Mon Eternal flamme Tome 2

✨ chapitre 8 ✨

POV Maïa:

Le lendemain matin, une lumière douce filtre à travers les rideaux entrouverts. Je cligne des yeux, encore un peu engourdie par le sommeil, et la première chose que je vois... c'est elle.

Marine est là, juste à côté de moi, allongée sur le dos. Sa respiration est calme, régulière, et une mèche de cheveux rebelle lui tombe sur le front. Elle a l'air si paisible que je reste immobile, comme pour ne pas briser ce moment.

Je me tourne légèrement sur le côté, posant ma tête sur ma main pour mieux la regarder. Je laisse mon regard suivre les lignes de son visage, la douceur de ses traits, ce petit pli au coin de ses lèvres quand elle dort profondément. Mon cœur se serre un peu ça faisait longtemps que je n'avais pas eu cette vision au réveil.

Je me surprends à sourire. Mon index vient effleurer très doucement la mèche qui cache son front, que je repousse derrière son oreille. Elle bouge à peine, juste un petit soupir qui me fait fondre.

Je pourrais rester là des heures, à la contempler comme ça, à me rappeler que malgré les tensions, malgré les hauts et les bas, c'est elle. Et qu'elle est là, avec moi, ce matin.

Quand elle finit par remuer légèrement, je retire ma main et me rallonge discrètement, comme si je n'avais pas été en train de l'observer depuis plusieurs minutes. Mais je sens déjà son regard qui s'ouvre sur moi... et son sourire encore embrumé de sommeil.

Marine entrouvre les yeux, sa voix encore rauque du matin.

Marine: Tu m'espionnes ?

Je souris, un peu prise en faute.

Maïa: Peut-être... mais c'est pas ma faute si t'es belle quand tu dors.

Elle étire un bras vers moi, me rapprochant doucement.

Marine: Et toi, t'es encore plus belle quand t'essaies de faire semblant de pas m'avoir regardée pendant dix minutes.

Je ris doucement, posant ma main sur son torse.

Maïa: C'était pas dix minutes... c'était... quinze.

Marine éclate de rire et m'embrasse sur le front.

Marine: J'espère que t'as bien mémorisé, parce que tu vas encore me voir comme ça souvent.

Je relève les yeux vers elle, un sourire tendre accroché aux lèvres.

Maïa: C'est tout ce que je veux... me réveiller avec toi.

Elle me serre un peu plus dans ses bras, et pendant quelques secondes, on reste simplement là, l'une contre l'autre, bercées par la chaleur et le silence du matin.

Marine: On devrait peut-être se lever... (murmure-t-elle)

Je secoue la tête, fermant les yeux.

Maïa: Non. Pas encore. Juste... reste.

Et elle reste. Ses doigts glissent lentement dans mes cheveux, et je sens son souffle chaud près de mon oreille.Mon regard se perd sur ses lèvres.

Maïa: Embrasse-moi... maintenant, (je souffle doucement)

Un coin de sa bouche se relève, et elle s'approche sans hésiter. Ses lèvres se posent sur les miennes, chaudes et tendres, avant que le baiser ne devienne plus profond. Ma main glisse naturellement sous son tee-shirt, caressant la peau chaude de son dos, tandis que l'autre vient se loger derrière sa nuque pour la garder contre moi.

Elle répond avec la même intensité, sa langue venant chercher la mienne dans une danse lente et amoureuse. Mon cœur bat vite, mes doigts s'accrochent un peu plus à elle...