chapitre 9 :

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- Que Mademoiselle Anderson est aveugle .

Aveugle .

AVEUGLE.

Non , c'est impossible. Ça ne peux juste pas être vrai. J'ai sûrment pas bien entendu , rien de plus . Si c'était réel je l'aurais su, non ? Georges me l'aurait dit je suis quand même supposé être son médecin , il ne pouvait pas me cacher une telle chose . Non .

Un rire nerveux s'échappa de ma gorge et malgré tous mes efforts d'écarter une telle possibilité, je ne pu empêcher le doute de s'introduire dans mon esprit . Et ce doute me consumait déjà.

- Tu a dû la confondre avec quelqu'un d'autre, ce n'est pas de Sophie ma patiente qu'il s'agit , je ne sais pas combien de personnes vivent ici c'est normal que tu te trompe , et puis il se pourrait qu'il y ait une autre Sophie ici ou plus même c'est une grande demeure quand même.

Elle me regarda d'un air triste , presque compatissant.

- Docteur Castor cela fait plus de six ans que je travaille ici et croyez moi je n'ai rencontré qu'une seule et unique Sophie . Et Mademoiselle Anderson avait déjà perdue la vue quand je suis venue . Vous pouvez le demander aux autres domestiques tout le monde est au courant . Sur ce je vous laisse Monsieur j'ai d'autres devoirs à accomplir.

Et elle s'en alla . Le doute à peine présent dans mon esprit il y a des instants s'agrandit de plus en plus . J'avais besoin de savoir parce que sinon je risquerai de perdre ma raison . Je parcours toute la maison , ou presque , en recherche de Georges . C'était la seule personne qui pourrait me dire la vérité . Je n'avais aucune idée de comment j'allais l'aborder mais ça ne mimportait pas . Il fallait déjà le retrouver . Après quelques minutes , ma quête pris fin par la déclaration de l'un des domestiques qui avait vu Mr.Anderson sortir il ya plus de vingt minutes . Le doute ne faisait que s'amplifier et le fait que je ne puisse trouver de réponse sure n'aidait en rien .

Je démarre ma voiture et m'en va à toute vitesse . Il ne me restait qu'un seul et unique moyen de savoir la vérité . Je roule plus vite que jamais combattant cette fâcheuse idée qui , au fur et à mesure que le temps passait me sembla plus lourde, son venin se propageant dans l'intégralité de mon corps . Le trajet d'une heure et demi se réduit à quarante cinq minutes seulement , et pourtant ça semblait être une éternité . Je rentre dans l'imeuble luxurieux où se trouvait mon cabinet , aucun assenceur n'est vide je dû donc avoir recourt aux escaliers . Enfin , je me retrouvais devant la porte de mon cabinet . Je retire les clés de ma poche et l'introduit dans la serrure . Ma main tremble mais je réussi quand même à l'ouvrir après trois bons tours . La place est déserte et c'est parfaitement normal . On est samedi matin . Je me dirige vers le secrétariat tout en appelant Sharon qui pris plus de temps que prévu pour me répondre toujours ensomeillée. Mais heureusement elle était assez réveillée pour me fournir les indications dont j'avais besoin . J'ouvre le tiroir de son bureau et cherche le dossier médical de Sophie . Je sors en hâte tous les dossiers de la case A . Pendant mon processus un des documents tomba par terre . Et ce fut celui que je cherchais . Je j'étais le reste provoquant une grande pagaille sur la place . Tant pis , Sharon s'occuperait de ça plus tard . Je contemple le dossier entre mes mains , c'était ce papier qui allait mettre fin à toutes ces ambiguïtés. Je prie intérieurement que ce ne soit pas ce que je redoutais le plus . Mais je n'eus tout de même pas le courage de l'ouvrir tout de suite . Je le pris et quitta le cabinet pour reprendre la route . J'avais besoin de me retrouver dans une autre place pour faire face à la vérité. Ma voiture s'arrêta enfin et ce fus devant une étendu d'eau bleu et paisible. Le moment fatidique était venu . Je soulève le dossier marqué Anderson Sophie et me mit à lire .

Un psychologue psychopathe.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant