Follement amoureux

Psycho.16

PDV Harleen

Sa s'annonçait à être une longue nuit...

Il relevât ma tête de sa main libre. Il connectât son regard au miens et rit lentement.

Pudding rapprochât sa tête de la mienne et colla nos fronts. Je pouvais sentir son souffle chaud et rapide sur ma peau. Il émit un grognement animal avant de seller nos lèvres.

Le baiser était doux. Pas comme celui de la dernière fois. Nos bouches collées l'une contre l'autre me donnait des frissons de plaisir.

On se décolla dû au manque de souffle. Son sourire s'agrandit et il eu un fou rire.

Il parti ensuite s'installer sur la chaise et je le suivit.

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Cela devait bien faire 3 heures que je tatouais pudding. Personne ne parlait, moi j'étais trop concentré à tatouer et lui a m'observer. Je devais me contrôler pour rester au dessus de son corps et ne pas aller me blottir dans ses bras qui semblaient vraiment confortable...

Les seul fois qu'un mot sortais de notre bouche était lorsqu'il me disais ce qu'il voulait.

Je venais de terminer la dernière commande qu'il m'avait fait . Il m'annonçait alors qu'il n'en voulait pas d'autre. Son corps était maintenant complètement tatouer. Il semblait encore plus sombre qu'il ne l'était avant.

Attendez une minute... Si il ne veut plus de tatoo, il n'a plus aucune raison de venir me voir!

- Est-ce que sa veut dire que tu ne viendras plus me voir? demandait-je tristement en baissant la tête.

Puisqu'il était coucher, il s'assit ce qui fit que je me retrouvât sur ses genoux. Il prit mon menton dans une de ses mains et me releva la tête . Il me regarda ensuite dans les yeux.

-Je ne veux plus jamais que tu penses que je vais t'abandonner!  m'ordonnât-il . Tu vas bientôt devenir ma reine, on sera pareil tout les deux! dit-il en souriant grandement.

Je pensais alors à ce qu'il venait de dire. Voulais-je vraiment devenir sa reine? Et puis je ne serais jamais pareil à lui...

-Tu te trompes. On ne pourra jamais être pareil, je ne suis pas folle moi! dit-je sérieusement.

Mais qu'est-ce qu'il m'a pris?! Il va sûrement entrer dans une colère noire! À ma grande surprise, il restât tout à fait calme.

Mister J commença à secouer la tête de gauche à droite en se passant la langue sur les lèvres.

-Je ne crois pas non... Tu as cette chose dans le fond de ton regard que seul les gens comme moi ont!

Je me dégageait de son emprise et me levais.

-Non! Tu mens! Je ne suis pas folle!  criait-je.

Je ne sais même pas pourquoi je m'énervais autant.

-Je sais que tu aimes faire souffrir les gens poupée! Et c'est bien! Laisse ta folie sortir! criât-il en se levant lui aussi.

-Non! Non et non! Je ne suis pas folle!

Je criais du plus fort que je le pouvais. Des larmes commencèrent à rouler sur mes joues. Je m'effondra au sol.

Le Joker fut alors pris d'un fou rire énorme. Je ne l'avais jamais vu rire autant. Son rire était froid et démoniaque.

-Non je ne suis pas folle. Je ne suis pas folle. Je ne suis pas folle... murmurait-je sans cesse.

J'avais plus l'impression que j'essayais de me convaincre moi-même plus que lui. Son rire faisait échos dans ma tête qui, j'avais l'impression, allait exploser.

Je ramenât mes genoux vers moi et y accotât mon front. J'en roulais ensuite mes bras autour de mes jambes tout en me balançant doucement. Je pleurais toujours.

Je détestais à ce moment-là l'homme qui était devant moi. 

Je ne sais pas combien de temps je suis rester dans cette position mais lorsque je me suis finalement calmer et que mes pleurs on à peu près cesser, j'ai relevé la tête et le Joker n'était plus là.

Je me relevais en tremblant. J'ai toujours su que je n'étais pas normal. Mais je ne le suis pas assez pour être folle. Enfin, j'espère...

Il m'avait fait souffrir ce soir. J'avais peur qu'il revienne et me cris dessus que j'étais malade dans la tête tout en riant, comme tout alleurs.

Je sortis après avoir barrée. Lorsque j'ai vu Monster qui m'attendait bien sagement sur le bord de la rue, j'ai failli lui faire un câlin. C'était bien la seule bonne chose qui m'était arrivé dans la journée... Je décida de ne pas rentrer tout de suite  à la maison et de me changer les idées.

Je mis mon casque et décolla mon bébé. Je fit le tour de la ville. Pendant un instant, j'oubliais tout.

J'oubliais que j'étais tombé amoureuse du plus grand criminel de Gotham. J'oubliais que j'étais entrain de devenir folle.

J'oubliais qui j'étais et ne faisait que ressentir le vent frapper contre ma peau.

Je revenais cependant à la réalité brusquement lorsque je remarquais que j'avais recommencé à pleurer. Mon subconscient n'avait pas oublier mes problèmes lui...

Je rentrait chez moi et me couchait sans même me mettre en pyjama.

L'idée que ma vie change complètement le lendemain n'ayant même pas effleuré mon esprit...