Chapitre 78 ✍🏼

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As-Salam wAleykoum !!
Bonjour/Bonsoir !!

...

Une journée pour souffler... et se faire pardonner

Quitter la villa sans prévenir, c'était peut-être puéril, mais j'avais besoin d'air.

Besoin de me retrouver seule, loin de Djibril et de cette tension qui stagnait depuis la veille.
Je n'étais pas réellement en colère, juste... aigri.

Et quoi de mieux qu'une virée shopping pour changer d'humeur ?

Direction le centre-ville, là où les vitrines scintillent et où l'odeur du luxe flotte dans l'air.

Je n'ai pas prévu de budget, je prends ce qui me plaît.
Aujourd'hui, c'est pour moi.

Première escale : Louis Vuitton.

Un sac en cuir noir, élégant et intemporel, parfait pour compléter ma collection.
Puis une paire de lunettes oversized, juste parce que.

Ensuite, Dior.
Une robe fluide qui épouse parfaitement mes formes et un parfum aux notes boisées, envoûtant.
Un petit caprice que je ne regretterai pas.

Cartier.
Un bracelet délicat que je fais immédiatement glisser à mon poignet.
Il brille sous la lumière, et ça me fait sourire.

Je passe des heures à flâner, essayant, comparant, dépensant sans compter.
Pourtant, au fil de mes achats, une pensée ne me quitte pas : Djibril.

Malgré ma fierté, je sais que j'ai peut-être été injuste.
Je n'ai pas envie de m'excuser avec des mots – ce serait admettre que j'ai tort, et franchement, je ne suis pas prête pour ça.

Mais... un cadeau, c'est différent.
Un geste, pas une reddition.

Alors je fais une halte chez Tom Ford et lui prends trois parfums de luxe, aux senteurs boisées et épicées qu'il aime tant.

Je passe aussi chez Rolex, hésite longuement, puis craque pour une montre en acier et or.
Sobre, classe, digne de lui.

Dernier stop chez Zilli, une marque qu'il affectionne.
Je lui prends une chemise en soie et une cravate en cachemire, parfaites pour ses rendez-vous d'affaires.

Le sac contenant ses cadeaux pèse dans ma main, tout comme l'idée qu'il pourrait ne pas les accepter.

Retour à la villa.

Je rentre enfin, les bras chargés, et un détail me frappe immédiatement : Djibril n'est pas là.

Aucune trace de lui.
Pas de veste jetée sur le canapé, pas de bruit de fond, rien.

Je hausse les épaules et monte directement dans notre chambre, posant mes sacs sur le lit.
Je dépose délicatement ceux qui contiennent ses cadeaux sur sa table de nuit, comme une sorte d'offre de paix silencieuse.

Je ne vais pas chercher à le joindre.
Après tout, lui non plus ne m'a pas contactée.
Tant pis.

Après la longue journée à marcher, rien de mieux qu'une douche brûlante.
L'eau coule sur ma peau, emportant fatigue et pensées parasites.

Je ferme les yeux un instant, profitant de la sensation apaisante.

Une fois sortie, j'enroule une serviette autour de moi, brosse mes cheveux encore humides et applique quelques gouttes de mon nouveau parfum sur mon cou et mes poignets.

Je descends dans la cuisine, me prépare un plateau simple : quelques fruits, un carré de chocolat et une tisane.
Puis, direction le lit.

Je m'installe sous les draps, ouvre mon ordinateur et lance un film sans vraiment y prêter attention.

De la haine a l'amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant