Chapitre n°09 - Éclat de verre

7.1K 495 70
                                    

Vue de Ayden

Merde, merde, merde me répétais-je mentalement pendant que je passe le long couloir froid dans un silence morbide avec le principal, notre arrangement va prendre fin et Alexandre va devenir fou furieux si il apprend la vérité. Cash me fais entrer dans son bureau en premier, puis ferme la porte à double tour derrière moi. Il s'installe sur son siège en cuir qui par ailleurs, semble être super confortable, puis il redresse sa veste de costume :

- Rassure moi Ayden, tu n'as rien dis à Alexandre ? Demande t-il serin.

- Pas à ce que je sache, non. Mentais-je.

Cash commence à afficher un rire tellement faux que ça me fais glousser de l'intérieur. Ce principal était le plus gros faux cul que j'ai jamais vu de toute ma vie, monsieur Hypocrisie à l'état pur. La tension est forte dans la pièce, pas électrisante, mais presque, je me sens comme étouffé d'être ici avec lui, dans une pièce faisant la taille la moitié de ma chambre. Il se lève pour se mettre derrière moi, il pose ses deux mains sur mes épaules, et je sens son haleine horrible de café et de cigarette près de mon visage :

- Tu es sûr ? Ça serais bête que certains de mes hommes viennent pour pouvoir t'arranger le portrait. Me menace t-il.

- Des menaces ? Vous savez que je porter plainte pour ça ? Vous êtes au courant ? Pestais-je en restant serin. J'ai oublié mon téléphone chez lui et ce matin il a vu le message que vous m'avez envoyé, je lui ai juste dis que la vérité était dans votre bouche et que c'était pas à moi de le dire.

- Putain mais tu te rend compte dans quelle merde tu m'as mis ? Qu'est-ce que je vais faire ? Demande t-il énervé.

- Et bien moi je sais ce que vous allez faire. Je me lève pour me mettre face à lui. La prochaine fois, si c'est pour fourrer sa queue de partout, avoir un enfant et pas l'assumer, y a une chose que vous pourrez faire. Dis-je en lui donnant un paquet argenté de ma poche. Mettre une capote. C'est votre problème, je ne marche plus avec vous monsieur Raymond Patrick Cash !

Au bout de la crise de nerf, je sors de son bureau et gruge le cours de math pour allez fumer une cigarette à quelque mètres du lycée, dieu merci j'ai pris ma veste où ce trouve mes cigarettes. Je sors du bâtiment sans que personne me vois, marche à quelque mètres plus loin pour me poser quelque part confortablement. Je sors mon paquet de cigarette, en encoche une entre mes lèvres et l'allume. La fumée de cigarette est tellement bonne, ça sens mauvais, et c'est mauvais pour le corps, mais j'adore avoir la sensation de mourir à petit feu, à chaque taffe tiré, à chaque cigarette allumées. Pendant que j'entend que le bruit des oiseaux et du vent, j'entend un autre bruit, celui d'un reniflement, comme si quelqu'un pleurait. Je me lève, curieux et part me diriger vers le bruit, comme un animal allant chercher sa proie. J'arrive au pied d'un arbre et vois un Alexandre triste, son regard qui fixe un point imaginaire au loin, les genoux remontés et les bras posés dessus. Il est au bout du gouffre, je le sens, je le vois grâce à son regard vide et sans âme. J'interviens ? J'interviens pas ? Putain, c'est mon ennemi normalement. Un, deux, trois :

- T'es pas partie en cours depuis ? Demandais-je sèchement.

Bravo Ayden, même quand tu vois une personne triste tu trouve toujours le moyen de sortir ton air arrogant et snobe. Je déglutis et met ma fierté de coté :

- Et toi ? Répond t-il.

Touché, je tire sur ma cigarette et la tend à Alexandre qui l'accepte timidement. Il tire dessus et fais ce bruit que font tous les fumeurs débutant en aspirant la fumée. Je m'assois à coté de lui, tout en regardant à l'horizon, sans autant le regarder dans les yeux :

- Quand tu m'as dis que Cash était le seul à devoir le faire ? Tu parlais de quoi ? Je me sens perdu... Pourtant ma vie n'est pas un mensonge... Enfin maintenant, j'en doute... Dit-il d'un ton maussade.

- Allons en cours. Dis-je.

