Chapitre 1: Le dilemme de sa vie?

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- Vous êtes sur de ce que vous allez faire Monsieur? Parce que vous connaissant, et le fait que vous ayez insisté sur l'intonation du mot « coup » ne me présage rien de bon.

Tony eut un sourire et répondit :

- Jarvis, je t'ai créé pour que tu exécutes ce que je te dis de faire, donc pour une fois, je te demande simplement de faire ce que je te dis sans t'en mêler. Dis-lui simplement que je suis dans la salle de bain et que je j'ai un problème. Et que j'ai besoin de lui. Maintenant.

- Bien Monsieur.

Steve était dans la salle d'entraînement depuis maintenant 1H30 et se préparait à rester 30 minutes de plus, quand Jarvis l'interrompu.

- Monsieur Rogers, excusez-moi de vous déranger mais Monsieur Stark a un problème et demande votre aide. Il vous attend au deuxième étage, dans sa salle de bain.

- Est-ce urgent?

- Il ne m'a rien dit d'autre Monsieur.

- D'accord, dis-lui que j'arrive s'il te plaît.

Steve prit une serviette, afin de s'essuyer le front tout en se demandant pourquoi donc Monsieur Stark aurait-il besoin de lui dans une salle de bain, mais serviable, il se dépêcha d'aller rejoindre Tony sans prendre le temps de se changer, Tony avait l'air d'avoir besoin d'aide rapidement.

Steve, arrivé devant la porte de la salle de bain frappa trois fois :

- Tony, tu vas... Bien ? Dit-il d'une voix qu'on pourrait qualifier d'inquiète.

Tony ne répondit pas. «Merde!» pensa Tony. Il faut qu'il entre, pas qu'il reste planté devant la porte, sinon c'est foutu.

Il décida de tenter le tout pour le tout, il savait que même si il se prenait un râteau de sa vie, Steve n'en parlerait jamais aux autres, il était trop pure pour cela, jamais il n'oserait se moquer ouvertement de quelqu'un.

- Aaaah, Steve, mon cœur... J'ai mal.. ENTRE! Surjoua Tony, qui avait malicieusement employé le terme «cœur » au lieu du mot « réacteur », puisque la phrase lui semblait sonner tellement mieux ainsi.

Steve, inquiet, décida d'ouvrir la porte et d'entrer. En entrant, il découvrit pour la première fois cette pièce, mais n'eut guère le temps de l'observer en détails, Tony était là, devant lui, tourné vers le miroir, torse-nu et mouillé, vêtu simplement d'une simple serviette rouge autour de la taille.

Rogers, gêné par cette scène, ne savait plus quoi faire, ou quoi dire, il resta bouche-bée et les yeux quelque peu exorbités. Ce qui fit plaisir au brun, qui leva sa tête et observa Steve, à travers le miroir, d'un air interrogateur, ce qui le fit immédiatement rougir ce dernier.

Tony était satisfait du petit plan qu'il avait monté, et il espérait que ce soir, son petit plan ne serait pas la seule chose qu'il monterait.. Faire rougir Steve, il ne s'y attendait pas, et cela signifiait beaucoup, on ne rougit pas pour quelqu'un qu'on aime pas.

Tony prit enfin la parole :

- Bonsoir, Steve dit-il, toujours le fixant à travers le miroir.

Steve, lui répondit, prenant son courage à deux mains :

- Euh.. Bonsoir Tony, comment va ton cœur ? Demanda-t-il. Enfin ton réacteur, enfin tu m'as compris..

Cette remarque n'était pas méchante, Steve ne savait pas laquelle de ces expressions utiliser. Ce qui plu à Tony puisqu'il pu réagir directement à sa manière à cela.

- Mon cœur ? Erf.. Il ne ressent plus rien depuis longtemps.. M'enfin, jusqu'à ce que je rencontre quelqu'un de spécial. Sinon, mon réacteur, lui, va très bien, merci. Dit-il en se tournant du miroir et être en face de Steve..

- Je.. Je suis très content pour ton cœur, et aussi pour ton réacteur.

Tony sentait que la tension créée du début était en train de s'envoler, il fallait qu'il agisse. Et vite. Il prit la décision d'avancer plus près de Steve, toujours vêtu de sa simple serviette rouge.

- To.. Tony, tu devrais reculer.. Dit Steve d'une voix troublée.

Steve Rogers n'avait eu qu'une seule et unique relation dans sa vie, une relation très forte avec une jeune femme, plus connue sous le nom de Peggy Carter. Elle et lui s'aimaient d'un amour pure, le blond n'avait pas eu le temps d'aller plus loin qu'un simple baiser d'adieu, le jour où Steve prit la décision de sauver l'Amérique au détriment de sa vie.

Steve se réveillant 70 années plus tard, Peggy avait eu le temps de faire sa vie. Cependant, elle n'avait jamais cessée de penser à Steve.

Peggy était maintenant morte depuis plus de deux ans, Steve était allé régulièrement la voir, car Peggy, aussi vieille qu'elle fût, était l'une des seules personnes avec qui il pouvait être lui-même.

Depuis Peggy, Steve n'avait eu aucune relation amoureuse, ou sexuelle, même si il était très souvent convoité par la gente féminine, mais Steve n'était pas intéressé. Après sa première et unique relation, Steve ne se concentrait que sur deux choses ; les missions du S.H.I.E.L.D ainsi que le sport. Rien d'autre ne l'intéressait, excepté Tony Stark, par qui il était fasciné.

Tout les opposaient et pourtant, cette personne l'obsédait. Steve était une personne très réservée et discrète et Tony était.. Tony Stark. Mais comme il est souvent dit ; les opposés s'attirent. Steve était sur de ses sentiments en vers Tony depuis près d'un an, à partir du moment où il avait cru l'avoir perdu pour toujours, il s'était rendu compte que Tony était plus important qu'un simple ami.

Mais Steve était Steve et jamais de sa vie ne lui viendrait l'idée d 'aller parler de ses sentiments à Tony. C'était dans ses moments-là que Peggy lui manquait. Peggy aurait su le conseiller, car Steve se posait trop de questions, surtout à propos du monde actuel et de l'homosexualité, qui se forçait de cacher.

Tony était désormais à quelques centimètres de Steve, ce qui le déstabilisait énormément. Le blond avait beau être plus imposant, le brun parvenait à lui faire perdre tous ses moyens. Tony s'approcha lentement des lèvres du Captain quand celui-ci prit la parole :

- Tony.. Tu as trop bu, je ne pense pas que tu es conscient de ce que tu es en train de faire.. Ce n'est pas toi, ce n'est pas tes habitudes.. Ne ruine pas tout..

- Cher Steve, je tiens à te dire que A) je gère l'alcool mieux que quiconque ici, bon peut-être pas aussi bien que Thor, mais je peux t'assurer que je suis parfaitement conscient de mes actes et.. B) je te laisse le choix ; tu peux partir d'ici, et j'oublierais, enfin, je ne parlerais pas de ce qui vient de se passer parce que je ne pourrais y oublier, je te le promets, ou bien tu peux rester passer la nuit, avec moi, et arrivera ce qu'il arrivera...

Tony s'en voulait énormément d'imposer ce choix à Steve premièrement et ensuite à lui-même, parce que si Steve partait, tout était finit.

Steve, lui, avait l'impression de faire face au plus grand dilemme de sa vie ; d'un côté, il mourrait d'envie de rester, et de se faire prendre ici, dans cette salle de bain, celle de Tony Stark, et cela même si il ne connaissait rien au sexe. Mais d'un autre côté, Steve se refusait d'être l'énième plan cul de Monsieur Stark, il se refusait de devenir un objet sexuel, il voulait que sa première relation sexuelle soit romantique, d'un amour partagé et non élaborée sur un coup de folie. Steve ne savait quoi faire, il était perdu.

"because of you the world changed, i changed."Opowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz