Chapitre 1

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La musique est forte. Beaucoup trop forte. Je ne sais plus trop où je suis, ni ce que je fais. Aujourd'hui, nous fêtons la fin du lycée. Trois ans à étudier pour obtenir le bac et préparer notre avenir. Nous avons passé le début de soirée chez un copain de ma classe, Matthéo. Comme souvent pendant ces soirées, nous avons joué à Chochoii, un jeu de cartes pour boire de l'alcool. Et comme d'habitude, j'ai bu plus que je n'aurais dû. Nous avons poursuivi la soirée en boîte de nuit, au Tourbillon. C'est fou comme j'adore danser, je pourrais me trémousser jusqu'au bout de la nuit. Ça me défoule, ça me vide la tête... En général, je suis plutôt gaie et rigolote quand je suis saoule, mais quand je bois trop vite et en grosse quantité, je ne contrôle plus mes actes. Et c'est ce qui m'est arrivé ce soir-là.

Me voilà, en train de me faire peloter sur la piste par un mec qui profite de mon état pour se rapprocher un peu trop près de moi. Je me laisse faire, je me rends à peine compte qu'il danse de plus en plus collé derrière moi. Il glisse alors sa main entre mes jambes. Je suis dans un état second, mais je repousse quand même sa main, à moitié consciente que son geste n'est pas acceptable en plein milieu d'une discothèque. Cela ne l'arrête pas pour autant, il,me fait tourner contre lui, me colle contre son torse et m'embrasse tendrement. Je me dis qu'il n'a peut-être pas de si mauvaises intentions, et en plus, il est plutôt canon. Il s'approche de mon oreille et me propose d'aller boire un verre. Nous nous rendons au bar et il commande deux vodkas fraise limonade. Il ne parle pas beaucoup, mais il me fait me sentir belle. Il ne cesse de me jeter des regards envieux, il me caresse la joue. Je n'ai pas l'habitude d'attirer les hommes. Je suis petite avec des formes, je me trouve très banale et je n'ai pas du tout confiance en moi. Je décide de profiter de l'occasion et me dis que passer la soirée avec un beau mec ne peut pas me faire de mal.

Nous continuons à boire des verres, et ma tête tourne de plus en plus. J'aurais dû arrêter de boire, j'étais déjà bourrée en arrivant ici, mais je me suis laissée entraîner par cette rencontre. Je suis bien avec cet homme qui me fait sentir vivante, enfin j'existe. Finalement, ce garçon est sympa. Au bout du cinquième verre, il me dit qu'on devrait aller prendre l'air parce que je n'ai pas l'air bien. Il est vraiment attentionné, il prends soin de moi. C'est vraiment craquant. Il est vraiment craquant. Je commence à en pincer pour lui. Je me fais des films, je l'imagine déjà devenir mon petit ami. Une fois dehors, il m'emmène sur le parking.

Perdus au milieu des autos, il se met à m'embrasser tendrement. Puis tout s'accélère, il,me plaque violemment contre une des voitures et commence à me caresser sans aucune retenue. Son regard noir croise alors le mien et me donne froid dans le dos. Je sens que rien ne l'arrêtera. Ses mains déchirent mon chemisier et arrachent mon soutien-gorge. J'essaie de l'arrêter mais il retient mes poignets d'une main, continuant de me déshabiller de l'autre. J'appelle à l'aide, priant pour que quelqu'un m'entende et mette fin à ce calvaire. Mais personne ne vient, je sens tout espoir m'abandonner. J'ai beau me débattre de toutes mes forces, cet homme est beaucoup trop fort. Des questions se bousculent dans ma tête. Pourquoi me suis-je laisser draguer par ce mec ? Pourquoi suis-je si naïve de croire qu'il pouvait s'intéresser à moi ? Pourquoi n'ai-je pas vu que depuis le début sa seule intention était d'abuser de moi ? Des larmes de peur, de colère et de honte coulent sur mes joues. Je ne contrôle plus rien. Je ne cesse de le supplier de me laisser tranquille, mais il me jette un regard rempli de haine.

- Pas la peine de jouer à la sainte nitouche. Tu m'as chauffé toute la soirée. Je rêve de te baiser depuis tout à l'heure alors ferme-la et arrête de te plaindre. Je sais que t'en as envie toi aussi. Laisse-toi faire, tu vas prendre ton pied.

Ses mots sont durs et me font culpabiliser. Et si mon comportement lui avait fait croire que j'avais envie de lui ? Tout est de ma faute. Sans autre choix, je ferme les yeux et attends que cet homme commette l'irréparable.

Alors que mon agresseur m'enlève brutalement mon pantalon, j'aperçois une silhouette. Je retrouve alors un peu d'espoir et me remets à crier. L'homme me plaque sa main sur la bouche, mais mon sauveur semble m'avoir entendue. Il court dans notre direction. Quand il voit la détresse dans mes yeux, il se jette sur mon violeur et lui donne un coup de poing en plein visage qui le fait tomber au sol.

- Ça va aller ?

Sous le choc,tremblante de la tête aux pieds, je n'arrive même pas à lui répondre.

- T'inquiètes pas, il ne te touchera plus. Viens, éloignons-nous de cet endroit, retournons à l'intérieur.

Je le suis jusque dans la boîte. Je ne devrais pas lui faire confiance après ce qui vient de se passer, mais je ne suis pas en état de réfléchir. Il m'emmène dans un coin tranquille, me donne un grand verre d'eau et me laisse reprendre mes esprits.

- Merci beaucoup. Tu m'as sauvé la vie.

- C'est normal. Quand j'ai compris que ce connard essayait de te violer, il déglutit péniblement, j'ai fait aussi vite que possible. J'aurais dû lui exploser la tête. Ce genre de mec ne mérite pas de vivre. Profiter d'une femme émêchée comme ça, c'est vraiment dégueulasse.

- En tout cas, je me répète mais merci. Comment tu t'appelles ?

- Stephen Ashler et toi ?

- Amy Quessy. Enchantée de faire ta connaissance.

- Pareil pour moi, même si j'aurais préféré te rencontrer dans d'autres circonstances.

Stephen me fait un sourire encourageant. Je crois que je suis en train de tomber amoureuse ...


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Que vous ayez ou non aimé le début de mon histoire, n'hésitez à me laisser vos commentaires pour que je puisse m'améliorer. Le deuxième chapitre arrivera bientôt...

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