Nous nous levons ensemble, et il me rend ma cigarette, putain mais quel con, il doit resté que quatre barres dessus, bon, je vais prendre sur moi même cette fois, mais ce connard à intérêt de me rembourser une cigarette. Notre retour au lycée est gênant et silencieux, tellement silencieux que les mouches elle même pourrait s'entendre voler entre elle. Pendant un cours instant, je sens une main forte prendre mon poignet, je me retourne, c'est Alexandre qui me tiens le poignet, il me fait mal. Il veut jouer à maître et esclave avec moi ou quoi ? Depuis ce matin il me fais du mal :

- Tu peux passer à la maison après les cours ? Pour qu'on en parle ? Me demande t-il une mine boudeuse.

- Viens à la maison, on pourra dîner et en parler. Y aura Liliane avec nous. Répondais-je sincèrement.

Il hoche la tête et un grand sourire niais s'affiche sur son visage. Nous entrons en même temps dans le bâtiment, et entrons dans la salle de math, bien entendu, le prof me ménage car il sait que j'étais dans le bureau du principal, mais ne sais pas la durée, mais lorsqu'il voit Alexandre débarqué comme une fleur, il le lâche pas du regard, des armes auraient remplacés ses yeux, Alexandre serais déjà à terre dans une marre de sang :

- Non mais Navy c'est pas un hall de gare ici, vous arrivez sans vous excuser du retard de une, de deux ça fais une demi heure que le cours à commencé. Sortez d'ici ! Hurle le professeur.

Alex grimace et retourne sur ses pas, avant de sortir, son regard ce pose sur le mien, comme si il voulait de l'aide.

***

La musique y a rien de mieux que pour décompresser, j'adore la musique, depuis que je suis petit j'en écoute. Et je suis passé partout les styles depuis que je suis née, par le Jazz, le Rap américain, les musique R'n'b nous faisant danser comme des rappeurs. Mais il y avait que ce style qui me correspondait, que j'adorais par dessus tout au monde, c'était la Pop, j'ai été bercé par Madonna, David Bowie ,les Beatles et toutes ces icônes musicales. Faire à manger en écoutant de la Pop ça n'a pas de prix, j'adore cuisiner. La je suis actuellement entrain de faire un couscous avec des briques, j'adore la nourriture orientale, notamment ces deux plats. Entre chaque temps de repos ou d'action de la recette, je prend une gorgée de vin blanc, ça c'était mon péché mignon, je pourrais descendre trois bouteilles en deux minutes, j'adore le vin. Alors que je commence à mettre les briques sur l'huile, la porte s'ouvre voyant ma blonde préférée, c'est Liliane. Depuis qu'on ce connais elle fait comme chez elle, pas besoin de sonner pour rentrer, elle ouvre la porte elle entre, si la porte est verrouillé elle aura le double que je lui ai gentiment offert :

- Putain que dieu te bénisse de faire des briques je t'aimes ! Dit-elle ravis.

- Moi aussi je m'aimes, je sais. Dis-je moqueur. Alors ta première journée entant que photographe ?

- De la bombe ! Genre j'ai fais que de tenir les panneaux pour la lumière et tout le bordel, mais y avais une ambiance de fou à chaque shooting, genre chaque personne était importante et on nous traitais pas comme des moins que rien. A midi l'éclairagiste m'a invité à déjeuner avec lui, et genre s'tu veux j'ai un rencard avec lui la semaine prochaine, il va m'invité au restaurant ! Dit-elle enthousiaste.

- Je suis ravis que ça te plaise alors. Lui répondais-je. Tiens sers toi un verre de vin s'tu veux.

Elle obéit, enfin, de toute manière que je lui dise ou non elle l'aurai quand même fais, j'ai l'impression de vivre avec elle en wi-fi des fois tellement elle est scotché à moi comme une sangsue :

- Au faite pourquoi tu en fais autant ? Et pourquoi il y a une troisième assiette sur la table ? Demande t-elle curieuse.

- Alexandre viens dîner ici. Dis-je serein.

Je mâche tellement pas mes mots que j'ai à peine compris ce que je viens de dire à Liliane, elle est surprise, vu que je vais devoir sortir le balais pour balayer le verre qu'elle a fais glisser lorsque je lui ai dis qu'Alexandre venais dîner, et comme si ça suffisait pas, la porte sonne, j'espère que le repas ce passera mieux qu'à l'heure actuelle.

Hais moi / Torture moi / Aime moi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant