Émotionel?

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Ça fait trois jours que les Thompson sont partis. Mon horaire n'est plus autant chargé qu'avant. Mais bon, on s'habitue!

Je viens présentement de sortir de cours, je suis proche de chez moi. Au bout de quelques temps de marche, je vois un camion de déménagement devant l'ancienne maison de Jack. DÉJÀ DE NOUVEAUX VOISINS!? Je n'aperçoit qu'un déménageur transporter des cartons. Je suis nerveuse à l'idée de découvrir mes nouveaux voisins. Et si c'était des psychopathes!? Ou bien des cannibales!? Ou bien pire! DES TUEURS ASSOIFFÉ DE SANG! Je sais, je m'emporte trop, mais que voulez-vous!?

J'entre dans ma maison et monte directement de ma chambre. Je dépose mes choses et descend à la chambre de mon frère. Je le trouve à faire l'un de ces muscal.ly torse nu et extrêmement mauvais.

Moi: Woah, tu parles d'un accueil.

Cameron: Habituellement, les personnes normales toc avant de rentrer.

Moi: Je m'en bats les couilles des personnes normales. C'est pas pour ça que je suis ici.

Cameron: Tu veux quoi, alcool, fausse carte, drogue...?

Moi: Non... Des fausses cartes? T'es malade ou quoi?

Cameron: Préservatifs?

Moi: Non plus!

Cameron: Tu veux quoi alors?

Moi: Les nouveaux voisins, tu sais quoi sur eux?

Cameron: Ils vont probablement te plaire. Une mère enceinte, un père et un fils.

Moi: Sérieusement?

Cameron: Ouep, Maman les reçois ce soir pour le dîner.

Moi: Quoi!? Mais on ne les connais même pas!

Cameron: On ne connaissait pas les Thompson quand ils nous ont invités.

Moi: Ce n'est pas la même chose!

Cameron: Et en quoi c'est différent?

Je rage intérieurement et pars en claquant la porte. Je monte à ma chambre, prend mes choses de foot, descend et ouvre la porte.

Ma mère: Où vas-tu comme ça?

Moi: Jouer au soccer.

Ma mère: Non, tu montes en haut et tu vas te préparer. Nous recevons les Calzolàio dans 3 heures 20 exactement.

Moi: Peut importe.

Je sors de la maison et va au terrain de soccer. J'y retrouve Kaleb avec son chien faisant leur jogging quotidien. Mais je n'y porte pas attention et je commence à m'entraîner. Je joue intensément jusqu'à épuisement. Au bout d'une heure quarante minutes, je m'assois sur le banc. Kaleb y était déjà.

Kaleb: Salut.

Moi: Salut.

Kaleb: Ça va?

Moi: Bah, ça dépend.

Kaleb: De quoi?

Moi: De ce qu'il me passe par la tête.

Kaleb: Mais présentement ça va?

Je baisse la tête et fixe le sol. J'aimerais bien tout lui dire, mais j'en ai pas envie. Il se rapproche et me fait une accolade. Ça me fait du bien, de se faire réconforter par un ami. Je regarde l'heure, je dois y aller.

Prise avec Jacob SartoriusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant