Chapitre 3 : L'Amour est surfait

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(Attention LEMON)

- Grimpe.

Sa voix et rauque et pleine de promesse (serai-je encore sous l'emprise de l'alcool?). Je ne me fais pas prier et rassemble mes forces pour lui sauter sur le dos.

Il ne trésaille d'un millimètre, et bloque mes jambes avec ses bras. Je m'accroche à son cou et enfouit mon visage dedans pendant qu'il marche. Il sent bon, pas le dernier parfum hors de prix mais une odeur rassurante et étrangement familière.

Il marche pendant deux minutes quand il stoppe sa lancée. Je relève la tête, face à un taxi parisien. Il me dépose à nouveau et j'ai de suite froid sans lui. Comme un gentleman, il m'ouvre la portière et je m'engouffre à l'intérieur.

Je me colle le plus possible à lui. Il n'a donné aucune adresse au chauffeur mais pourtant se dernier roule dans les rues éclairées de la Capitale. Et soudain une anxiété énorme m'envahis. Qu'est-ce que je suis en train de faire ? Je ne connais rien de cette homme, absolument rien. La Jessica que je suis n'embrasse pas et ne se fait pas tripoter par un inconnu. Je suis une salope. Normal que mon copain me trompe avec un de ses soit-disant ami. Je suis pathétique et je dois sortir de cette voiture.

Mais une main se pose sur ma cuisse, la remonte doucement balayant toutes mes résolutions. Tous mes sens sont en éveil et je m'en veux de perdre aussi facilement le contrôle. À mon tour, mes doigts se baladent, jusqu'à son entre-jambe. Je lève la tête vers lui et il me sourit. Alors j'émets une légère pression sur sa braguette et il étouffe un gémissement. Au moment où je m'apprête à glisser ma main dans son jean, il me stoppe. Je remarque que le véhicule est arrêté devant l'hôtel Villa Madame, dans le Quartier St-Germain.

Il paie, et me tire par la main. Je ne réfléchis pas et le suis à l'intérieur. Malgré l'heure tardive une jeune femme est encore à l'accueil et nous salue simplement.

Sa main est encore dans la mienne quand nous arrivons devant la porte n°51.

Je n'ai pas passée la porte qu'il m'embrasse fougueusement. La lumière est éteinte, seule celles de la rues font que nous ne sommes pas dans l'obscurité totale. Je ne contrôle plus mes gestes, ce sont eux qui me contrôlent. Mes mains retirent son perfecto et le jette dans la spacieuse chambre. Ma robe passe par dessus ma tête, et je suis là, à moitié nue et je m'en fous. J'arrache son chandail. Je m'arrête une seconde pour le regarder et il fait de même. Il n'est sûrement pas l'homme le plus beau, ni le plus classe que j'ai vu de toute ma vie, mais pourtant il est le seul qui me fait me sentir comme ça, rien qu'en soutenant son regard sur mon corps, sur moi.

Je réduis notre distance, et lui déboutonne son jean. Pendant qu'il l'enlève complètement, je retire mon soutien-gorge et fait retomber mes cheveux ébouriffés sur mes épaules.

J'ai l'impression d'être la plus jolie fille qu'il n'ait jamais vue. Pourtant je ne porte plus cette robe hors de prix, ma coiffure est minable, mon maquillage a coulé, et je sens la tequila à trois kilomètres.

Je l'attire jusqu'au lit et le fait tomber dessus. Avant je ne prenais jamais les devant, IL n'aimait pas ça.

Je grimpe, féline, et m'assois à califourchon sur lui. Je peux sentir une déformation importante de son boxer, qui titille mon bas ventre. Je me penche vers lui pour l'embrasser mais ces deux mains attrapent mon visage, descendent dans mon cou, caressent le bout de mes seins avec douceur, avant de se poser sur mes hanches. Ni une, ni deux, il est au dessus de moi. Nos langues se lient comme nos jambes. Je ne veux pas que ça s'arrête, jamais. Il quitte ma bouche, pour embrasser mon corps. Il fait une pause au niveau de mon nombril et me regarde en souriant. C'est un véritable supplice et il le sait : d'un geste lent et plein de promesse, il m'extirpe mon dernier bout de tissus. Puis enfin, sa bouche se referme sur moi, m'arrachant un cri. Mes jambes se replient, une de mes mains s'accroche au draps tandis que l'autre, s'agrippe fermement à ses cheveux.

Le Frère de Mon Fiancé. (TERMINÉE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant