Maman m'a toujours prévenu du danger qui pouvait roder dans la ville, du nombre de psychopathes présents dans chaque rue. Pourtant, on ne m'avait jamais - ô grand jamais parlé de celui tout près qui pouvait surgir n'importe quand, même chez le nouve...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
Avertissement > cette histoire comporte des passages inadaptés à un jeune public.
EN RÉÉCRITURE : je publie les chapitres au fur et à mesure de la correction Je vous souhaite une bonne lecture et n'hésitez à pas à commenter dès qu'il vous en prend l'envie, ça ne me fera que plaisir !
Prologue
" J'étais le jour, lui la nuit. J'étais un sang chaud, tandis que lui un sang froid.
Pourtant en réalité, nous étions tellement similaires... Tellement fusionnels. "
Maman m'a toujours prévenu du danger qui pouvait roder dans la ville, du nombre de psychopathes présents dans chaque rue. Pourtant, elle ne m'avait jamais– ô grand jamais parlé de celui tout près, celui qui pouvait surgir n'importe quand, même chez le nouveau voisin hyper sexy faisant irruption il y a peu.
C'est toujours quand on s'y attend le moins que les choses dérapent et que l'on perd tout contrôle de la situation provoquant ainsi notre perte.
C'est en décrochant un mot, un regard que j'ai su que je perdrai tout. Ma famille, mes amis. Tout n'avait été qu'illusion, le bonheur disparaissait peu à peu tout comme mes sentiments. Mes actes me reflétaient m'avait-on dit il y a quelques années. Seulement, ces personnes là ne savaient pas ce à quoi je m'apprêtais vivre : un cauchemar.
Ce n'est pas seulement de ma vie dont il va être question, mais de celle de ma famille, de mes amis, d'inconnus... Nous avons tous été touchés, d'une façon ou d'une autre, de manière inconsciente ou pas.
Je ne suis plus la même : je suis devenue évanescente. Ce seul mot peut me caractériser à présent.
« Les coups de feu partent, ils détruisent tout sur leur passage. En commençant par moi, par mon coeur, par ma raison, par mes espoirs, par ma façon d'être qui elle s'envole au même rythme que les bouts de verres qui éclatent sur mon visage et mon corps devenu si frêle.
Plus rien ne ressemble à avant, tout devient néant, tous mes rêves se brisent, toute ma vie, la leur aussi, et bordel ce que ça fait mal. Je sais même plus qui je suis, ce que j'aime ou même ce que je fais. Pourtant, c'est en descendant les yeux sur mes mains que je peux voir ce revolver à l'intérieur de celles-ci. C'est moi, tout ceci est de ma faute, j'ai tout brisé, tout fichu en l'air, même cette dernière chance qu'on m'avait accordé. »
