Chapitre 81 ✍🏼

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As-Salam wAleykoum !!
Bonjour/Bonsoir !!

...

Quelques minutes plus tard.
Djibril apparais puis s'assoit en face de moi avec son sourire habituel.
On rigole ensemble comme si de rien n'était.

C'est tellement naturel, presque comme un couple normal... comme si tout allait bien.

Et pendant un instant, je me laisse emporter par cette illusion.

Mais je sais que tout n'est pas normal.
Les choses ne sont pas aussi simples.

Pourtant, je préfère rester calme, me concentrer sur ce que j'ai à faire.
Je n'ai pas envie de rajouter du chaos à ma vie en l'interrogeant sur cette fille.

Il y a bien trop de secrets, et je ne suis même pas sûre d'être prête à connaître toute la vérité.
Peut-être que ce n'est même pas nécessaire.

Je me lève finalement, nous nous mettons à nos tâches respectives.

Je me mets à plier les valises, à faire le linge.
Tout ce qu'il nous faudra pour rentrer en France.

Le temps passe lentement, mais c'est mieux que de ressasser toute la journée.

Quand je termine de plier une dernière pile de vêtements, je fais les comptes.
Trois valises.

Mais il me reste encore des habits à ranger et des cosmétiques.
Il me manque de la place.
Je n'ai pas assez de valises.

Djibril est occupé ailleurs, alors je prends la décision d'aller acheter deux autres valises.

Je sors discrètement, et me rends dans une boutique de bagages.
Le temps d'acheter ce qu'il me faut et de revenir, je suis déjà bien épuisée.

Je rentre, je continue à ranger, à remplir les valises avec ce qui doit l'être.
Enfin, vers 16h, je suis presque prête.

C'est à ce moment-là que Djibril fait son apparition.
Il entre dans la pièce, l'air décontracté, comme une fleur.
On dirait qu'il n'a pas bougé depuis ce matin.

Djibril- T'es déjà prête ?

Je lui donne toutes les valises et les sacs.
Il râle immédiatement en voyant la quantité.
Il jette un œil aux trois valises pleines de vêtements, puis soupire.

Djibril- C'est quoi tout ça , Yasmine ?!

Il commence à tout mettre dans la voiture.
C'est un peu ridicule, en fait, de voyager avec autant de bagages, mais peu importe.

Il a l'air de se moquer un peu.

Je monte à l'étage pour vérifier si on n'a rien oublié avant de partir.

C'est toujours comme ça, on se dit qu'on a tout, puis au dernier moment, il y a toujours quelque chose à récupérer.

Je passe par la chambre.
Et là, je vois quelque chose qui me fait froid dans le dos.

Il y a une bombe de désodorisant posée sur la commode, à côté du lit.
Je sais bien que Djibril l'a laissée là.
Il est le seul à avoir utilisé cette chambre après moi.

Je me fige, une étrange sensation m'envahit.

Cette bombe, je ne l'avais pas vue avant.
Et maintenant, je sais qu'elle n'est pas là par hasard.
C'est lui.

....

Je suis dans la voiture avec Djibril, le silence est lourd.
On roule tranquillement, mais ma tête est pleine de questions.

Après avoir vu la bombe dans la chambre, je ne peux pas m'empêcher de demander.

- Djibril... je t'ai vu laisser une bombe dans la villa.

Je tourne la tête vers lui, espérant qu'il va me donner une réponse normale.

Mais lui, il reste concentré sur la route, les mains fermement sur le volant.
J'attends, mais je sais qu'il va devoir me répondre.

Il ne peut pas me mentir tout le temps.
Après quelques secondes, il finit par parler, sa voix grave brisant le silence.

Djibril- A ton avis ?

- Si je te demande c'est que je ne sais pas ?

Djibril — J'ai pas besoin de me répéter : que je sois à la tête du réseau ou pas, la moindre faille c'est une balle dans le pied. Et une trace, c'est encore pire.

Il ne dit plus rien, et pendant une heure, je ne parle pas non plus.

Le bruit du moteur est le seul son qui nous entoure, et je suis perdue dans mes pensées, comme si je n'étais plus dans cette voiture.
Je suis figée, un peu comme si j'étais en train de conduire moi-même.

Mais je ne suis pas prête à poser d'autres questions. Ce qu'il vient de me dire est déjà beaucoup à digérer.

Finalement, Djibril brise le silence, sa voix plus calme cette fois.

Djibril- Ouvre la boîte à gants.

Je lève les yeux vers lui, surprise, mais je fais ce qu'il me dit.
Je fais glisser la boîte à gants, et je découvre une petite boîte bleu nuit.
Je lui tends, curieuse mais hésitante.

- C'est pour qui ça ?

Il me regarde droit dans les yeux avant d'éclater de rire.

Une petite enveloppe accompagné de la boîte me saute aux yeux et sans hésiter je la prends et l'ouvre.

Je me suis senti stupide quand j'ai vu que c'était destinée à moi.
Je range vite l'enveloppe et tourne ma tête vers la fenêtre gênée de la situation.

Il prend la boîte et, d'un geste tranquille, l'ouvre.

À l'intérieur, il y a une bague, une bague en or blanc avec un diamant carré qui brille comme mille feux sous la lumière de la voiture.

C'est une bague magnifique, d'une simplicité élégante.
Le diamant capte chaque rayon de lumière, éclatant dans la boîte.

Je reste sans voix, complètement choquée.
La bague.
C'est un geste inattendu, surtout après ce qu'il vient de me dire.

Djibril- C'est pour toi, Yasmine.

Je ne sais pas quoi répondre.
Tout ce qui vient de se passer, et maintenant ça.
Mon cœur bat fort, un peu désorientée par tout ça.
Mais je n'arrive même pas à réagir.

Il me sourit légèrement, un sourire tendre, mais je suis trop perdue dans mes pensées pour savoir si je dois me sentir flattée ou inquiète.

Je prends la bague dans mes mains, la tenant, le diamant brillant dans ma paume, et je me demande vraiment si tout ça est réel.

...

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La suite...,

Partie courte
( Vous aurez la suite avant demain soir !! )

De la haine a l'amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant