Dear Twins

Chapter 8

J'ai finalement décidé de poster le chapitre, même si je le trouve toujours aussi nul (comme les 2 qui suivront puisque je les avais écrit il y a un bout de temps et qu'en temps que flemmarde professionnelle, les réécrire en entier ne me tente pas du tout, je vous les met tel quel, ceux d'après seront (normalement) bien mieux), donc "bonne" lecture !

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Je faisais tournoyer la clé de la pièce dans ma main, mon pied battait une pulsation stressante, je fixais la poignée. La pièce me rappellerait trop de souvenirs, des souvenirs heureux de Harry. Je fis pénétrer la clé dans la fente avant de la faire tourner, le bruit du loquet se fit entendre, je poussa un long soupir. Avant de laisser ma main glisser le long de la porte qui s'ouvrir lentement, dévoilant au fur et à mesure une pièce plongée dans la pénombre. J'enclencha l'interrupteur, la pièce était composée d'un piano droit au centre, une bibliothèque en bois d'acajou d'un chocolat ardu, assombrissait la pièce de son envergure impressionnante située sur un pan de mur, de l'autre côté 3 guitares sèches étaient accrochées, je posa mon pied prudemment, des poussières voltigèrent alors, se libérant de la moquette d'un rouge sombre.

Je m'avançais vers la bibliothèque, la scrutant, des vieux livres étaient classés, j'apercevais des photos recouvertes d'une fine couche de poussière. Laissant glisser mes yeux sur cette centaine de livre de papier, la plupart contenant des écritures manuscrites, et puis je l'aperçus. Il se situait sur la dernière étagère, un petit cahier au revêtement en cuir vieilli par le temps, un lacet s'accordant à la couverture le refermait et y renfermait une partie de ma vie, celle d'il y a 3 ans, ce qui m'était à l'époque le plus cher.

Je pris le tabouret du piano , le posa devant l'étagère afin de prendre le carnet. La sensation du cuir sur ma peau me fit sourire, je l'effleura du bout des doigts, me remémorant tous ces souvenirs. Je m'assis sur le tabouret, posant le livret sur mes cuisses avant de prendre une grande inspiration et de délier le lacet, celui-ci avait laissé son empreinte dans le cuir de la couverture. Je l'ouvris. Sur la première page était écrit mon nom, d'une écriture incertaine, je devais avoir 10 ans.

Je tourna la page, sentant mon cœur se resserré, je releva la tête, refoulant mes larmes. Harry avait laissé un mot ..."Joyeux Anniversaire ma jumelle, je t'aime de tout mon grand cœur", cette époque me manquait, je toucha l'écriture enfantine au centre de la page avant de laisser mes doigts glisser sur le papier jauni par l'humidité. Je tournai les pages, survolant mes confessions, mes premiers amours, mes premières peines ... Je souriais.

La dernière page était marque au auditions X-Factor, une l'arme coula, heurtant le vieux papier, faisant baver un mot, le dernier mot posé sur ce carnet.

Je ferma le livret, rangea la pièce et sortis. Je refermais la porte a clé, le calepin sous le bras.

-Tu va bien ?

Je me retourna, Louis se tenait à l'angle du couloir, les bras croisés. Je fourra discrètement la clé dans ma poche arrière.

-Ouai ... Pourquoi ça n'irait pas ?

Il pointa ma main de son doigt.

-Oh ! Ça ... Juste ma main qui a voulu goûter mon miroir ... Je grimaça. Mauvaise idée. Il sourit.

-Et le journal ...? Confessions intimes ? Il arqua un sourcil, affichant un sourire narquois.

Je m'humidifia mes lèvres.

-De vieilles confessions.

Il ouvrir la bouche mais son téléphone sonna. Il me fit un signe de la main et commença à partir.