« Le temps d'un voyage » - S H Y R I N E

21

                        Le temps d'un voyage
                                  @sh-wttp 🌺

Chapter 21
Le lendemain...

_____

Ma mère m'avait donné une bonne leçon de mère arabe et franchement, je pense que je ne vais plus ressortir avant un bon moment.

Ce matin, ma mère est sortie faire des courses avec tati Samira et Lalla Khadija tandis que moi, j'étais en appel avec Hajar.

hajar : Meuf, purée ce que Wassim m'a fait...

moi : Il t'a fait quoi ?

hajar : Il m'a grave crié dessus, j'étais choquée. Il était vraiment vénère ce matin.

moi : Il est où ?

hajar : Je sais pas, il vient de sortir. J'ai mal à la tête, je vais me reposer.

moi : Vas-y, bisous, repose-toi bien, dis-je en raccrochant.

Le reste de la journée, je n'ai rien fait de fou. Ma mère est revenue et on a discuté. Je lui ai raconté ce qu'il s'était passé, mais sans trop entrer dans les détails.

Elle a insisté pour que j'appelle Wassim afin qu'il vienne, car elle voulait absolument le remercier. Du coup, j'ai sorti mon téléphone et je l'ai appelé.

Wassim : We.

moi : Coucou, tu vas bien ?

Wassim : Ouais, et toi ?

moi : Oui. Euh... Ma mère, elle veut te parler, ça te dérange pas de passer chez moi quand tu peux ?

Wassim : J'suis pas à casa là.

moi : Tu reviens quand ?

Wassim : Ce soir.

moi : Bah, c'est bon, viens ce soir.

Wassim : Vas-y.

Puis il raccroche.

Ma mère m'avait proposé d'aller avec elle au hammam, donc j'ai directement accepté.

On a passé une bonne journée, et je suis passée chez le coiffeur pour me relooker un peu. J'ai fait un lissage magnifique, franchement, j'aimais trop.

J'ai épilé mes sourcils et mon duvet, puis on est rentrées parce que ma mère voulait absolument bien accueillir Wassim.

Elle lui avait préparé des dattes, des msemen, comme si je ne sais pas c'était qui.

Je savais que j'allais devoir lui parler du problème d'hier, donc j'avais une boule au ventre.

Je n'aurais jamais dû sortir seule avec Hajar... Qui nous a envoyées partir en soirée ?

Une trentaine de minutes plus tard, j'ai entendu sa voiture tellement elle faisait du bruit. Franchement, elle n'était pas discrète.

J'étais grave stressée, mais je me suis dit que ce n'était pas la peine de me mettre dans un état pareil, tant que Hajar allait bien, c'était tout ce qui comptait.

Ma mère est partie lui ouvrir, puis elle l'a accueilli.

mama : Salam weldi, dit-elle en lui faisant un câlin.

Wassim : Salam.

mama : T'as beaucoup grandi mash'Allah, les beaux muscles, hay hay, t'es costaud, dit-elle en rigolant.

Ils étaient tous les deux en train de rigoler, puis Wassim est venu s'installer devant moi.

mama : Je reviens.