Just two weeks [BoyxBoy] [FR]

Jour 7/8 : Du coups tu l'aimes ?/Je peux ?

Jour 7
(Point de vue de Aaron)

Je me réveille dans... une forêt. Je suis dans une putain de forêt. Et la deuxième chose que je trouve bizarre, c'est que je ne vais plus pouvoir faire caca pendant une semaine.
Quelques images me reviennent. On s'est d'abord embrassé... Puis c'est partit en couilles, littéralement.

Je me redresse et me tourne vers Eneko, il dort.

Donc... J'ai eu ma première fois avec un mec, ce mec c'est Eneko, et c'était dans une forêt.
Et j'étais le uké putain !

Je ne lui en veux pas. (A mon petit étonnement).

En fait, ça change pas grande chose... Je ne sens rien de spécialement nouveau... Enfin, là tout de suite ça fait mal.
Jsuis deviergé. Jsuis défloré. Tonio avait raison.

Eneko ouvre les yeux, me voit et me sourit.

Et mes lèvres font automatiquement un sourire aussi.

Puis cette question : Est-ce que je l'aime ?

J'en ai un peu peur, alors je ne vais pas répondre tout de suite.

Est-ce que lui m'aime ?

Eneko de redresse à son tour, mais continue sa montée tout en se de dirigeant vers moi, me prend le visage dans ses mains, me fait basculer en arrière, tout en m'embrassant et me disant :

-Aaron, je t'aime.

Je ressens une immense joie, juste là, dans mon cœur.
Ça y est, j'ai la réponse.

Puis il s'écarte et me regarde.

-T'as pas trop mal ?
-Un peu...
-Tu m'en veux ? Enfin... Tu avais l'air bien bien consentant mais...
-Non, je crois pas...

Je me rend compte que le soleil est pas mal monté dans le ciel :

-Euh, t'as l'heure ?
-Non...
-Il faudrait qu'on rentre, non ?
-Tu peux te lever ?
-Ben ou... Arg !

Je retombe par terre. Il m'a rendu handicapé, c'est pas possible !

Je retente, je sais que je vais y arriver.

Eneko s'approche et j'ai quelques frissons, il me porte en mode princesse. Sérieux ?

-Mec, redescends-moi ! Eneko je suis pas une fille !
-Pourtant hier, t'es gémissements n'étaient pas très masculins...
-Q... Quoi ?! Redis ça pour voir ! Comment ça pas très masculins ?! Redis ça ! Redis le !

Il rit tout en disant «Oh, tais-toi» et m'embrasse. Surpris, je ferme ma gueule, et profite.
Il embrasse super bien, ce mec.

Ce mec.

Mec.

C'est un mec.

On arrive au camp, et il décide de me poser au sol. Comme j'ai un peu de mal, -n'est-ce pas Eneko ?- je m'appuie sur son bras.