Homicide musical

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Quand je rentre chez moi ce soir-là, je remarque devant chez moi une voiture de police.

Comme je n'ai aucune connexion synaptique, je reste bouche bée devant, vous savez à la manière de ces filles écervelées dans les téléfilms américains.

Mais mon ventre gargouille (j'ai faim puisque depuis le début de cette chronique je n'ai mangé qu'une tartine). Alors je rentre.

Dans mon salon il y a deux policiers qui parlent avec Manon. Ma mère pleure à côté d'eux.

Moi: Salut! Je vais me faire des cookies, quelqu'un en veut?

Policier 1 (mais appelons-le Aristote): Roberta, vous êtes en état d'arrestation pour homicide.

Ma mère lâche un sanglot et je souris bêtement.

Moi: Ah! (Rires) Sinon vous voulez des cookies ?

Manon se jette sur moi avec un couteau de boucher mais Aristote l'empêche de me poignarder.
Ouah. Quelle peur!

Le temps que je m'en remette, je suis dans la salle d'interrogatoire du commissariat. Comme dans les séries. C'est génial.

Aristote: Roberta, à cause de votre musique de pré-pubère hystérique, votre père est décédé en début d'après-midi.

Moi: Je m'appelle Amy-Cassie-Sidonie mais tout le monde m'appelle Amy.

Oh non mon Dieu mon père est mort et à cause de moi! C'est triste. Je pense aller faire du shopping pour m'en remettre.

Aristote: Vous n'avez rien d'autre à dire?

Moi: J'ai faim.

Aristote: Roberta? Réalisez-vous la portée de vos actes?

Moi: Mais je n'ai pas fait exprès! Et j'ai faim!

Comme je n'ai aucune connaissances dans le domaine judiciaire, ils se passe plein de choses au commissariat que je ne comprends pas.
Finalement Aristote me dit:

Aristote: Bon comme cette chronique n'a aucune logique comme dans toutes les chroniques, tu es libérée.

Moi: Cool.

Aristote: Mais tu es interdite de musique nulle à perpétuité.

Je pleure c'est trop triste. Ouin.

Quand je rentre chez moi je remarque que tous mes artistes préférés ont disparu de ma playlist et ont été remplacés par d'autres. Du genre ABBA, ou Queen, pour ne citer que ces deux-là.

Je pleure à nouveau. La musique cool me déprime.

J'appelle Tibulle pour me remonter le moral. Il me donne rendez-vous au terrain vague.

J'arrive avant lui. Je fais un brin de conversation avec Messala qui n'est pas très bavard puis Tibulle arrive.

Moi: Au fait c'est quand qu'on se marie?

Tibulle: Emily, on ne peut plus être ensemble. Je suis mauvais pour toi.

Messala le jaloux ricane et moi je pleure. Je suis pourtant une rebelle.

Désespoir chroniqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant