Chapitre 1: Un sentiment de déjà vu

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Nous sommes le 17 août 2016, et c'est aujourd'hui qu'à lieu la rentrée.
Je suis en terminale dans le lycée Harpeth Hall School. Il se situe dans la ville de Belle Meade.
Le climat est plutôt froid et le temps très pluvieux.
J'ai emménagé avec ma mère il y a de ça cinq mois dans la petite ville de Belle Meade et par conséquent je n'ai pas vraiment d'ami. Difficile quand on sait que je suis une fille plutôt réservée et solitaire.
Cependant, cette année, pour faire plaisir à ma mère qui désespère de me voir souvent seule, j'ai décidé d'aller un peu plus vers les autres.

Afin de m'éviter les transports en commun ma mère, Mérédith, m'a achetée une voiture dès mon emménagement. J'ai un rapport assez étrange avec elle, il vacille entre la complicité et la désunion.
C'est pour cela que j'évite le contact afin d'éviter les étincelles qui pourraient mener au conflit.

Après m'être vêtue d'un jean slim noir, d'un t-shirt blanc, d'une veste style motard, et m'être correctement coiffée et maquillée, je prends la direction du lycée.
Je suis nostalgique sur le trajet en écoutant des musiques qui me rappellent mon ancien "chez moi".
Auparavant j'habitais à Billings, une ville située dans le comté du Yellowstone dans le Montana. J'y vivais avec mes parents mais lors de leur divorce ma mère a préféré vivre loin de mon père car elle ne supportait plus de le voir aux bras d'autres femmes toutes plus jeunes les unes que les autres. Loin, c'est le moins que l'on puisse dire, puisqu'il y a plus de 23h de route qui les séparent à présent.

Après une demi-heure de trajet sous une pluie battante, j'arrive enfin dans le lieu qui va m'accueillir pendant dix mois, quatre jours et demi par semaine. Le lycée se trouve en pleine ville. Il est essentiellement bâti de briques et de grandes colonnes ornent la façade créant un grand hall digne des plus grandes écoles supérieures. On peut, d'après le plan situé à l'intérieur de l'établissement, y trouver un terrain de football, une grande bibliothèque et une salle de théâtre. C'est immense en comparaison à mon établissement précédent.
Ici, les élèves portent des uniformes qui sont directement disponibles dans les casiers qui longent les murs des couloirs d'après la jeune femme qui s'occupe de l'intendance.
Sur les murs de son bureau, je peux y voir de nombreux plannings qui indiquent tous les sports disponibles, les horaires ainsi que les jours pour les pratiquer mais également les clubs et organisations présentent dans le lycée.
Concernant l'organisation et diversification des activités, je dirai qu'elles rejoignent celles de mon précédent lycée.

Après avoir récupéré mon uniforme et trouvé ma salle de cours sur les indications de la jeune femme, je pénètre à l'intérieur avec une appréhension qui noue mon estomac. Mon premier cours est un cours de biologie. Je suis, sans être présomptueuse, assez bonne dans cette matière et je m'intéresse à tout, il est donc facile pour moi d'obtenir de bonnes notes et d'aider ceux qui en ont besoin. C'est d'ailleurs ce que je faisais auparavant en faisant partie d'un groupe de soutient qui donnait des cours le mercredi et le vendredi soir.

Aprèsun bon quart d'heure de cours, le professeur n'ayant pas fait les présentations,laissant ce boulot au professeur principal, je commence à m'ennuyer, ayant déjàvu ce chapitre dans un des livres que j'avais emprunté et lu l'an dernier. Jedécide donc d'observer les personnes qui se trouvent dans ma classe pour cetteannée. On remarque tout de suite les stéréotypes : le cancre qui dort au fondde la salle, les pimbêches sur leur téléphone ou en train de parler en mâchantcomme des ruminants leur chewing-gum, et les "intellos" au premierrang. Je découvre un à un ces visages. Je tombe alors sur celui d'une fille, entrain de m'observer, je connais ce visage...

La vie dont je rêveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant