── !! 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐢𝐠𝐚𝐥𝐞𝐬. ໒ྀི
★ ›‹ shoyo hinata x mao yoshida
ℒorsque deux cœurs se cajolent dans les bois aux milliers de souvenirs, la belle histoire qui les lie entrelace leur âme lors d'un d...
Comme d'habitude, il y avait cette même adolescente qui sautillait joyeusement sous les chaleureux rayons orangés, ces derniers embrassant sa silhouette avec affection. Tous les soirs, elle empruntait cette petite route bétonnée, située en périphérie de son village. Elle l'aimait beaucoup, ce chemin ; sa destination, la forêt, n'attirait pas grand monde, alors très peu de voitures passaient par là. En bref, cette route était un petit paradis pour Mao, qui jouait avec son ombre grandissante tout en écoutant les cigales l'accompagner jusqu'à chez elle en lui chantant leur journée.
La lycéenne avait un rêve : accompagner ses chanteurs favoris sur scène et danser derrière eux.
Cette simple pensée l'emplissait de joie, et elle sauta au beau milieu de l'allée, à l'ombre des grands arbres qui la bordaient, faisant virevolter derrière elle sa longue chevelure charbon, et faisant vaciller son sac de sport qui se battait pour rester sur l'épaule de sa propriétaire, qui bougeait dans tous les sens malgré les nombreuses heures qu'elle venait de passer à danser.
Mais elle regretta bien vite son geste spontané lorsqu'elle sentit ses muscles crier de douleur ; faute à la période estivale. Depuis que les cours avaient déserté son emploi du temps, la japonaise passait une bonne partie de ses journées à danser, cherchant sans relâche à flirter avec l'excellence, à défaut d'atteindre la perfection. Alors, assoiffée de pratique et terriblement envieuse de s'améliorer durant ces six semaines de libres, Mao s'échappait dans la salle de sport au centre de son village des heures durant, jusqu'à ce que le Soleil ne se couche et que son estomac ne se rebelle, envieux de nourriture – les boulettes de riz qu'elle emportait en prévision ne faisaient jamais long feu.
Une fois ses muscles calmés, la danseuse se releva doucement, alerte au moindre signal envoyé par son corps qui manquerait de lui faire perdre momentanément l'équilibre. Voyant que tout allait pour le mieux, elle continua sa route, sa longue chevelure onyx se balançant au rythme de ses pas dans son dos, jouant malicieusement avec la douce brise estivale.
Elle esquissa quelques pas, avant de tourner sur elle-même, prenant appui sur la plante de son pied droit. La danse était une véritable passion qu'elle avait découverte toute petite, et qui la faisait aujourd'hui vibrer plus que jamais.
La première fois qu'elle avait découvert cette discipline, elle en était restée silencieuse, admirant avec des étoiles dans les yeux la danseuse bouger avec grâce sur le petit écran de la télévision de leur salon. Puis, une fois la performance finie, la petite Mao de trois ans s'était empressée de se lever et d'essayer, à son tour, de danser comme la professionnelle, non sans de nombreuses chutes esquissées.