Chapitre 6

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     Réussite. Pouvoir. Supériorité. Popularité. Tous des mots qui exprimaient parfaitement comment se sentait la Terreur après 3 semaines seulement d’école. C’était le 7 février au soir, que l’assassin sentit le besoin de revivre ces moments de gloires qui l’avaient tant assoiffé. Sortant de sa petite demeure cachée, Adrien avait emporté tout l’équipement nécessaire pour accomplir son travail. Sa moto fit du bruit lorsqu’elle démarra, mais étant dans la forêt, ce n’était pas si bruyant pour les résidents de la ville de Markenville. Les arbres défilaient autour de lui à mesure qu'il accélérait. La lune projetait une lumière flou à travers la végétation, qui permettaient aux animaux nocturnes de se retrouver dans cette forêt perdue. Une fois arrivé devant une petite résidence minablement éclairée, la Terreur arrêta son engin et agrippa ses outils. Une corde, un couteau et un appareil photo en main, le jeune homme monta les trois marches et cogna lentement à la porte.

C'était une jeune fille, qui lui ouvrit. Elle connaissait Adrien, puisqu'ils fréquentaient le même lycée. À la vue de la Terreur, la jeune femme, nommé Rachel, lui sourit, gênée. Étant seule à la maison ce soir-là, l'assassin en avait profité pour s'amuser un peu, en attendant son prochain meurtre. Les instruments bien dissimulés dans son sac d'école, Adrien se fit inviter à s'asseoir au salon. Ses cheveux en bataille, l'homme faisait très bonne impression devant une adolescente naïve et aveuglée. Après quelques heures à parler, Adrien s'impatienta un peu. Il se leva, sortit une corde de son sac. Sans même que Rachel n'ait pu comprendre ce qui se passe, le meurtrier lui bondit dessus et lui attacha violemment  les deux mains. Rendue au sol, la victime criait, mais c'était peine perdue, les voisins habitaient à environ 1 km plus loin. Le couteau sortit à son tour, Adrien le planta brusquement dans le dos de la jeune fille, qui poussa un terrible cri de douleur. L'homme l'a coupa à plusieurs reprises, décochant à Rachel des larmes et des cris plus puissant que la dernière fois. Le sang jaillissait de partout, tachant le plancher et un mur. L'odeur macabre du liquide rouge imprégnait les narines d'Adrien, qui retrouvait son plaisir de jadis. Trois minutes s'était écoulées depuis l'attaque surprise, trois minutes fatales, qui achevèrent la victime. Son cœur ne battait plus, ses membres ne bougeaient plus.

L'assassin détacha Rachel, les mains en sang. Il utilisa la corde pour l'enrouler autour du cou de la jeune femme, dont le visage éteint semblait fixer le plafond. La Terreur accrocha la corde au plafond, où il avait remarquer un petit crochet servant anciennement à une lampe. Les pieds de l'adolescente ne touchait plus le sol, elle était pendu dans le vide. Quelques minutes suffirent pour nettoyer le sang sur le plancher de bois, à l'aide de produit nettoyant qu'il avait trouvé dans la cuisine. Rien ne paraissait sur le sol. Les policiers pourraient chercher tant qu'ils le voudraient, Il ne pourrait jamais l'attraper. Pourquoi? Parce que l'an dernier, le dernier homme qui avait voulu enquêter sur la mort d'une personne avait été retrouvé déchiqueté dans le fond d'une rivière. Depuis, aucun agent n'était assez courageux pour risquer toute opération. Le crime terminé, le jeune homme se positionna devant le corps ensanglanté, son appareil photo à la main. Une prise suffit pour satisfaire le tueur, qui sourit devant la scène. Trois pas le séparait de la porte. Trois marches l'attendait. Trois  était le nombre de meurtre qu'il avait prévu pour les trois prochains mois.

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