Chapitre 22

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– C'est grand ! m'exclamé-je en entrant dans l'appartement de Maxime.

– L'appartement appartient à une de mes amies et je me suis dit que c'était l'occasion rêvée.


Je lui souris et lui fais un rapide câlin avant d'aller visiter. L'appartement est simple, mais gigantesque. Le séjour est immense et est partagé avec une cuisine américaine très moderne. Je prends le couloir à ma gauche et remarque deux portes. L'une d'entre elles s'ouvre sur des toilettes, tandis que l'autre correspond à la salle de bain. Je retourne sur mes pas, et vais cette fois-ci dans un couloir à droite. Une première porte appartient à une chambre plutôt petite, mais bien agencée. Les murs sont blancs et sans décoration, c'est triste. Je sors dans la pièce et me dirige dans celle d'en face. En plein milieu se trouve un bureau en bois brut magnifique, et tout le mur de droite sert de bibliothèque – vide pour l'instant. Je me retourne vers Maxime qui m'a suivit.


– Tu ne t'es pas installé encore ?


Il secoue la tête en s'approchant et en me prenant dans ses bras.


– Dès que je suis arrivé sur Paris, je suis venu te voir.

– J'avais oublié, dis-je, les joues rouges. Tu sais, je suis encore désolée pour ce qu'il s'est passé tout à l'heure. Je parlerais à Rick.


Il dépose un bisou sur mon front et me promet que ce n'est pas grave et qu'il l'avait cherché, mais quand je vois ses blessures, je me dis que c'est de ma faute. Maxime me tire de mes pensées en me demandant si je veux rester manger avec lui ce soir.


– Bien sûr, acquiescé-je.


Nous retournons dans le séjour. J'admire encore l'endroit et ne peux m'empêcher de penser au prix de son appartement.


– Cet appartement a dû te couter la peau des fesses Max, tu n'aurais jamais dû le louer juste pour venir me voir.

– Ne t'en fais pas pour ça. J'ai reçu beaucoup d'argent de mon grand-père quand il est mort, il y a 4 ans. Je ne m'en suis jamais servi jusqu'à maintenant, je le gardais pour les situations d'extrêmes urgences. Et puis, j'ai toujours rêvé de vivre sur Paris.


Je rougis à nouveau. En plus d'être revenu pour moi, il dilapide son argent encore une fois pour moi.


– A peine nous sommes ensemble que tu me coûtes déjà de l'argent, rigole t-il.


Je lui balance la première chose qui est sous ma main, un coussin du canapé, et lui balance à la tête en rigolant avec lui. Alors c'est que nous sommes maintenant, un couple ?

Maxime se jette sur moi et me plaque contre le canapé, sa bouche contre la mienne. Il parcourt tout mon cou de baisers, pour mon plus grand plaisir, et les sentiments que je ressens confirment mes pressentiments. Je suis tombée amoureuse de lui.



Nous regardons un film depuis une heure déjà et je suis collée contre le torse de Maxime lorsque mon téléphone se met à sonner. Je distingue sur l'écran une photo d'Hugo faisant un grand sourire. Je regarde mon copain et m'excuse avant de répondre.

L'homme sur ma routeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant