Stand by you

Partie 2.

Nous avons roulé un peu moins de deux heures avant d'arriver sur le parking de la toute nouvelle maison que j'ai achetée et rénovée entièrement cet hiver. Pendant le trajet son téléphone à sonné plusieurs fois sans qu'elle n'y réponde. Elle n'a pas beaucoup parlé mais son silence était agréable. Pour une fois, c'est moi qui la conduit et j'aime voir ma partenaire de crime assise dans ma Ferrari, lunette de soleil et cheveux au vent.

Ses yeux émerveillés et sa bouche bée face à la maison me poussent à la taquiner.

- Princesse Kate, je vous invite à entrer dans votre château.

Elle ne lève même pas les yeux au ciel face à ça et me suit jusqu'à l'entrée principale. La belle ne décroche pas un mot, toujours les yeux grands ouverts elle s'accroche à mon coude tendu vers elle pour enfin entrer.
Nous prenons le temps de visiter les pièces principales et de saluer les quelques personnes travaillant pour moi pour préparer la soirée.

- Castle vous ne m'aviez jamais dit que vous étiez riche.

Agréablement surpris de l'entendre blaguer.

- J'avais peur de me faire soutirer de l'argent alors j'ai préféré me taire.

A peine sorties dehors, Mère lui saute au cou, lui avouant qu'elle avait bien fait de changer d'avis pour sa présence à la crémaillère. Alexis à son tour la prend timidement dans ses bras pour la saluer et mon cœur se gonfle à la vue des femmes de ma vie s'embrasser.
Je remarque que Beckett essaie de ne pas montrer son malaise face aux têtes rousses des fois un peu trop exubérantes mais adorables. Elle leur répond chaleureusement mais reste un peu en retrait. Les deux femmes vaquent à leurs occupations et je propose à Kate de lui montrer sa chambre.

- Voici votre chez vous et ma chambre est juste à côté.

Un sourire se dessine doucement sur ses lèvres et ses yeux roulent vers le ciel. J'entre avec elle pour lui déposer son bagage puis je comprend soudain ses arrières pensées.

- Katherine Beckett, allons! Je dis ça au cas où vous auriez besoin de quoi que ce soit.

- Bien sur Castle...

- Vu les idées que vous avez derrière la tête je préfère que vous sachiez que je fermerai ma porte à double tour.

Elle pose doucement sa main sur mon torse et tout mon corps se concentre là où elle me touche. Je ne sais pas si elle sait l'effet que son toucher me procure ou même simplement son ses yeux plongés dans les miens.

- A ce que je vois il y a une porte sans verrou qui séparent nos deux chambre Rick, dit-elle en rigolant et pour mon plus grand malheur en retirant sa main.

Point de vue de Beckett

Un grand lit de bois massif orne la chambre, une grande baie vitrée m'emmène à un balcon qui donne vue sur la piscine et plus loin la mer.
Une pièce vitrée laisse apercevoir la salle de bain luxueuse, tout de marbre blanc, une grande baignoire et une douche à l'italienne la compose. Je caresse la fayence froide sous mes doigts à des kilomètres de ma salle de bain de New York.

Cette maison est incroyable, il y a deux salons, deux cuisines et une dizaine de chambres comme la mienne, tout ça a dû coûter au moins mille fois mon appartement.

Je range mes quelques vêtements dans les placards du dressing. Me demandant comment je suis arrivée içi. Je ris en remarquant la porte qui sépare nos deux chambres et après cinq minutes à admirer la vue du balcon je décide de fermer l'œil quelques minutes sur ce lit incroyablement confortable. Je n'avais pas eu de temps pour moi depuis des semaines alors dans un souffle je décide de me laisser aller.

J'ouvre les yeux et je suis toujours à la même place, j'aurai envie de dormir encore des heures mais ne fut pas ma surprise quand je découvre que je me suis assoupie une heure.
Je n'ai plus qu'une petite heure pour me préparer alors je saute dans la douche mais sur la table près de l'entrée un paquet rose fermé avec un petit mot écrit au-dessus m'interpelle.