Je suis encore choqué de ce qui m'est arrivé il y'a à peine une vingtaine de minutes. Nasra m'a viré de chez elle après avoir vérifié que toutes mes blessures ont étaient soignés.
On me criant dessus " Reviens plus me voir dans cet un état, la prochaine fois je t'ouvriras pas ". Elle m'a quand même fait un léger baiser sur les lèvres avant de me claquer la porte au nez. Après c'est moi le bipolaire.
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Je ne peux pas m'empêcher de sourire on voyant son message. Je lui répond d'un simple " T'inquiète, je sais gérer "
C'est fou comment cette meuf peux me rendre ouf. Rien qu'hier j'ai faillis câbler quand elle était dans la cuisine et que tout les regards ceux sont posés sur elle.
Je voulais juste que l'autre meuf qui arrêtait pas de me poser des questions sur mes yeux et qui était complètement entrain de me dévorer du regard se la ferme et me lâche.
C'est pour ça que je mets tout le temps une casquette comme ça elle ne me cala pas et ne me saoule pas.
Mon sang n'a fait qu'un tour quand l'autre bouffon a posé sa main sur son épaule. Epaule ou pas c'est une partie d'elle et je suis la seule à pouvoir le faire.
Leur jeu stupide a été l'opportunité parfaite pour leur montrer à qui elle appartient. Quand mes lèvres ont rencontrées les siennes tout mon corps à frissonner.
Toujours plongé dans mes pensées je me dirige vers ma chambre. Dans le couloir je croise Aiden le petit frère d'Alex que je considère aussi comme le mien d'ailleurs.
Je range mon sac dans mon armoire après l'avoir vidé.
Je déteste le désordre, les habilles qui traîne et les papiers de paquets de gâteaux, chips, bonbons... Qui jonchent le sol c'est pas trop mon délire.
Je comprendrais jamais les gens qui laissent traîner leurs habilles par terre... Et qui sont propres sur eux, un mystère.
Je mets mes habilles dans le panier à linge sale, m'habille d'un short et d'un gros sweet nike. Je mets ma capuche avant de fermer la porte de ma chambre.
Une fois dans la cuisine je retrouve Aiden la tête plongée dans ses céréales, je lui ébouriffes les cheveux lorsque je passe derrière lui. Je rigole quand il me sort un " vate faire " suivie d'un sourire au coin.
Je saisi à l'aide de ma main droite la poche de glace que j'ai mis au frais hier exprès sachant très bien que j'allais en avoir besoin aujourd'hui.
