! En fait, au lieu de me brûler cette fois, elles se glacèrent dans tout mon corps, ce qui ne fit pas moin mal. Quelques minutes plus tard, mes tremblements dû au froid qu'il me donnait m'empêchèrent de voir clairement, mais, par-dessus mes cris, j'entendis une voix: " T'es tellement cave! Je t'avais dit d'arrêter de les traquer et, toi, tu décides de la ramener chez nous à la place? Esti que t'es cave!". Lui, finit par retirer ses dents de mon cou. Enfin, un peu de repos, mais je ressentais toujours les même tremblements me bloquant la vision.

"Wow, tu améliore de jour en jour ton accent. Félicitation. Dans pas long nous serons capable de passer inaperçu" Lança-t-il. La fille, alors que mon corps convulsait sur le plancher, répondit: "Je sais, je suis bonne. Ça ne change pas le fait que t'es un esti de cave qui devrait changer de fille un moment donné, mais, là, tu vas être pogné avec elle pour un bout. Il n'est pas question que j'ailles une nouveau née qui me suive partout et me pose plein de questions parce que tu l'as mal entraîner. "

"T'inquiètes, j'ai ma façon de faire. Et puis, tu te plaignais d'un manque de compagnie, non?", ajouta-t-il. La fille, enfin, je crois que c'est elle, prit mon bras avant de dire:" On va l'installer dans ton lit. C'est pas comme si elle était obligé de vivre la pire douleur que l'on puisse avoir sur le sol.". Et elle me traîna jusqu'aux escaliers ou je sentis quelqu'un me soulever pour m'amener au lit.

Le reste, c'est flou. Je me rappelle avoir eu mal et avoir garder mes yeux grands ouverts malgré le fait que je ne voyais rien, mais je ne pourrais pas dire en détails ce qui s'était passé. Aucune phrases ne me revint à l'esprit, probablement parce que Damien et la fille n'étaient pas restés avec moi, et je n'avais eu aucun moments de répis. Enfin, jusqu'à ce que je sente mon cerveau geler et que je perde connaissance, mais je crois bien que cela c'était déroulé des heures après ma morçure au cou.

Quand je me réveilla, ça allait mieux. J'avais encore mal, mais moins qu'avant. Je ne voyais toujours rien, mais, puisque je ne hurlais pas, il me semblais plus facile de distinguer les vois de l'autre côté du mur. J'avais entendu:" Elle va peut-être crevé aussi!" de la part de Damien et "J'espère pour toi qu'elle va crever!" de la part de la fille. Ils se disputaient sans cesse. Quand je commençais à hurler, par contre, ils s'arrêtaient et venait jeter un coup d'oeil à la chambre. Je ne les voyais pas, mais je savais qu'ils me regardaient avec dédain. Je le ressentais. Je finissais toujours, au bout d'une heure, à perdre connaissance à nouveau. Je ne sais pas exactement combien de temps ce petit manège dura, mais tout s'arrêta au vingt-sixième réveil.

J'ouvris les yeux ce jour-là et compris que la douleur avait presque disparu. Je m'efforçais de ne pas hurler, pour ne pas qu'ils viennent me voir et me levais tranquillement. Ma vision était revenu. J'étais vivante et dans une forme raisonnable. Il ne restais plus qu'une chose à faire: m'éclipser le plus vite possible.

Mon meurtrier, Le vampireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant