Ina, une brillante étudiante en finance, n'a jamais imaginé que sa vie basculerait en croisant le chemin de Hayden, le jeune directeur froid et impitoyable d'une grande banque à Londres. Entre eux, c'est le choc des personnalités : ils ne s'aiment p...
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2 jours plus tard.
Il fait lourd aujourd’hui, l’air est épais, chargé de chagrin et de silence. Les sanglots des gens autour de moi se mêlent au bruit du vent. Ma mère repose là, devant moi, dans ce cercueil. C’est irréel.
J’ai l’impression d’être ailleurs, comme si tout ça n’était qu’un cauchemar dont j’allais me réveiller d’une seconde à l’autre.
Mais non. Ma mère est partie. Définitivement.
Je sens la main de Hayden dans la mienne, mais même sa présence ne suffit pas à apaiser la douleur qui me déchire la poitrine.
J’avance doucement, mes jambes tremblent, mon cœur bat si fort que j’ai l’impression qu’il va exploser. Mes yeux sont gonflés, rouges, fatigués.
– Maman…
Ma gorge se noue. Je ferme les yeux un instant, essayant de rassembler mes forces.
– Je ne sais pas comment je vais faire sans toi. Tout me semble flou, insensé… Comment continuer sans tes conseils, sans ton amour, sans ta présence ?
Je m’accroche au bois du cercueil, mes doigts tremblants glissant sur la surface froide et lisse.
– Tu m’as tout donné, maman. Tout. Et j’aurais voulu te donner tellement plus. J’aurais voulu te voir vieillir, t’offrir des petits-enfants que tu aurais chéris, entendre encore et encore ta voix me dire que tout ira bien…
Ma voix tremble, mais je continue.
– Mais je sais que tu es en paix, que tu es auprès de Dieu et que tu n’as plus mal. Alors, même si mon cœur hurle de douleur, je choisis de Lui faire confiance.
Une dernière fois, je pose ma main sur le cercueil, laissant mes larmes couler dessus.
– Je t’aime, maman… à jamais.
Je recule. Mes jambes lâchent, mais Hayden me rattrape immédiatement, me soutenant contre lui. Il embrasse doucement le haut de ma tête en silence.
Le cercueil descend lentement dans la terre. L’enterrement se termine. Je me sens vidée, comme si une partie de moi venait de s’envoler avec elle.