Chapitre 52

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« La confiance est souvent une des formes de la paresse, car ajouter foi donne moins de peine que de contrôler » d'Alfred Capus.

C'est bizarre comme situation. Je vois David allongé de tout son long sur le dos et il me regarde comme s'il attendait que je lui fasse quelque chose. Je tripote le bas de ma robe sans savoir par quoi commencer.

- Mon Ange, tu es avec moi ?

Je sourie en sortant de mes pensées. Je sais que cela n'est pas de prendre les rênes, mais j'ai tellement envie de le tripoter comme je veux.

Doucement, je retire mes pieds de mes chaussures. Je monte sur le lit pour commencer à l'embrasser. Il me caresse doucement les cheveux en détachant mon chignon. Je commence par lui retirer sa cravate et sa veste. Je l'embrasse doucement dans le cou pour le montrer que je désire.

Je passe à cheval sur lui quand je sens son sexe bandé contre mes fesses. Cela commence à me faire mouiller. Je rigole toute seule en commençant à défaire sa chemise blanche. Je jette ses affaires, mais garde la cravate que je passe entre mes lèvres.

Il me regarde en me questionnant. Je me penche vers lui pour lui lécher le cou et les torses. Je lâche la cravate en lui demandant :

- Je peux t'attacher ?

David hausse les sourcils surpris, ce qui me fait encore plus rire. Il me prend le visage pour venir m'embrasser une dernière fois. Puis, délicatement, il passe ses mains au-dessus de sa tête pour me montrer que je peux le faire.

- Oui. Juste tu me laisses te regarder et tout me va, dit-il en penchant la tête sur le côté.

Je me penche sur lui pour l'embrasser tendrement. Je m'attaque doucement à attacher ses poignets. J'essaye de ne pas trop serrer, mais je n'ai vraiment aucune idée si cela lui fait mal ou pas. Il ne dit rien, j'entends juste ses petits rires ou bruits.

J'ai vraiment l'impression de pouvoir faire ce que je veux de lui et cela me fait bien rire, car d'habitude, il n'aime pas quand il n'a pas le contrôle sur tout ce qu'il fait ou sur ce qu'on lui fait. Cela montre vraiment qu'il me fait cent pour cent confiance, cela me rend exceptionnelle.

Quand j'ai fini, je redescends sur son visage et frôle juste ses lèvres avant de me relever. Je le regarde avec un air coquin avant de prendre la direction de notre dressing. Je l'entends m'appeler, mais je ne dis rien. Je veux lui faire une petite surprise.

J'attrape une tenue que j'avais achetée avec Mia lors de notre petite virée shopping. Je me déshabille rapidement en rangeant mes affaires. Je me regarde dans le miroir pour me rendre compte que l'on voit toujours autant mes os. Mais j'essaye de mettre cela de côté quand j'enfile ma petite tenue sexy noire avec des rubans roses.

- Alexie ! Si tu n'es pas là dans trente secondes, je viens te chercher ! Non, mais sérieux, hurle-t-il.

J'explose une nouvelle fois de rire et sort du dressing à la pointe des pieds pour le rejoindre. Je me rends compte qu'il est tout rouge. Cela me fait mourir de rire une nouvelle fois, même si je sais qu'il était en train de paniquer.

- Mais je croyais que c'était à moi de décider ce que je voulais, je chuchote de loin en marchant de façon provoquante.

- Putain... Mais c'est quoi cette tenue. Mon sexe me fait mal.

Je souris de plaisir. Je pense qu'il est content de me voir ainsi. J'arrive toujours à le surprendre pour mon plus grand plaisir. Je sens que notre couple a besoin de la relation que l'on entretient. Et puis, on adore cela tous les deux.

Je m'approche de lui en commençant pour retirer ses chaussures et ses chaussettes. J'embrasse chacun de ses orteils. Je vois qu'il bouge dans tous les sens, il lâche de nombres râles en disant qu'il ne m'a jamais vu comme cela.

Liaison dangereuse 3. Un prof pour l'éternité...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant