Chapitre 09

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Salut 😊

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   ***Bonne lecture***

   *Fanta

Bonjour à tous. Moi, c’est Fanta Ndiaye. Bon, vous me connaissez déjà.
J’ai 23 ans et je vis avec ma mère, Sokhna Kane. J’ai perdu mon père à l’âge de 17 ans, après une longue maladie.
Récemment, j’ai obtenu un travail : je suis pédiatre dans un hôpital.
Bref…

Je ferme la porte de la salle après avoir rassuré une maman, très inquiète pour sa petite fille de quatre ans.
J’adore mon métier. C’est l’heure de rentrer, et je me précipite : je suis impatiente de retrouver Léna pour qu’elle me raconte en détail son rendez-vous.

Léna, je l’aime… C’est plus qu’une amie : c’est une sœur. Je serai toujours là pour la soutenir et la protéger. Elle a toujours été présente pour moi, surtout après la mort de mon papa.

Cette période… c’était difficile, très difficile, pour ma mère et moi. Mais Léna a été là.

Aujourd’hui, je suis heureuse pour elle, pour sa relation avec le meilleur ami de mon crush.
Oui, vous avez bien lu : MON CRUSH ! Lamine.
La première fois que je l’ai vu, c’était à la télé… et depuis ce jour, je bave en silence. Même si je savais que c’était impossible de l’avoir, j’y ai toujours cru.

L’autre jour, quand ils sont venus, j’ai fait semblant de rien. Je suis une fille : jamais je ne ferai le premier pas, et je ne laisserai pas deviner mes sentiments.
D’ailleurs, ce jour-là, je ne l’ai même pas calculé.

Bon… revenons à nos moutons.

Je disais donc : je suis contente pour Léna, mais j’ai un peu peur. Pas à cause de Malick… mais de sa famille.
J’ai entendu des rumeurs : sa mère se sentirait supérieure aux autres, et certains disent qu’elle est méchante, qu’elle ne fait que semblant d’être gentille.

Mais qu’elle fasse attention ! Moi, je n’hésite pas à remettre en place les vieilles femmes impolies.

Je termine de ranger mes affaires, j’enlève ma blouse et je dis au revoir à mes collègues.
Et hop ! Direction chez Léna.

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*Malick

J’ai passé une excellente soirée. Avec Léna, je veux du sérieux : je veux l’épouser au plus vite, avant que les mauvais œils ne s’abattent sur nous.
J’ai déjà eu un sacré chagrin d’amour dans le passé, et je ne veux pas que cela se reproduise.

Je viens d’arriver chez moi après l’avoir déposée.
En franchissant la porte, Mar m’accueille.

— Moussé, iow niémé ga goudé dé fan yi (Monsieur, ces derniers jours, vous rentrez toujours en retard).

Je rigole : Mar est comme ça, toujours franc.
Je lui donne une petite tape sur la tête et entre.

Le salon est vide, alors je me dirige vers la chambre de ma mère.
Il faut que je lui parle de Léna et de mes intentions.

Je toque. Quelques instants plus tard, elle m’autorise à entrer. Elle est assise sur son lit, entourée de bijoux en or.

— Maman, je lui dépose un bisou sur le front, pourquoi tous ces bijoux ?

— Elle sourit et pousse ses trésors de côté pour que je m’asseye. Je range les vieux pour les remplacer par ceux que je viens d’acheter. Où étais-tu ?

— Maa, toi, tu aimes trop ça… Bon, maman, j’ai quelque chose à te dire.

— Ba diam la (vas-y, parle).

— Oui… Voilà : j’ai trouvé une fille…

— Enfin ! Mon fils va se marier ! Da ma ndawtal ba sone (j’ai trop dépensé dans les mariages des autres).

— Maman… c’est ça qui t’intéresse ?

— Allez, continue, je t’écoute.

— Donc… j’ai trouvé une fille, et elle me convient. Je suis certain : elle est polie, posée… Cette fois, c’est la bonne. Je l’aime trop. Et j’ai déjà parlé à son père…

— Mon fils ! Tu es tombé raide dingue… On dirait que tu es piqué ! Dis-moi, qui est l’heureuse élue ?

— Si tu me laissais finir…

— Continue.

— Elle s’appelle Léna Diop. Elle est stagiaire dans l’entreprise. Si tu la rencontres, tu vas l’aimer : elle est si douce.
Maman, je veux que tu appelles tonton Samba et les autres pour les informer. Je veux du sérieux avec elle.
Maman ? Tu m’écoutes ?

— Oui, mon fils, je t’ai entendu. Je leur en parlerai.

— D’accord.

— Il est tard, je suis fatiguée. On continuera demain.

— Ça va ? Elle hoche la tête. D’accord… bonne nuit.

Je ferme la porte et me dirige vers ma chambre.

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. *Yacine  (mère de Malick )

Une stagiaire… sérieusement ? Après tout ce que j’ai fait pour me débarrasser de l’autre qui lui servait de secrétaire, voilà qu’il m’amène encore une employée.
Malick… khawma loutakh mou touti beute beugue lou bone (je ne sais pas pourquoi il aime toujours ce qui n’est pas bon.)

Il a vraiment un problème de choix : toujours du mauvais.
Il y a mon homonyme, Yacine Camara, qui n’a d’yeux que pour lui… et lui ne voit rien.

Yacine Camara est la fille de ma meilleure amie, Binta Kébé.
Elle est très belle, grande styliste, gagne bien sa vie, et a tout d’une épouse parfaite.
Et pourtant, mon fils est trop bête pour le comprendre…

Je ne dirai rien à ses oncles.
Tant que je serai en vie, il n’épousera jamais cette fille.

Parole de Yacine Dia.

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Une Rose Dans L'orageWhere stories live. Discover now