Chapitre 1:
Aujourd'hui, en se levant Joy s'est levée et s'est dirigée vers sa fenêtre. Après quelques minutes a avoir cherché des yeux Tomy, sans pour autant paniquer, un énorme sourire apparu sur son visage, la fillette faisait coucou à une personne invisible, comme à son habitude, dans le vide pour les autres, à Tomy pour elle.
"Tomy..." c'est la seule chose que l'on sait du rayon de soleil de la petite princesse.
Que dire appart que c'était une habitude, et qu'elle ne risquerait pas de changer.
5 ans. 5 ans qu'elle n'adresse ses paroles qu'à Tomy, à personne d'autre.
Pour ses parents, c'était beaucoup plus dur. Ils auraient sûrement rêver d'avoir une fille normale, qui joue au loup avec les autres, qui parle avec quelqu'un d'autre que Tomy...
Joy ne leur avait adressé la parole qu'avant ses 5 ans et c'était vraiment douloureux pour eux de ne pas avoir de conversation avec leur petite et unique fille.
Ils détestaient Tomy. Il faisait le bonheur de leur fille, certe, mais c'était en partie à cause de lui qu'elle ne parle pas et qu'elle n'avait aucune vie sociale.
Pour eux, Tomy était lié à tout. La cause pour laquelle elle ne parle pas, pour laquelle elle reste juste à jouer avec lui. Pour laquelle elle n'avait aucun amis appart lui. Tomy est un peu son chef, il la dirige, il la conseille...
Cet après-midi, encore, des autres parents sont venus les voir pour leur dire d'emmener leur fille chez le psy, que parler seule n'était pas normal pour un enfant de son âge. Mais, c'est quoi être normal ? Etre normal c'est être comme tout le monde, mais est-ce que le monde est normal ? Je ne sais pas.
Pour en revenir au parents Martinn, ils feraient tout pour que Tomy disparaisse et que leur fille ait une vie normale, ou presque.
Absolument tout, quite à rendre leur fille malheureuse pour ensuite la rendre plus normale, plus épanouie qu'avec lui, à parler seule...
<< Ne leur parle pas ! Ne leur parle surtout pas ! Tu as la belle vie, ne gâche pas tout avec ces mots. Ils sont inutiles car les meilleurs moments ne se racontent pas, ils se vivent. Alors, je t'en supplie, ne parle pas, tu devras tout leur raconter, qui je suis, qui tu es, qui nous sommes. Ne parle pas. Pas encore. >> - Tomy.
