Chapitre 7

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Je me réveillais difficilement dans mon lit. La tête me tournait et j'avais la gorge toute sèche. Apparemment la boisson que j'avais pris à la fête d'hier ne me réussissait pas beaucoup.

Je me levai et je pris de l'eau dans le mini frigidaire de ma chambre. Ensuite, j'allai prendre une douche. Quand je sortis de la salle de bain enroulée dans une serviette, je pris mon téléphone et l'allumai.

58 messages et 20 appels manqués.

Les 20 appels manqués venaient de mes parents.

Je sentis mon cœur se serrer. Hier, je ne les avais pas prévenu que je rentrerais tard et ils avaient dû se faire un sang d'encre en ne me voyant pas rentrer.

Je m'habillai à toute vitesse et sortis de ma chambre. Je toquais à celle de mes parents et entrai sans attendre de réponse.

Je trouvai ma mère assise sur le lit, une expression douloureuse sur son visage et les mains tremblantes. Mon père, quant à lui, était debout, en train de crier dans son téléphone d'un air épuisé.

A mon entrée, ils se retournèrent tous les deux vivement et me sautèrent dessus. Ils parlèrent tous les deux en même temps :

- Où étais-tu passée ?

- Pourquoi ne nous as-tu pas appelé ?

- T'est-t-il arrivé quelque chose ?

Avec douceur je les serrai tous les deux dans mes bras puis leur dit calmement :

- Je suis désolée de vous avoir fait peur, la prochaine fois je vous préviendrai. Mais s'il-vous-plait, ne me punissez pas. Ne m'emprisonnez pas et laissez moi libre. Je veux vivre mes derniers jours, je veux découvrir ce que je connais pas et que je n'aurai plus jamais l'occasion d'expérimenter.
Tout simplement, je veux... exister ! Avant de mourir...

Mes parents me regardèrent tous les deux avec de la souffrance dans le regard mais je voyais qu'ils me comprenaient. Mon père me prit la main et soupira :

- D'accord... Mais je veux au moins que tu nous appelles pour nous dire à quelle heure tu rentreras tous les jours pour qu'on ne s'inquiète pas trop pour toi.

- Oui, promis.

Nous prîmes le petit-déjeuner dans une ambiance morose. Lorsque nous eûmes fini, je regardai le reste de mes messages qui m'avaient été envoyé par mes nouveaux amis.

La blonde, qui s'appelait en fait Clarisse, me proposait d'aller avec eux dans un parc d'attraction. Elle me donnait rendez-vous à 10h, devant la plage.

Je jetais un coup d'œil à ma montre et m'aperçut qu'il était 9h55. Je m'excusais auprès de mes parents puis parti en courant de l'hôtel.

100 jours à vivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant