Hais moi / Torture moi / Aime moi

Chapitre n°14 - Fou de toi / Partie 2

(Alexandra jeune en média)

Flashback– Vue de Cash

J'ai toujours voulu aimer quelqu'un, mais mon caractère de merde me l'empêchait tout le temps. Depuis que je suis en couple avec Alexandra j'ai appris comment aimer. Enfin, devrais-je parler au passé, Alexandra et moi sommes encore ensemble depuis presque un an et six mois, mais je lui ai donné beaucoup trop d'amour d'un seul coup au début de notre relation, j'adorais sentir ces câlins et ces baisers, mais il manque quelque chose dans notre vie pour la pimenter, on était dans une sorte de routine. Moi je la sentais venir, mais Alexandra elle, est toujours aussi folle amoureuse de moi, comme au premier jour, mais moi je commence à perdre petit à petit de sentiment pour elle, comme un peintre devenant à cours de peinture. Aujourd'hui elle a été invité à un barbecue chez sa tante et a insisté à tout prix que je vienne avec elle, c'est pas que j'en ai pas envie, mais je ne veux pas. Car après tout je comptais rompre avec elle, mais elle veut absolument me présenter à sa famille, je ne veux pas rompre pour le plaisir ou bien même pour la blesser, je veux rompre car je ne veux pas lui mentir. Je ne veux pas lui donner de l'amour qui n'est pas sincère, je préfère qu'on finisse sur de bonne base plutôt que par de la haine :

    - Tu comptes t'habiller quand ? Mes parents sont déjà la    bas. Me dit-elle excitée.

- Alexandra, je pense qu'on dois parler... Dis-je    d'un ton triste.

Elle stoppa toute activité et s'assied à coté de moi. Elle prend ma main et la serre très fort. Mon cœur bat de plus en plus vite, j'essaie de la regarder dans les yeux, mais je baisse instinctivement la tête, je ne peux pas la regarder dans les yeux. J'ai honte, car je sais que je vais la blesser plus qu'autre chose. C'est une fille formidable, et ça me fais encore plus mal de l'imaginer triste avec la vérité, plutôt que heureuse et que je lui donne une parfaite illusion de mon amour. J'inspire et expire profondément, j'appréhende beaucoup sa réaction. Si elle le prendrait violemment, ou doucement. Si elle me giflerais, ou m'insulterais. Je ne sais pas, et j'ai peur, très peur :

    - Il faut qu'on parle... De toi et moi. Continuais-je.    Je vais pas passer par quatre chemins. Tu es quelqu'un    de formidable, tu es la fille la plus parfaite que j'ai jamais    connu. Mais j'ai l'impression que mes sentiments disparaissent de    jour en jour... Dis-je en    baissant la tête. Je veux qu'on rompt.

Lorsque je fini ma confession un silence de mort règne entre nous deux. Nous entendons que l'horloge tourner et le bruit de nos respirations saccadées. J'hésite à reprendre la parole, mais je me contente de me lever, de lui laisser le temps d'encaisser ce que je viens de dire. Je pars dans la chambre et sors une valise, j'y plis mes affaires et les mets toutes dedans. Invraisemblable qu'il soit, je me sens mieux de lui avoir dis ça. Loin du fais que je l'ai sûrement blessé, mais surtout soulagé par le poids qui était sur mes épaules depuis quelques semaines qui commençais à devenir très lourd à supporter. Mes valises finit, je sors de la chambre et attend devant la porte d'entrée, en attendant une réaction ou d'une parole de sa part. Je tourne la poignée, mais soudain, elle se lève et la ferme en la poussant légèrement. Elle caresse son ventre en baissant la tête, puis son regard viens vers le mien. Elle prend ma main du bout de ses doigts et elle la pose sur son ventre. Elle me le fais caresser, je souris du coin de ma lèvre, et la regarde. Son regard est vide et froid, je ne sais pas où est-ce qu'elle veut en venir. Il me faut quelques minutes d'attente avant de comprendre ce qu'elle vient de m'annoncer, sans aucun mot :

    - T'es enceinte ? Demandais-je.

Son silence et sa tête baissée me donne ma réponse. Je suis un monstre, le jour où je rompt avec elle, elle m'annonce qu'elle porte un être humain de mon sang dans son corps. Comment ça a pu arrivé ? Pourtant nous prenions toujours nos précautions lorsque nous le faisions, et Alexandra est le genre de fille à  faire très attention à ce genre détail. Mon monde s'effondre autour de moi. J'ai détruit le cœur d'une futur maman et par la même occasion, le cœur de mon futur enfant, de ma futur fille ou futur garçon. Une chose est sûr, je n'arriverais pas à supporter ce fardeau, c'est beaucoup trop pour moi. Avant de partir j'embrasse le front d'Alexandra et sors de son appartement :

    - Oublie pas. T'as été la première à qui j'ai offert mon cœur.    Dis-je doucement.

Comme un lâche, je quitte l'immeuble la laissant seule, sans avoir eu de discussion mature sur la situation. Je l'abandonne avec mon futur enfant. C'est lâche de ma part, mais j'y arriverais jamais à avoir autant de responsabilité sur mon dos, je ne pourrais pas, c'est au dessus de mes forces. Arrivé chez moi, j'oublie à quel point cette journée était dur pour moi, d'avoir brisé le cœur de quelqu'un, je me sens tellement coupable, comme si j'avais tué quelqu'un de mes propres mains. Dans ma chambre, je déballe toute mes affaires et retombe sur une photo d'Alexandra et moi, mes larmes ne se retiennent pas de couler, elle glisse sur la surface glissante de la photographie, et le long de mes joues. Je m'assois sur le lit, et la regarde encore, jusqu'à ce que les larmes cessent de couler. Pendant combien de temps vais-je pleurer encore ?

***

Cela va faire presque deux ans que je n'ai pas eu de nouvelle d'Alexandra, j'ai juste appris qu'elle avait déménagé juste après toute cette histoire. C'est bien qu'on tourne la page chacun de notre coté. Moi, je suis resté dans la même ville, toujours les mêmes remords, mais la vie est faite de surprise, je peux m'attendre à tout, n'importe quand. Aujourd'hui je pars chercher mon diplôme, ça va me faire bizarre de revoir tous mes camarades de classe, mes amis et surtout si Alexandra sera la pour la remise. Je suis habillé d'une chemise et d'un jean, vaut mieux être simple que en faire trop. Lorsque j'arrive au lycée je vois déjà mes amis au loin, lorsqu'il me voit ils m'affichent tous un grand sourire. Pendant ces retrouvailles nous discutons de tout et n'importe quoi.

J'ai appris que un de mes amis c'était marié et que l'autre à déménagé, ça fais à peine trois ans que nous avons quitté le lycée que les gens changent d'un claquement de doigt. Des personnes mûrissent et d'autre se plonge déjà dans un futur lointain. Nous entrons tous ensemble à l'amphithéâtre et attendons patiemment que le principale nous remette nos diplômes. Il nous fait un discours un peu ennuyant, on le ressent tous dû au bâillement et aux yeux sur le point des pleurer de tous le public. Toutefois, il commence enfin à annoncer les noms. Une dizaine de prénoms après,il appelle le mien. Je me lève tout souriant et pars chercher le diplôme. En me levant je salut tout le monde et ne fais pas oublier mon prénom de la bouche de tout le monde. Je sers la main du principal et le remercie lorsque je prend le diplôme. Tous mes amis ayant leur diplôme, nous sortons tous pour allez jusqu'au réfectoire où a lieu un petit buffet. Nous nous servons deux trois amuse gueule et buvons du champagne. Alors que nous discutons, quelqu'un me tapote l'épaule. Je me retourne, et mon cœur rate un battement, je n'y croyais pas, ça fais tellement longtemps que je ne l'avais pas vu. Elle est encore plus belle que dans mes souvenirs, et elle a les cheveux plus court qu'avant et ça lui va à ravir :

    - Alexandra. Dis-je timidement.

- Raymond... Ça me fais très plaisir de te voir. Me    dit-elle.

Malgré ce que j'ai fais dans le passé elle me parle quand même ?Je dois être l'homme le plus chanceux au monde. Alors que toute mon attention se retrouve sur Alexandra, quelque chose d'autre retiens mon attention, c'est le petit garçon qui dois avoir à peine deux ans qu'elle tient par la main, il est adorable et a de magnifique yeux :

    - Il est mignon. Qui est-ce ? Demandais-je    en me baissant.

Le petit garçon me souris puis lorsque je me redresse Alexandra se mord la lèvre inférieure et affiche un sourire sur le coin de sa lèvre. Je souris contagieusement, elle s'accroupit pour prendre le garçon dans ses bras pour le porter. Je souris encore lorsqu'il me sourit aussi. Puis son regard s'attendrit sur le petit :

    - Alexandre, je te présente Raymond. Raymond je te présente ton    fils, Alexandre. Dit-elle    d'un ton calme.

Et la mon cœur a loupé un autre battement. Je m'attendais à voir Alexandra aujourd'hui, mais pas avec ce petit garçon, Alexandre, mon fils.

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Bonsoir, j'espère que vous avez bien aimé ce chapitre. Je vous passe ce message pour vous dire que je posterais un chapitre par jour, car les chapitres qui suivront seront pas "bénéfique" à l'avancement de l'histoire !